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muscle.

Publié le 15/11/2013

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muscle. n.m., organe actif du mouvement chez les animaux et les hommes. En se contractant, les muscles déplacent les leviers osseux sur lesquels ils s'insèrent (par exemple le biceps) ou rétrécissent les cavités dont ils tapissent les parois (par exemple le coeur). On distingue les muscles rouges, ou striés, obéissant à la volonté, innervés par le système nerveux cérébro-spinal ; le muscle cardiaque, strié, mais n'obéissant pas à la volonté ; les muscles lisses, n'obéissant pas à la volonté, innervés par le système sympathique et parasympathique. L'ensemble des muscles représente les deux tiers du poids du corps. Voir dessins pages suivantes. L'anatomie des muscles. Les muscles striés sont les muscles de la vie de relation. Ils ont souvent la forme d'un fuseau, avec un ventre charnu interposé entre deux tendons fixés en général sur le squelette. Mais le corps musculaire peut être en nappe, en éventail (pectoraux), former une bague autour d'un viscère creux (sphincters), un anneau circulaire (bouche, paupière). La fibre musculaire, élément du muscle, est une cellule géante (4 cm) comportant plusieurs noyaux disséminés à la périphérie. Le cytoplasme est différencié en fibrilles musculaires parallèles, constituées d'une succession de disques sombres contractiles et de disques clairs élastiques. Les disques de même nature se trouvent au même niveau dans toutes les fibrilles de la fibre : d'où l'aspect strié. Chaque fibre reçoit une fibre nerveuse constituant le nerf moteur ; celui-ci aboutit à la plaque motrice, épanouissement du cylindraxe de la fibre nerveuse qui se met en contact direct avec la fibre musculaire. Le muscle strié est formé de 75 % d'eau, de 21 % de protéines (myosine), de composés azotés et phosphorés (0,5 %), de glucides, notamment de glycogène (1 %), d'acide lactique (0,02 %), de sels minéraux. La fibre musculaire est colorée en rouge par un pigment voisin de l'hémoglobine, la myoglobine. Le muscle cardiaque est constitué de fibres ramifiées, richement anastomosées les unes aux autres en forme de réseau et séparées par du tissu conjonctif. Les muscles lisses sont, d'une façon générale, des muscles viscéraux : parois du tissu digestif, vessie, artères, utérus... La fibre musculaire lisse, élément fondamental du tissu musculaire lisse, est une grande cellule en fuseau, contenant un seul noyau et des fibrilles peu différenciées. La fibre nerveuse s'y termine d'une façon mal précisée : réseaux, boutons. Complétez votre recherche en consultant : Les livres muscle - les principaux groupes musculaires, page 3342, volume 6 muscle - structure d'un muscle, page 3343, volume 6 La physiologie des muscles. Les muscles striés ont quatre propriétés fondamentales : élasticité, excitabilité, contractilité, tonicité. L'élasticité réside dans les disques clairs. Elle atténue la brusquerie des contractions, disparaît après la mort. Le muscle reprend après traction sa dimension primitive avec une certaine lenteur. On caractérise l'excitabilité par le fait que le muscle répond par une contraction aux excitants mécaniques (chocs, piqûres), thermiques, chimiques (adrénaline), électriques. À l'ouverture et à la fermeture du circuit d'excitation, le muscle excité répond. Une certaine intensité minimale est nécessaire (seuil de l'excitation), ainsi qu'une certaine durée d'excitation. La contractilité a son siège dans les disques sombres. La contraction est rapide, le muscle se raccourcit, se gonfle sans changer de volume. On étudie la contraction musculaire au moyen du myographe. À une excitation, le muscle répond par la secousse musculaire ; à plusieurs excitations rapprochées, par le tétanos physiologique. La contraction musculaire est un travail, le muscle utilisant huit fois plus d'oxygène qu'au repos, du phosphagène et du glycogène. Le travail musculaire s'accompagne d'élévation de température contre laquelle l'organisme lutte spontanément par la transpiration et l'évaporation de la sueur. Le travail musculaire fatigue le muscle, qui se gorge de résidus parmi lesquels l'acide lactique occupe la première place. La tonicité est un phénomène vital, sous la dépendance du système nerveux, qui fait que le muscle, même au repos, n'est pas totalement flasque. Les muscles lisses ont les mêmes propriétés générales que les muscles striés. Ils se contractent par voie réflexe et sont commandés par les nerfs végétatifs. La contraction du muscle lisse, après un long temps perdu (de 0,4 à 0,8 seconde), a, elle, une durée plus longue (plusieurs secondes) que celle du muscle strié. Elle se propage souvent de proche en proche (mouvements péristaltiques). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - Le réflexe musculaire Le rôle des muscles. Par leurs contractions, les muscles lisses et circulaires des parois de l'intestin et des petites artères déterminent des rétrécissements annulaires qui permettent, dans le cas de la paroi intestinale, la progression des aliments ; dans le cas des petites artères, la réduction de la circulation sanguine. Les muscles striés permettent des mouvements complexes dus à l'action combinée de muscles antagonistes : les fléchisseurs (biceps brachial) et les extenseurs (triceps brachial). C'est ainsi que la station verticale est due à la contraction permanente de divers muscles (mollet, cuisse, fessiers, abdominaux, dorsaux) et que la marche, qui n'est qu'une suite de chutes évitées, met en jeu toute une série de muscles. Complétez votre recherche en consultant : Les livres muscle - les muscles antagonistes, page 3343, volume 6 La pathologie des muscles. La myopathie est le terme générique désignant diverses maladies musculaires se manifestant schématiquement par des anomalies de la contraction. Il s'agit de maladies héréditaires transmises sous le mode récessif. La plus fréquente est la myopathie de Duchenne de Boulogne, durant laquelle chaque contraction musculaire épuise le muscle. Le sujet qui en est atteint est donc immédiatement et considérablement « fatigable ». Les garçons sont plus touchés que les filles. La rupture musculaire est une déchirure plus ou moins importante d'un muscle à l'occasion d'un mouvement violent, d'une contraction brusque et incoordonnée. C'est un accident très douloureux, mais bénin, qui guérit souvent spontanément en quelques jours ou semaines. Une rupture musculaire peut n'intéresser que quelques fibres. En cas de rupture totale, l'intervention chirurgicale s'impose. Elle atteint surtout les muscles longs. On la désigne familièrement sous le nom de claquage. Les crampes sont des contractions violentes, brutales, incontrôlables et douloureuses d'un ou de plusieurs muscles. Souvent banales, elles peuvent être le signe de diverses maladies, neurologiques par exemple. Voir aussi le Transvisuel homme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biceps coeur couturier fibrillation fibrine motricité myasthénie myocardiopathie myofibrille myopathie myosite m yotome sphincter système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - La motricité système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - Le réflexe musculaire vertébrés - L'anatomie fonctionnelle - Le squelette et la musculature

« excitants mécaniques (chocs, piqûres), thermiques, chimiques (adrénaline), électriques.

À l'ouverture et à la fermeture du circuit d'excitation, le muscle excité répond.

Une certaine intensité minimale est nécessaire (seuil de l'excitation), ainsi qu'une certaine durée d'excitation. La contractilité a son siège dans les disques sombres.

La contraction est rapide, le muscle se raccourcit, se gonfle sans changer de volume.

On étudie la contraction musculaire au moyen du myographe.

À une excitation, le muscle répond par la secousse musculaire ; à plusieurs excitations rapprochées, par le tétanos physiologique.

La contraction musculaire est un travail, le muscle utilisant huit fois plus d'oxygène qu'au repos, du phosphagène et du glycogène.

Le travail musculaire s'accompagne d'élévation de température contre laquelle l'organisme lutte spontanément par la transpiration et l'évaporation de la sueur.

Le travail musculaire fatigue le muscle, qui se gorge de résidus parmi lesquels l'acide lactique occupe la première place. La tonicité est un phénomène vital, sous la dépendance du système nerveux, qui fait que le muscle, même au repos, n'est pas totalement flasque. Les muscles lisses ont les mêmes propriétés générales que les muscles striés.

Ils se contractent par voie réflexe et sont commandés par les nerfs végétatifs.

La contraction du muscle lisse, après un long temps perdu (de 0,4 à 0,8 seconde), a, elle, une durée plus longue (plusieurs secondes) que celle du muscle strié.

Elle se propage souvent de proche en proche (mouvements péristaltiques). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - Le réflexe musculaire Le rôle des muscles. Par leurs contractions, les muscles lisses et circulaires des parois de l'intestin et des petites artères déterminent des rétrécissements annulaires qui permettent, dans le cas de la paroi intestinale, la progression des aliments ; dans le cas des petites artères, la réduction de la circulation sanguine. Les muscles striés permettent des mouvements complexes dus à l'action combinée de muscles antagonistes : les fléchisseurs (biceps brachial) et les extenseurs (triceps brachial). C'est ainsi que la station verticale est due à la contraction permanente de divers muscles (mollet, cuisse, fessiers, abdominaux, dorsaux) et que la marche, qui n'est qu'une suite de chutes évitées, met en jeu toute une série de muscles. Complétez votre recherche en consultant : Les livres muscle - les muscles antagonistes, page 3343, volume 6 La pathologie des muscles. La myopathie est le terme générique désignant diverses maladies musculaires se manifestant schématiquement par des anomalies de la contraction.

Il s'agit de maladies. »

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