Devoir de Philosophie

marée noire, pollution du littoral provoquée par le déversement accidentel de pétrole à la mer.

Publié le 08/11/2013

Extrait du document

marée noire, pollution du littoral provoquée par le déversement accidentel de pétrole à la mer. Les marées noires sont d'origines très variées, mais elles résultent surtout d'accidents survenant à une tête de puits sous-marine ou d'accidents lors du transport du pétrole. Par exemple, l'explosion de la tête de puits Ixtoc One a libéré 500 000 tonnes de pétrole dans le golfe du Mexique ; la destruction délibérée par les Irakiens de la tête de puits sous-marin de Nowruz en 1983, pendant la guerre Iran-Irak, a entraîné une pollution océanique désastreuse. Cependant, la principale cause de marée noire réside dans les accidents lors du transport du pétrole. Dans la période 1975-1985, quelque 421 accidents de pétroliers eurent lieu dans le monde, soit en moyenne trois par mois, et ce taux s'est maintenu depuis lors. Le plus grave accident de tanker, celui du Castello-del-Belver , libéra en 1983 au large des côtes d'Afrique du Sud quelque 255 000 tonnes de pétrole, ce qui le place devant le désastre de l'Amoco Cadiz (224 000 tonnes de pétrole déversées au nord de la Bretagne en mars 1978 ; après une bataille juridique qui a duré presque quinze ans, la population concernée a été partiellement dédommagée). En 1989, l'échouage de l'Exxon-Valdez dans la baie de PrinceGuillaume, en Alaska, bien qu'il n'ait libéré « que » 42 000 tonnes de pétrole, a eu des conséquences catastrophiques, par suite de la grande vulnérabilité écologique des milieux côtiers et littoraux propres à cette région subarctique. Les conséquences écologiques des marées noires. Les conséquences écologiques des marées noires sont nombreuses et importantes. Les algues marines littorales présentent une sensibilité variée mais forte aux hydrocarbures les plus toxiques constituant le pétrole. Il en est a fortiori de même des algues unicellulaires photosynthétiques qui constituent le phytoplancton. Le zooplancton et toute une série d'invertébrés marins côtiers sont eux aussi très affectés par les marées noires. Ainsi, après l'accident de l'Amoco Cadiz, on trouva sur 10 km2 de plages quelque 18 millions de coquilles de mollusques bivalves morts, dont 7,5 millions de praires. De même, certains invertébrés qui vivent à l'interface eau-sédiments, tels certains crustacés amphipodes, eurent beaucoup à souffrir de la marée noire, 80 % de leur population ayant été anéantie. Les mammifères et les oiseaux marins paient un lourd tribut aux marées noires. Lors du désastre de l'Exxon-Valdez, de nombreux phoques, otaries et même cétacés ont péri victimes du mazout. En outre, la colonie de loutres de mer, très abondante, de cette baie fut lourdement affectée ; malgré tous les soins prodigués aux loutres récupérées par les sauveteurs, la moitié de ces animaux périrent. Les oiseaux marins constituent le groupe animal sans doute le plus affecté par les marées noires. En effet, les plumages des oiseaux sont enduits d'une substance grasse qui les rend imperméables ; les hydrocarbures, en dissolvant leurs graisses, rendent les oiseaux vulnérables à l'eau et au froid. Tous les oiseaux d'eau ou de rivage sont concernés. Les plus touchés appartiennent aux ordres des procellariiformes (pétrels, puffins, albatros) et des alciformes (pingouins, guillemets, macareux). Ainsi, après la marée noire du Torrey Canyon en 1967, la population de macareux des îles Scilly ne comptait plus qu'une centaine d'individus, contre 100 000 au début du XXe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alaska Amoco Cádiz pollution - Les conséquences écologiques des principaux types de pollution - Les effets sur les populations et les écosystèmes pollution - Les principales causes de pollution - La production d'énergie Les livres pollution - la marée noire de l'Amoco Cadiz, en mars 1978, page 4013, volume 7

Liens utiles