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oeuf. n.m., cellule vivante résultant de la fusion de l'ovule

Publié le 16/11/2013

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oeuf. n.m., cellule vivante résultant de la fusion de l'ovule et du spermatozoïde, à l'issue de la fécondation. L'ovule, ou oeuf vierge, est une cellule vivante, haploïde, environnée de réserves alimentaires et d'enveloppes protectrices ; après formation dans le corps de la femelle, il fait l'objet d'une ponte et d'une fécondation (dans un ordre variable selon les espèces animales). L'oeuf fécondé, ou zygote, donnera un nouvel individu. L'ovaire de la femme pubère contient de 200 000 à 300 000 ovocytes, dont seulement 1 % arriveront à maturité. Les ovocytes de la femme, comme tous ceux des mammifères, sont de petite taille (de 120 à 150 ` m de diamètre chez la femme contre 2 mm de diamètre chez la plupart des amphibiens et des poissons, et plusieurs centimètres chez les oiseaux et les reptiles) ; ce sont des ovocytes bloqués en fin de prophase de la première division réductionnelle (voir méiose). Les ovocytes présentent des potentialités de croissance extrêmement rapide, dues à des facteurs variés : stock d'ADN favorable aux synthèses d'ARN, présence de cellules nourricières chez les invertébrés, de cellules folliculaires chez la plupart des vertébrés (migration de précurseurs de synthèse de macromolécules), intervention chez les amphibiens, les oiseaux et les crustacés de territoires extra-ovariens (hépatocytes) pour constituer les réserves vitellines (vitellogénine). L'enveloppe des ovocytes est toujours formée d'une matrice extracellulaire riche en glycoprotéines et présente de surcroît dans toutes les espèces une couche de matériel protecteur : membrane pellucide chez les mammifères, membrane vitelline chez les autres vertébrés et invertébrés. Des enveloppes complémentaires sont souvent sécrétées par les cellules qui entourent l'ovocyte et constituent une gangue gélatineuse chez les amphibiens, de l'albumine et une coquille dans les « oeufs » d'oiseaux, un chorion résistant autour des ovocytes d'insecte. Les différentes sortes d'oeufs. Elles se déterminent en fonction de la localisation et de l'importance du vitellus. Le vitellus, qui constitue la réserve nutritive de l'oeuf, peut avoir une localisation variable selon les oeufs : il peut être également réparti (oeuf isolécithe), localisé au pôle végétatif (télolécithe) ou situé au centre de l'oeuf (centrolécithe). La proportion de vitellus est la seconde caractéristique de l'oeuf : il est peu abondant (oligolécithe), assez abondant (mésolécithe), très abondant (polylécithe). La caractérisation d'un oeuf par la localisation et la quantité de vitellus est importante parce qu'elle conditionne le déroulement des premières phases (segmentation) de l'embryogenèse. Voir aussi les dossiers embryogenèse et reproduction. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats couvaison embryogenèse embryogenèse - La segmentation et le stade blastula fécondation gamète méiose oiseaux - Anatomie et physiologie ovaire - 2.MÉDECINE oviparité o vocyte ovoviviparité ovule - 2.ZOOLOGIE poissons - Anatomie et physiologie - Les organes reproducteurs reproduction - La reproduction animale - La reproduction sexuée reproduction - La reproduction humaine - Méiose et fécondation, sources de diversité vitellus z ygote Les livres embryogenèse - développement de l'oeuf d'oursin, page 1641, volume 3 embryogenèse - développement de l'oeuf de grenouille, page 1642, volume 3 embryogenèse - mouvements morphogénétiques au cours du développement de l'oeuf de grenouille, page 1643, volume 3 embryogenèse - développement de l'oeuf de poule, page 1644, volume 3 embryogenèse - développement de l'oeuf de mammifère, page 1644, volume 3 oeuf, page 3539, volume 7

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