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Mongolie (République de).

Publié le 12/11/2013

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mongolie
Mongolie (République de). anciennement MongolieExtérieure. État de l'Asie du Centre-Est, limité au nord par la Russie et au sud par la Chine. Pays communiste à partir de 1924, la Mongolie a suivi le mouvement de démocratisation de l'ancienne URSS en mettant fin à la dictature de parti unique. Une nouvelle Constitution a été promulguée en 1992. Géographie. L'altitude moyenne de la Mongolie dépasse 1 600 m. On y reconnaît d'une part un vaste ensemble montagneux dans sa moitié occidentale (monts Altaï et monts Khangaï notamment, qui sont des horsts dépassant souvent 4 000 m), et d'autre part un plateau de 1 200 m d'altitude moyenne, dont toute la partie méridionale forme le Gobi, où alternent sables désertiques et cuvettes hydroéoliennes (les « gobis »). L'enclavement entre les immensités chinoises et sibériennes vaut à la Mongolie un des climats les plus continentaux du globe : les températures de juillet atteignent + 40 o C et celles de l'hiver 50 o C, tandis que les précipitations annuelles ne dépassent guère 300 mm hors des massifs les mieux exposés. Les paysages végétaux rendent compte de telles conditions : taïga, prairie et toundra se succèdent en altitude dans les massifs, tandis que la steppe occupe le plateau au nord et à l'est du Gobi. Cette situation explique que l'essentiel du peuplement soit concentré sur le tiers septentrional du territoire, où la capitale Oulan-Bator rassemble le quart de la population totale. Cette population est constituée aux trois quarts de Mongols Khalkhas, bouddhistes lamaïstes, et de minorités (Bouriates, Dörböts et Kazakhs). Le nomadisme pastoral traditionnel (élevage d'ovins et de chevaux), qui a fait la réputation des Mongols, est aujourd'hui largement abandonné ; collectivisation et urbanisation accélérées depuis 1959 ont fait que ce peuple est aujourd'hui fixé pour près de 60 % en zones urbaines. L'élevage, devenu largement sédentaire, occupe le tiers de la population active et porte sur quelque 26 millions de têtes ; ses produits (laine, cuir, viande) constituent de 35 à 40 % des exportations. Les nombreuses ressources minières (lignite de Baga-n?r, cuivre et molybdène d'Erdenet, argent, plomb, tungstène, etc.) sont également exportées. Jusqu'à une date récente, l'économie mongole était restée essentiellement dépendante de l'Union soviétique, à qui la Mongolie devait en 1990 près de 15 milliards de dollars, soit un quotient par habitant figurant parmi les plus élevés du monde. Aujourd'hui, la quasi-totalité de l'appareil de production a été privatisée, mais l'industrie se trouve privée de matières premières. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Mongolie (République de) - vue d'Oulan-Bator, page 3264, volume 6 Mongolie (République de) - le plateau mongol, page 3264, volume 6 Mongolie (République de) - scène quotidienne, page 3265, volume 6 Histoire. Indépendante en 1911, sous le règne de son Bouddha vivant d'Ourga, le Bogdo Gegen, la Mongolie-Extérieure retomba en 1919 sous la coupe chinoise, quatre ans après avoir signé avec la Russie et la Chine le traité de Kiakhta qui garantissait son autonomie. Jusqu'en 1921, les partisans de la révolution soviétique, conduite par Tchoibalsan, s'opposèrent d'abord aux troupes chinoises, puis aux troupes contre-révolutionnaires du baron blanc Ungern von Sternberg, appuyé par les Japonais. Libéré par l'armée Rouge, le peuple mongol éclata en trois unités distinctes. Les tribus du Sud restèrent attachées à la Chine, certaines tribus du Nord furent intégrées à l'URSS et, en 1924, à la mort du Bogdo Gegen, fut proclamée la première démocratie populaire, la République populaire de Mongolie, dotée d'une Constitution calquée sur la Constitution russe de 1918. L'ancienne capitale Ourga reçut le nom d'Oulan-Bator (ou Ulaan Baatar, « le Héros rouge »). Dirigée par Tchoibalsan, la République de Mongolie choisit la voie d'un socialisme très fortement influencé et soutenu par l'Union soviétique. En dépit de la résistance de l'ancienne aristocratie et des grands monastères lamaïques dans les années trente, la socialisation des moyens de production (le cheptel) fut peu à peu mise en place. L'aide soviétique permit en outre de résister à l'invasion japonaise de 1939. Engagée à partir de 1948 sur la voie de la planification quinquennale, la Mongolie resta naturellement, malgré la mort de Tchoibalsan en 1952, aux côtés de l'URSS lors de la rupture sino-soviétique de 1961. Membre de l'ONU en 1961 et intégrée aux structures du Comecon en 1962, la Mongolie contemporaine n'a pu, malgré l'importance de l'assistance soviétique et ses richesses minières, surmonter le handicap de son sous-peuplement. De 1953 à 1984, le pays fut dirigé par Youmjaguine Tsedenbal, qui tenta de revaloriser la culture mongole et engagea une planification quinquennale. Son successeur, le président Jambyn Batmönkh, fidèle à Moscou, se fit, en 1987, le porte-parole de la perestroïka, qui se traduisit en premier lieu par une libéralisation culturelle. En 1989, la création de l'Union démocratique puis la fondation du parti démocratique mongol ont été accompagnées de bouleversements politiques comparables à ceux des démocraties populaires de l'Est : grèves, manifestations, abolition du rôle dirigeant du parti communiste, introduction du multipartisme et retour aux traditions nationales. En 1990, l'opposition a fait son entrée au Parlement, mais les néo-communistes du Parti populaire révolutionnaire mongol y détiennent la majorité des sièges. Élu au suffrage universel en 1993, le président Otchirbat en est également membre. Voir aussi Mongols. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Altaï Asie COMECON Gobi Ienisseï Kalmouks Khitans Mongolie Mongols Oulan-Bator Tchoibalsan Khorloguine Les médias Mongolie (République de) - carte physique Mongolie (République de) - tableau en bref Mongolie (République de) - tableau en chiffres Asie - carte politique Les livres ethnomusicologie - monastère lamaïste de Tzun, à Oulan Bator, en Mongolie, page 1779, volume 4
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« avec la Russie et la Chine le traité de Kiakhta qui garantissait son autonomie.

Jusqu'en 1921, les partisans de la révolution soviétique, conduite par Tchoibalsan, s'opposèrent d'abord aux troupes chinoises, puis aux troupes contre-révolutionnaires du baron blanc Ungern von Sternberg, appuyé par les Japonais.

Libéré par l'armée Rouge, le peuple mongol éclata en trois unités distinctes.

Les tribus du Sud restèrent attachées à la Chine, certaines tribus du Nord furent intégrées à l'URSS et, en 1924, à la mort du Bogdo Gegen, fut proclamée la première démocratie populaire, la République populaire de Mongolie, dotée d'une Constitution calquée sur la Constitution russe de 1918.

L'ancienne capitale Ourga reçut le nom d'Oulan-Bator (ou Ulaan Baatar, « le Héros rouge »).

Dirigée par Tchoibalsan, la République de Mongolie choisit la voie d'un socialisme très fortement influencé et soutenu par l'Union soviétique.

En dépit de la résistance de l'ancienne aristocratie et des grands monastères lamaïques dans les années trente, la socialisation des moyens de production (le cheptel) fut peu à peu mise en place.

L'aide soviétique permit en outre de résister à l'invasion japonaise de 1939.

Engagée à partir de 1948 sur la voie de la planification quinquennale, la Mongolie resta naturellement, malgré la mort de Tchoibalsan en 1952, aux côtés de l'URSS lors de la rupture sino-soviétique de 1961. Membre de l'ONU en 1961 et intégrée aux structures du Comecon en 1962, la Mongolie contemporaine n'a pu, malgré l'importance de l'assistance soviétique et ses richesses minières, surmonter le handicap de son sous-peuplement.

De 1953 à 1984, le pays fut dirigé par Youmjaguine Tsedenbal, qui tenta de revaloriser la culture mongole et engagea une planification quinquennale.

Son successeur, le président Jambyn Batmönkh, fidèle à Moscou, se fit, en 1987, le porte-parole de la perestroïka , qui se traduisit en premier lieu par une libéralisation culturelle.

En 1989, la création de l'Union démocratique puis la fondation du parti démocratique mongol ont été accompagnées de bouleversements politiques comparables à ceux des démocraties populaires de l'Est : grèves, manifestations, abolition du rôle dirigeant du parti communiste, introduction du multipartisme et retour aux traditions nationales.

En 1990, l'opposition a fait son entrée au Parlement, mais les néo-communistes du Parti populaire révolutionnaire mongol y détiennent la majorité des sièges.

Élu au suffrage universel en 1993, le président Otchirbat en est également membre.

Voir aussi Mongols . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Altaï Asie COMECON Gobi Ienisseï Kalmouks Khitans Mongolie Mongols Oulan-Bator Tchoibalsan Khorloguine Les médias Mongolie (République de) - carte physique Mongolie (République de) - tableau en bref Mongolie (République de) - tableau en chiffres Asie - carte politique Les livres ethnomusicologie - monastère lamaïste de Tzun, à Oulan Bator, en Mongolie, page 1779, volume 4. »

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