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Méliès Georges, 1861-1938, né à Paris, cinéaste français.

Publié le 09/11/2013

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Méliès Georges, 1861-1938, né à Paris, cinéaste français. Avec les frères Lumière, il fut le pionnier incontesté du septième art ; grâce à lui, le cinématographe cessa d'être une simple curiosité scientifique pour devenir un spectacle complet, apte à concurrencer, voire à supplanter les autres formes de représentation en honneur à la fin du XIXe siècle. En même temps, il jeta les bases d'un langage visuel autonome, auquel tous ses successeurs allaient se référer. Méliès avait été l'un des premiers et des plus enthousiastes spectateurs du cinématographe, dès les premières séances du Grand Café, au point de proposer, en 1895, à Antoine Lumière de lui racheter le brevet d'invention de ses films. Devant son refus, il décida de construire son propre appareil de projection et de réaliser ses propres films. Fils de commerçant, caricaturiste, bricoleur, prestidigitateur, homme de spectacle, expert en pyrotechnie, il était déjà propriétaire du théâtre Robert-Houdin (racheté en 1888), où il donnait des représentations pleines de fantaisie. Avec l'intuition de ce qu'allaient devenir l'art et l'industrie du film, il édifia un studio de cinéma (le premier du monde, à Montreuil-sousBois), fonda sa maison de production, la Star-Film, et mit en scène de petites bandes qui connurent aussitôt un vif succès, tant auprès des enfants que des adultes. Un illusionniste de génie. La production de Méliès est étonnamment diversifiée : comiques, films à trucs, scènes de genre, documentaires, actualités reconstituées, grands spectacles, adaptations de classiques de la littérature, du théâtre et même de l'opéra. Il excella surtout dans les sujets féeriques, riches en trucages et en « illusions fantasmagoriques ». Citons, parmi les quelque cinq cents films qu'il tourna entre 1896 et 1912 : Escamotage d'une dame chez Robert Houdin, le Déshabillage impossible, le Manoir du diable, l'Homme à la tête en caoutchouc, Jeanne d'Arc, le Royaume des fées, l'Éruption du Mont-Pelé, le Livre magique, l'Affaire Dreyfus, les Incendiaires, la Damnation de Faust et surtout la série des « voyages imaginaires » : le Voyage dans la Lune (1902), le Voyage à travers l'impossible (1904), les Quatre Cents Farces du diable (1906) et À la conquête du Pôle, l'une de ses dernières grandes productions (1912), dont l'insuccès le ruina. Le génie décoratif de Méliès, son sens prodigieux de la machinerie et sa fantaisie en font à la fois un disciple de Jules Verne et de Gustave Doré, et un précurseur de la science-fiction. Ses films allient de manière paradoxale précision mécanique et bouffonnerie, ingéniosité et funambulisme. Pour Lumière, le cinéma devait donner « l'illusion du réel ». Pour Méliès, il était en quelque sorte le réel de l'illusion. Mais les trouvailles de Méliès furent plagiées sans vergogne par des concurrents peu scrupuleux et ses films, contretypés hors de tout contrôle. Le public, par ailleurs, c ommença à se lasser de ses féeries, rendues caduques par l'évolution du cinéma. La guerre de 1914 porta un coup fatal à cet enchanteur, et, en 1923, ses ateliers et son studio furent mis à l'encan. En 1925, Méliès en fut réduit à tenir un commerce de jouets à la gare Montparnasse. Des amis fidèles l'y retrouvèrent et lui organisèrent une vieillesse décente, à la maison de retraite d'Orly. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Méliès Georges - le Voyage dans la Lune, page 3138, volume 6 Méliès le magicien, page 3138, volume 6 Méliès Georges - les Quatre Cents Forces du diable, page 3138, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alcy (Charlotte Faës, dite Jehanne d') cinéma - L'art - Les pionniers effets spéciaux France - Arts - Cinéma Lumière (les frères) science-fiction - Le cinéma de science-fiction science-fiction - Le cinéma de science-fiction - Introduction Voyage dans la lune (le) Les médias Méliès Georges Les livres Méliès Georges, page 3138, volume 6

« commença à se lasser de ses féeries, rendues caduques par l'évolution du cinéma.

La guerre de 1914 porta un coup fatal à cet enchanteur, et, en 1923, ses ateliers et son studio furent mis à l'encan.

En 1925, Méliès en fut réduit à tenir un commerce de jouets à la gare Montparnasse.

Des amis fidèles l'y retrouvèrent et lui organisèrent une vieillesse décente, à la maison de retraite d'Orly. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Méliès Georges - le Voyage dans la Lune, page 3138, volume 6 Méliès le magicien, page 3138, volume 6 Méliès Georges - les Quatre Cents Forces du diable, page 3138, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alcy (Charlotte Faës, dite Jehanne d') cinéma - L'art - Les pionniers effets spéciaux France - Arts - Cinéma Lumière (les frères) science-fiction - Le cinéma de science-fiction science-fiction - Le cinéma de science-fiction - Introduction Voyage dans la lune (le) Les médias Méliès Georges Les livres Méliès Georges, page 3138, volume 6. »

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