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matière première.

Publié le 09/11/2013

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matière première. ressource naturelle qui a subi une première transforma tion pour être utilisable dans la production de biens. La définition d'une matière première est donc autant économique que technique ; ainsi, on considère comme matière première non pas le minerai de cuivre extrait de la mine, mais un concentré à environ 30 % qui fera l'objet d'une commercialisation. Une classification des matières premières. On distingue différents types de matières premières. Les matières premières agricoles (produits de l'agriculture, de la sylviculture et de l'élevage) qui sont transformées par l'industrie agroalimentaire ; les matières premières minérales (fer, bauxite, cuivre...) utilisées par l'industrie métallurgique et chimique ; les matières premières énergétiques (charbon, pétrole, gaz...) transformées en sources d'énergie primaires. Il ne faut pas oublier le recyclage des déchets, qui constitue une forme de matière première de récupération importante. La géographie des matières premières. Les matières premières sont inégalement réparties dans le monde, ce qui entraîne des flux d'échanges importants entre pays exportateurs et importateurs. Il est difficile, au regard du nombre de matières premières échangées, d'avoir une vision d'ensemble valable pour tous les produits, mais de grandes tendances peuvent être dégagées. L'opposition entre pays développés, dépendant des importations de matières premières, et pays exportateurs du tiers-monde n'est pas totalement justifiée : les pays les plus dépendants se retrouvent aussi bien dans le monde industriel (cas du Japon pour les matières minérales et énergétiques) que dans de petits pays en voie de développement (déficitaires en produits pétroliers, par exemple). En revanche, les États-Unis sont un des principaux pays exportateurs de produits agricoles. Le commerce des matières premières représente près de 40 % du commerce mondial. Ce chiffre est en baisse et fluctue avec les cours des matières énergétiques comme le pétrole. La diminution constante des matières premières dans les échanges internationaux s'explique en particulier par la baisse des prix de vente. Les prix des matières premières. Les prix des matières premières sont déterminés sur des marchés. Ceux-ci sont rarement des lieux de confrontation physique de l'offre et de la demande. Les bourses de matières premières, situées en général dans les pays développés (celles de Londres et de Chicago étant les plus importantes), enregistrent les volumes offerts à la vente et les propositions d'achat. La fixation des prix se fait donc dans les grands pays consommateurs du Nord. De plus en plus, des marchés à terme se développent, sur lesquels les opérateurs achètent et vendent, à un prix fixé, des quantités non encore produites, afin de se prémunir contre des variations futures de prix. Ces marchés sont spéculatifs, et ont alimenté divers scandales. Les prix des matières premières sont fluctuants, mais la tendance est à la baisse en valeur réelle (notamment pour les pays du Sud, mono- exportateurs de produits agricoles ou minéraux), malgré des stratégies réussies de la part de certains pays producteurs - le cas le plus célèbre étant celui de l'OPEP pour le marché pétrolier, entre 1973 et 1985. Les termes nets de l'échange des exportations agricoles par rapport aux produits manufacturés et au pétrole brut sont en diminution constante depuis 1979 (- 4 % environ par an), alors que ceux des pays développés se maintiennent, voire progressent de façon significative, si l'on compare les exportations agricoles avec les seuls articles manufacturés. Dans les années quatre-vingt-dix, les exportations agricoles ne permettent aux pays de l'Afrique subsaharienne d'acquérir qu'à peine 40 % du volume des biens manufacturés et du pétrole brut qu'ils pouvaient se procurer dans les années 1979-1981. Malgré certaines embellies conjoncturelles (coton, café, cacao, pétrole...), le pouvoir d'achat des pays producteurs de matières premières - y compris ceux de l'OPEP - s'est donc fortement dégradé, et les écarts de revenu entre pays riches et pays pauvres, qui auraient besoin des recettes d'exportation pour leur développement, se sont accrus. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agroalimentaire c ommerce énergie - Les sources d'énergie industrielles - Les combustibles fossiles exportation minerai OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pétrole recyclage - 1.ÉCOLOGIE ressources naturelles roches - Les roches et l'homme Les livres matière première, page 3093, volume 6

« exportateurs de produits agricoles ou minéraux), malgré des stratégies réussies de la part de certains pays producteurs – le cas le plus célèbre étant celui de l'OPEP pour le marché pétrolier, entre 1973 et 1985. Les termes nets de l'échange des exportations agricoles par rapport aux produits manufacturés et au pétrole brut sont en diminution constante depuis 1979 (- 4 % environ par an), alors que ceux des pays développés se maintiennent, voire progressent de façon significative, si l'on compare les exportations agricoles avec les seuls articles manufacturés. Dans les années quatre-vingt-dix, les exportations agricoles ne permettent aux pays de l'Afrique subsaharienne d'acquérir qu'à peine 40 % du volume des biens manufacturés et du pétrole brut qu'ils pouvaient se procurer dans les années 1979-1981.

Malgré certaines embellies conjoncturelles (coton, café, cacao, pétrole...), le pouvoir d'achat des pays producteurs de matières premières – y compris ceux de l'OPEP – s'est donc fortement dégradé, et les écarts de revenu entre pays riches et pays pauvres, qui auraient besoin des recettes d'exportation pour leur développement, se sont accrus. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agroalimentaire commerce énergie - Les sources d'énergie industrielles - Les combustibles fossiles exportation minerai OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pétrole recyclage - 1.ÉCOLOGIE ressources naturelles roches - Les roches et l'homme Les livres matière première, page 3093, volume 6. »

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