Devoir de Philosophie

Matisse Henri, 1869-1954, né au Cateau-Cambrésis (Nord), peintre français.

Publié le 09/11/2013

Extrait du document

matisse
Matisse Henri, 1869-1954, né au Cateau-Cambrésis (Nord), peintre français. La formation. Après avoir travaillé chez un avoué, il entreprit sa formation artistique dans l'atelier de Gustave Moreau, avec son ami Albert Marquet, aux Beaux-Arts de Paris. Il peignit d'abord des natures mortes (les Citrons et la bouteille de Schiedam, 1896), avant d'être influencé par les impressionnistes, par Cézanne, par les néo-impressionnistes. Ses tonalités devinrent plus vives dans les paysages qu'il exécuta en Corse, puis à Collioure, ou dans son oeuvre fondatrice conçue à Saint-Tropez, Luxe, calme et volupté (1904). Dès lors, sa personnalité s'affirma, en même temps qu'il affrontait des difficultés matérielles. Il rencontra également Derain, Vlaminck, avec lesquels il exposa au Salon d'automne de 1905, à la suite duquel naquit le mouvement fauve. Le Portrait de Madame Matisse, au visage divisé par une raie verte, avec des taches bleues dans la chevelure, bouleversa toutes les habitudes perceptives acquises depuis l'impressionnisme. Un grand classique. L'art de Matisse avait trouvé sa mesure : sa grande clarté plastique associée à une audace colorée est particulièrement visible dans la Danse (1909-1910), ronde de corps rouges frôlant le sol vert sur un fond bleu où l'arabesque exprime de façon symbolique le mouvement et l'ivresse de la danse. La Porte-fenêtre à Collioure (1914) marque le point extrême de cet art économe en moyens ; le plus grand effet plastique naît d'une simple fenêtre (leitmotiv de son oeuvre) réduite à quatre bandes verticales de ton uni. Après la Première Guerre mondiale, Matisse se fixa à Nice. Ses Odalisques marquent un certain apaisement. Mais il chercha toujours à concilier l'aspect décoratif et la profondeur de l'oeuvre d'art. Il étudia notamment cette contradiction en cherchant l'intégration de la figure dans son environnement (Nu rose, 1935). En 1941, l'artiste subit une importante opération et sortit de cette épreuve avec la sensation d'entamer « une seconde vie ». La décoration de la chapelle du Rosaire des dominicains à Vence (1949-1950), joyau de l'art sacré, et l'invention des gouaches découpées (l'Escargot, 1952) témoignent de sa très grande capacité de renouvellement au soir de sa vie. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Matisse Henri - la Blouse roumaine, page 3095, volume 6 Matisse Henri - le Rêve, page 3095, volume 6 Matisse Henri - la Tristesse du Roi, page 3095, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Armory Show Côte Vermeille fauvisme France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture gravure - Une histoire prestigieuse - Un art à part entière J azz Marquet Albert Moreau Gustave mosaïque - De grandes innovations techniques peinture - Les supports - Le papier et le parchemin salon Vence Les livres Jazz, page 2675, volume 5 Matisse Henri - détail d'un portrait photographique, page 3095, volume 6 Vence, page 5439, volume 10 couleur - L'Atelier (1911), de Matisse, page 1294, volume 3

Liens utiles