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nô - encyclopédie du théâtre.

Publié le 14/05/2013

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nô - encyclopédie du théâtre. 1 PRÉSENTATION nô, première forme de théâtre japonais, apparue au XIVe siècle sous l'influence de Kan.ami (1333-1384) et surtout de son fils Zeami, qui lui donna sa forme classique, mit en place ses fondements théoriques et écrivit plus de la moitié du répertoire encore joué aujourd'hui. 2 L'HISTOIRE DU THÉÂTRE NÔ 2.1 La naissance du nô Au cours du XIIIe siècle, les formes anciennes du spectacle telles que le sarugaku et le dengaku se complexifient peu à peu, et évoluent vers des spectacles de plus en plus proches du théâtre appelés sarugaku no nô et dengaku no nô. Des quatre troupes spécialisées dans ces arts de rue qui se disputent les plaines de Nara et de Kyoto au début du XIVe siècle, celle de Yusaki Saburo Kiyotsugu, plus connu sous son nom d'artiste Kan.ami, est la plus importante. Une représentation donnée au palais provoque l'enthousiasme du shogun Ashikaga Yoshimitsu, qui prend Kan.ami et son fils Zeami sous sa protection. Les deux hommes conçoivent le nô comme une synthèse élaborée des formes de spectacle préexistantes, affranchie cependant de la plupart de leurs références religieuses. S'inspirant notamment de la danse d'Okina, donnée au cours des fêtes agraires, où un danseur masqué interroge rituellement la divinité, tirant également le meilleur du raffinement du dengaku, de la puissance du sarugaku, de la musique du gagaku, des thèmes de la littérature classique, de l'art de...

« Le nô mêle le chant ou la déclamation à une danse très lente pendant laquelle les pieds de l’acteur, chaussés de tabi (sortes de chaussettes avec gros orteil séparé) restent toujours en contact avec le plancher.

Le mime de l’acteur n’est toujours que suggéré et obéit à des formes fixes (kata) qui expriment des états d’âme précis. 3. 3 Le rôle du masque Le masque du shite est extrêmement important.

Trop petit pour le visage de l’acteur, recouvert par la perruque et percé de trous minuscules qui déforment sa voix, c’est une œuvre d’art unique, sculptée d’une seule pièce et de façon très réaliste, réalisée en bois d’hinoki (cyprès japonais) enduit de pâte de coquillage, généralement laqué et peint. Sur le plan dramatique, le masque permet la prise de distance symbolique du personnage représenté ; sur le plan esthétique, il s’anime dans la lumière des flambeaux, exprimant plus de vie sans doute que le visage impassible du waki ; sur le plan symbolique enfin, il exprime la parcelle religieuse encore présente dans le théâtre nô : « la divinité est dans le masque ». 3. 4 Une journée de nô Le répertoire du nô se compose essentiellement de pièces mettant en scène des héros au destin tragique dont les exploits sont contés dans les œuvres de la littérature classique de l’époque de Heian ou de Kamakura.

Ils ont souffert de l’abandon, de l’exil, de la trahison, aussi leur âme erre-t-elle, dans l’attente de l’apaisement.

Le moine ou le voyageur qui s’endort là où autrefois s’est noué le drame de leur existence leur donne l’occasion, dans son rêve, d’exprimer leur colère, de raconter leur histoire, parfois de libérer leur âme. Une journée traditionnelle de nô s’organise autour de cinq pièces (mettant en scène successivement un dieu, un guerrier, une femme, un personnage réel et un démon) entrecoupées de quatre kyogen, farces burlesques et satiriques destinées à détendre l’atmosphère et à préparer les spectateurs au spectacle suivant. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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