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maquis.

Publié le 08/11/2013

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maquis. n.m. 1. GÉOGRAPHIE : végétation caractéristique des régions méditerranéennes de la France au sol siliceux (Corse, Maures, Esterel), mais aussi d'Espagne et de Grèce, formant un fourré souvent impénétrable d'arbustes, d'épineux, de plantes odorantes (arbousier, bruyère, ciste, chêne vert, genêt, lavande, lentisque, myrte, etc.). Cette formation résulte souvent de la destruction de forêts méditerranéennes par les incendies. Le terme désigne aussi une région couverte de maquis. 2. HISTOIRE : en Corse, les hors-la-loi prenaient le maquis pour échapper aux poursuites. Par analogie, on a appelé « maquis », en France, les régions, le plus souvent montagneuses et difficilement accessibles, où se réfugiaient les résistants à l'Occupation (dits maquisards), puis les groupes mêmes qu'ils formaient (par exemple le maquis du Vercors, en Dauphiné). Nés au printemps 1943, les maquis furent d'abord constitués en majorité de jeunes gens fuyant le Service du travail obligatoire (STO). Affiliés à l'Armée secrète (gaulliste) ou aux Francs-tireurs et partisans (communistes), ils furent l'une des manifestations les plus visibles de la résistance intérieure, et durent lutter à la fois contre la Milice de Vichy et contre les troupes allemandes. Lieux de fraternité où se nouèrent nombre de solidarités qui devaient marquer le personnel politique de l'après-guerre, les maquis, qui comptaient 30 000 à 40 000 personnes en 1944, jouèrent un rôle militaire limité, mais permirent de fixer, aux heures cruciales de la Libération, des troupes allemandes loin des côtes de débarquement.

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