microgravité.
Publié le 12/11/2013
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La physiologie humaine en microgravité.
La microgravité perturbe profondément l'organisme humain de nombreuses manières.
Mais l'expérience maintenant acquise a montré que celui-ci peut s'adapter : les différents
troubles passent généralement par une phase de « désordre » maximal avant de
s'estomper en partie : l'organisme atteint un nouvel équilibre, différent de celui qu'on
connaît sur Terre : le volume sanguin se stabilise à une valeur légèrement inférieure à la
normale ; les centres nerveux de l'équilibre atteignent de nouveaux automatismes, etc.
Seules, semble-t-il, les pertes en calcium restent préoccupantes : tout en s'amenuisant,
elles n'atteignent pas un nouvel équilibre, même après plusieurs mois de vol.
Les végétaux en microgravité.
La pousse des végétaux s'organise par rapport à la direction de la pesanteur suivant un
« géotropisme » positif pour les racines, négatif pour les tiges.
On a découvert dans les
cellules à l'extrémité des racines un système qui ressemble à celui qui détecte la position de
la tête chez l'homme : des grains d'amidon (amyloplastes) viennent se déposer
normalement par gravité sur la face inférieure de ces cellules.
Si la racine n'est pas
verticale, le contact de ces grains avec la paroi cellulaire déclenche un mécanisme qui
modifie l'allongement de la racine pour ramener les amyloplastes à leur place normale.
Ce
mode de détection de la verticale ne fonctionne plus en apesanteur, et on observe une
perturbation de la croissance qui n'est d'ailleurs pas limitée aux racines, mais s'étend à
toute la plante. Voir aussi le dossier astronautique .
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
apesanteur
Archimède
astronautique - L'homme dans l'espace - Le rôle du spationaute
astronautique - L'homme dans l'espace - Les surprises de l'apesanteur
gravimétrie
gravitation
lanceurs - Développement et marché.
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