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microbiologie.

Publié le 12/11/2013

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microbiologie. n.f., science biologique qui a pour objet l'étude des micro-organismes végétaux ou animaux. La microbiologie est partie prenante de toutes les activités humaines : médecine, hygiène, agriculture, industries alimentaire, chimique, pharmaceutique, etc. Les multiples secteurs de spécialisation de la microbiologie : bactériologie, mycologie, virologie, protistologie, sont l'objet de recherches fondamentales à visée thérapeutique ou industrielle. La microbiologie, utilisée depuis des temps immémoriaux (pain, vin, fromage, etc.), est, depuis vingt ans, un secteur riche de promesses dans le domaine des biotechnologies

« 2 Quelle est l’origine des germes que l’on observe dans les bouillons » de matière organique laissés à l’air ? Et celle des larves qui naissent dans la viande ? Ces questions ont été au centre d’âpres débats à partir du milieu du XVII e siècle.

Certains pensaient qu’il s’agissait de phénomènes spontanés de génération de formes vivantes élémentaires à partir de matière en putréfaction, tandis que d’autres considéraient ces événements comme le résultat d’un développement de ge rmes préexistants, engendré par l’air.

Cela était à leurs yeux, en effet, la seule façon d’expliquer la génération d’un organisme vivant.

C’est le naturaliste Francesco Redi (1626 -1698) qui comprit le premier ce phénomène .

Il mena une série d’expériences, dont les résultats furent publiés en 1668 et en 1684, pour démontrer la véracité de son hypothèse.

Il prépara huit ampoules remplies de viande.

Il en scella quatre et laissa les autres à l’air.

Dans les ampoules ouvertes se développèrent des larves de mouc he, tandis que dans les ampoules fermées la viande se putréfia, mais sans donner naissance à aucun insecte. Pour prouver que ce n’était par l’absence d’air qui empêchait la génération, Redi répéta l’expérience en couvrant simplement les ampoules d’un morceau de gaze qui, en isolant la viande des mouches, empêchait la ponte des œufs.

On ne trouva pas de larves dans ce cas non plus.

Redi en conclut que, même s’ils étaient invisibles, c’étaient les œufs des mouches qui produisaient les larves.

Presque cent ans plus tard, Lazzaro Spallanzani (1729 - 1799) démontra, par des expériences analogues, l’impossibilité de la génération spontanée d’« infusoir es », les animalcules microscopiques, découverts par van Leeuwenhoeck. Même si la polémique semblait être close, certains considéraient encore que si les germes ne se généraient pas dans les ampoules expérimentales fermées hermétiquement, c’était seulement par manque d’air, la présence de ce dernier étant indispensable pour la manifestation de la vie.

Louis Pasteur mit au point une série d’expériences visant à réfuter définitivement l’hypothèse de la génération spontanée.

C’est ainsi qu’il présenta vers 1860 un mémoire à l’Académie des sciences française, dans lequel il démontra que, si l’on éloigne les germes suspendus dans l’air et que l’on réchauffe les infusions pour détruire d’éventuelles spores déjà présentes, il ne se génère jamais aucune forme de vie, « puisque la vie est germe et le germe est la vie ».

Au demeurant, à la même époque, le triomphe de la théorie cel lulaire, selon laquelle toute cellule provient d’une autre cellule, et la diffusion de la théorie de l’évolution, qui unifie tout le monde des vivants, fournissaient un appui à l’idée qu’il était impossible de générer des êtres vivants autrement qu’à partir d’autres êtres vivants. L’ORIGINE DES MALADIES INFECTIEUSES Bien que l’existence des micro -organismes soit connue depuis longtemps, leur rôle dans de nombreuses maladies des plantes, des animaux et de l’homme n’est connu que depuis la deuxième moitié du XIX e siècle. En 1865, le chirurgien écossais Joseph Lister (1827 -1912), ayant observé que les plaies purulentes étaient infestées de germes, mit au point des techniques de stérilisation conformes aux principes avancés par Pasteur (voir paragraphes précédants).

Ces méthodes démontrèrent leur efficacité et permirent un développement très rapide de la chirurgie, devenant également un formidable banc d’essai contre la théorie de la génération spontanée.

C’est à Louis Pasteur que l’on doit les premières reche rches systématiques sur l’hypothétique origine microbienne de certaines maladies très répandues.

En 1865, le savant commença à étudier la. »

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