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Mozambique.

Publié le 13/11/2013

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mozambique
Mozambique. en portugais Moçambique. État de la côte sudest de l'Afrique, en bordure du canal de Mozambique. Le Front de libération du Mozambique (FRELIMO) y a exercé une dictature de parti unique à partir de 1975. En novembre 1990, une nouvelle Constitution a été adoptée : elle introduit le multipartisme et restaure les libertés fondamentales. Géographie. Le socle ancien forme les hauts plateaux de l'intérieur. Sa continuité est rompue par la terminaison méridionale des grands rifts : le lac Malawi est bordé d'un abrupt vigoureux. Des fleuves (Limpopo et surtout Zambèze) l'échancrent d'ouest en est et débouchent sur une large plaine côtière. Très variables selon les lieux, les pluies ne sont jamais très abondantes. Peu densément peuplé et peu urbanisé, le Mozambique est habité par des peuples bantous divers. Les plus importants sont les Makwas islamisés au nord, et les Thongas au sud. Le littoral est imprégné de la civilisation swahilie. L'agriculture vivrière extensive domine, mais des cultures d'exportation sont pratiquées (ou l'étaient) sur les plantations européennes (coton, cocotiers pour la fabrication de coprah, canne à sucre, thé, cajoutiers). Des barrages ont été construits sur le Limpopo et surtout sur le Zambèze (Cabora Bassa) pour l'irrigation et la production d'électricité. Les richesses naturelles sont peu exploitées et les guerres civiles ont entraîné de nombreux déplacements de populations. Des voies ferrées joignent le port de Beira au Malawi et au Zimbabwe, le port de Maputo au Swaziland et à l'Afrique du Sud. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Mozambique - le corridor de Beira, page 3331, volume 6 Mozambique - vue de Maputo, page 3331, volume 6 Histoire. Les migrations bantoues du IIe au VIIe siècle amenèrent dans la région des populations qui maîtrisaient la métallurgie du fer, de l'or et du cuivre. Dès les Xe -XIe siècles, des comptoirs arabo-swahilis, dont Kilwa fut longtemps le plus florissant, s'établirent sur les côtes, drainant ces métaux vers l'Arabie et l'Inde. La culture swahilie, mi-arabe, mi-bantoue, les caractérisait. L'un de ces comptoirs, Mozambique, donna son nom au pays. À l'intérieur, en 1425, fut fondé le riche État du Monomotapa, dont le Mozambique faisait partie. Découvert en 1498 par Vasco de Gama, le pays devint en 1505 colonie portugaise. En 1752, un accord fixa au cap Delgado la frontière avec le sultan de Zanzibar. Les Portugais imposèrent un tribut sur les marchandises, nouèrent des liens économiques avec les Lundas de l'intérieur. L'exploitation agricole débuta, et les métis afro-portugais, les prazeiros, reçurent en concession de grands domaines. Touché au début du XIXe siècle par les contrecoups de l'expansion zouloue, l'intérieur du pays fut exploré par Serpa Pinto en 1877. Dès 1869, l'abolition de la traite avait affecté les peuples négriers, tels les Yaos du lac Nyassa. En 1891, un traité signé entre Britanniques et Portugais fixa définitivement les frontières du pays, mais la pacification n'était pas pour autant achevée, et de 1896 à 1906 eurent lieu de nombreuses batailles contre les Africains qui résistaient à l'armée coloniale. Le Mozambique était alors dirigé par un gouverneur général et le développement d'une grande partie du territoire était confié à trois compagnies : la Compagnie du Mozambique, la Compagnie du Nyassa et la Compagnie du Zambèze. En 1951, le Mozambique devint province portugaise d'outre-mer. Il connaissait de graves problèmes économiques et ses travailleurs émigraient en Afrique du Sud. Les Noirs étaient encore soumis à l'exploitation des colons portugais, qui imposaient le travail forcé dans les plantations et sur les chantiers. En 1962 fut créé le Front de libération du Mozambique (FRELIMO), dirigé par Eduardo Mondlane, et la guerre de libération débuta en 1964. Après l'indépendance, obtenue en juin 1975, les dirigeants - le président Samora Machel (1975-1986), puis son successeur Joaquim Chissano - choisirent une voie socialiste, nationalisant les secteurs clés de l'économie. L'aide soviétique, cubaine et est-allemande fut massive. Ces options radicales conduisirent à une guerre larvée contre la Rhodésie et l'Afrique du Sud. Le traité de non-agression conclu en 1984 n'empêcha pas cette dernière de continuer à financer la guérilla d'opposition de la RENAMO (Résistance nationale mozambicaine), qui mena plusieurs offensives après 1985. La guerre civile a paralysé le pays, faisant plus d'un million de morts, et la famine de 1986 a rendu la situation plus difficile encore. En 1989, le congrès du FRELIMO a décidé l'abandon de la référence marxiste-léniniste et s'est prononcé en faveur d'une libéralisation de l'économie. En 1992, enfin, un accord, signé à Rome, a instauré le cessez le-feu, permettant que se tiennent, en 1994, des élections pluralistes ; le président Chissano a alors été élu au suffrage universel. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Portugal - Histoire - Le Portugal des découvertes Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Indien (océan) Mozambique (canal de) Portugal - Histoire révolution des OEillets Sofala Swahilis Zambèze Zimbabwe Les médias Mozambique Mozambique Mozambique Afrique - carte carte physique tableau en bref tableau en chiffres politique
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« les contrecoups de l'expansion zouloue, l'intérieur du pays fut exploré par Serpa Pinto en 1877.

Dès 1869, l'abolition de la traite avait affecté les peuples négriers, tels les Yaos du lac Nyassa.

En 1891, un traité signé entre Britanniques et Portugais fixa définitivement les frontières du pays, mais la pacification n'était pas pour autant achevée, et de 1896 à 1906 eurent lieu de nombreuses batailles contre les Africains qui résistaient à l'armée coloniale. Le Mozambique était alors dirigé par un gouverneur général et le développement d'une grande partie du territoire était confié à trois compagnies : la Compagnie du Mozambique, la Compagnie du Nyassa et la Compagnie du Zambèze.

En 1951, le Mozambique devint province portugaise d'outre-mer.

Il connaissait de graves problèmes économiques et ses travailleurs émigraient en Afrique du Sud.

Les Noirs étaient encore soumis à l'exploitation des colons portugais, qui imposaient le travail forcé dans les plantations et sur les chantiers.

En 1962 fut créé le Front de libération du Mozambique (FRELIMO), dirigé par Eduardo Mondlane, et la guerre de libération débuta en 1964.

Après l'indépendance, obtenue en juin 1975, les dirigeants – le président Samora Machel (1975-1986), puis son successeur Joaquim Chissano – choisirent une voie socialiste, nationalisant les secteurs clés de l'économie.

L'aide soviétique, cubaine et est-allemande fut massive.

Ces options radicales conduisirent à une guerre larvée contre la Rhodésie et l'Afrique du Sud.

Le traité de non-agression conclu en 1984 n'empêcha pas cette dernière de continuer à financer la guérilla d'opposition de la RENAMO (Résistance nationale mozambicaine), qui mena plusieurs offensives après 1985.

La guerre civile a paralysé le pays, faisant plus d'un million de morts, et la famine de 1986 a rendu la situation plus difficile encore.

En 1989, le congrès du FRELIMO a décidé l'abandon de la référence marxiste-léniniste et s'est prononcé en faveur d'une libéralisation de l'économie.

En 1992, enfin, un accord, signé à Rome, a instauré le cessez le-feu, permettant que se tiennent, en 1994, des élections pluralistes ; le président Chissano a alors été élu au suffrage universel. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Portugal - Histoire - Le Portugal des découvertes Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Indien (océan) Mozambique (canal de) Portugal - Histoire révolution des Œillets Sofala Swahilis Zambèze Zimbabwe Les médias Mozambique - carte physique Mozambique - tableau en bref Mozambique - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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