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Millerand, Alexandre

Publié le 22/02/2012

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Homme politique français né à Paris, mort à Versailles (1859-1943). Avocat à Paris, il débuta dans la vie politique comme collaborateur de Clemenceau à La Justice et fut élu député radical de la Seine en 1885. Puis il abandonna le radicalisme pour adhérer au Parti socialiste, prononça à Saint-Mandé en 1896 un retentissant discours qui définissait les conceptions communes à toutes les tendances socialistes, siégea à la Chambre aux côtés de Jaurès, Guesde et Sembat, mais finit par être exclu du Parti en 1905. On le vit ministre du Commerce dans le gouvernement Waldeck-Rousseau en 1899, puis ministre des Travaux publics en 1909, de la Guerre en 1912 et en 1914. Il soutint Joffre contre les commissions parlementaires qui émettaient la prétention de contrôler les armées. Il fut commissaire spécial en Alsace-Lorraine de mars à septembre 1919. Opportuniste et mû davantage par l'ambition que par un idéal, il devint le chef du Bloc national, formation de droite, et se vit confier la présidence du Conseil de janvier à septembre 1920. Il s'opposa aux grèves des cheminots. Il succéda au président de la République, Paul Deschanel. Avant les élections législatives de 1924, il fit, dans un discours du 14 octobre 1923 à Evreux, l'apologie du conservatisme. Lorsque la gauche l'emporta, il se trouva contraint de donner sa démission. Il siégea ensuite comme sénateur de 1925 à 1940.

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