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offre.

Publié le 16/11/2013

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offre. n.f. 1. DROIT : invitation à conclure un contrat aux conditions indiquées. L'offre est également dénommée pollicitation et peut être adressée soit à une personne déterminée, soit au public (offre faite par voie de presse, commerçant qui met des marchandises à l'étalage). L'acceptation de l'offre rend le contrat parfait, mais tant qu'elle n'est pas intervenue et à moins que l'auteur de l'offre n'ait lui-même fixé un délai pour cette acceptation, l'offre peut être retirée, tout au moins à l'expiration d'un délai raisonnable arbitré par le juge. 2. ÉCONOMIE : comportement des agents désireux de vendre ce qui est échangé sur un marché ; elle s'oppose ainsi à la demande. L'offre d'un bien. Elle émane d'un agent économique qui possède ce bien, généralement l'entreprise qui l'a produit. La théorie marginaliste représente la fonction d'offre comme une relation croissante entre la quantité offerte et le prix. L'explication réside dans l'hypothèse selon laquelle l'utilisation des facteurs de production se fait à rendements décroissants ; ainsi, plus la quantité produite d'un bien s'accroît, et plus le coût de production d'une unité supplémentaire (coût marginal) augmente. En concurrence parfaite, le profit de l'entreprise par unité supplémentaire est la différence entre le prix fixé par le marché et le coût marginal, et il est donc rationnel d'accroître la production tant que cette différence est positive ; le niveau de production d'équilibre est alors celui pour lequel elle s'annule, et la courbe d'offre de la firme (qui décrit la quantité qu'elle offre pour chaque niveau du prix de marché) se confond donc avec la courbe de coût marginal. Comme celle-ci est croissante, la courbe d'offre de la firme l'est aussi ; la courbe d'offre au marché, sommation des courbes d'offre individuelles, est ainsi croissante. L'offre de monnaie et l'offre de travail. Sur ces deux marchés, la détermination de l'offre est particulière. L'offre de monnaie émane du système bancaire, et les économistes l'expliquent de plusieurs façons. Selon les monétaristes, elle est exogène : la banque centrale a les moyens de contrôler la distribution de crédit par les banques commerciales, et elle doit régler l'offre de monnaie de manière à éviter l'inflation. Selon les keynésiens, la banque centrale doit utiliser son pouvoir discrétionnaire d'émission de la monnaie pour stimuler l'activité économique et éviter ainsi les fluctuations conjoncturelles de l'emploi. Pour les postkeynésiens, l'offre de monnaie est endogène : le système bancaire ne peut faire autrement que de l'adapter à la demande (voir le dossier monnaie). L'offre de travail émane des travailleurs, et les économistes l'expliquent de deux façons opposées. Dans l'ancienne tradition classique, mais aussi chez Keynes, les travailleurs n'ont pas d'autre choix, dans une économie salariale, que de vendre leur travail aux entreprises ; l'offre de travail dépend donc du niveau de la population active, et elle peut être supérieure à la demande émanant des entreprises (chômage involontaire). Selon les marginalistes, les travailleurs décident librement d'offrir plus ou moins de travail selon le niveau du taux de salaire, qu'ils comparent à l'utilité marginale du loisir : plus le salaire est élevé, et plus ils renoncent au loisir pour offrir davantage de travail. L'offre globale. Selon la loi de Say, l'offre globale de biens et services suscite une demande qui lui est nécessairement égale, puisque les revenus distribués dans la production conduisent directement ou indirectement à des achats. Contre le keynésianisme, qui attribue les crises globales à une insuffisance de la demande, le courant dit de « l'économie de l'offre » souligne que les crises récentes sont dues à des perturbations du côté de l'offre (comme les chocs pétroliers) et que seule une plus grande concurrence entre les entreprises, qui passe par la déréglementation, permet de les éviter. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bien - 3.ÉCONOMIE coût demande équilibre économique facteurs de production keynésianisme marché marginalisme prix Say Jean-Baptiste valeur marchande

« L'offre de monnaie et l'offre de travail. Sur ces deux marchés, la détermination de l'offre est particulière.

L'offre de monnaie émane du système bancaire, et les économistes l'expliquent de plusieurs façons.

Selon les monétaristes, elle est exogène : la banque centrale a les moyens de contrôler la distribution de crédit par les banques commerciales, et elle doit régler l'offre de monnaie de manière à éviter l'inflation.

Selon les keynésiens, la banque centrale doit utiliser son pouvoir discrétionnaire d'émission de la monnaie pour stimuler l'activité économique et éviter ainsi les fluctuations conjoncturelles de l'emploi.

Pour les postkeynésiens, l'offre de monnaie est endogène : le système bancaire ne peut faire autrement que de l'adapter à la demande ( voir le dossier monnaie ).

L'offre de travail émane des travailleurs, et les économistes l'expliquent de deux façons opposées.

Dans l'ancienne tradition classique, mais aussi chez Keynes, les travailleurs n'ont pas d'autre choix, dans une économie salariale, que de vendre leur travail aux entreprises ; l'offre de travail dépend donc du niveau de la population active, et elle peut être supérieure à la demande émanant des entreprises (chômage involontaire).

Selon les marginalistes, les travailleurs décident librement d'offrir plus ou moins de travail selon le niveau du taux de salaire, qu'ils comparent à l'utilité marginale du loisir : plus le salaire est élevé, et plus ils renoncent au loisir pour offrir davantage de travail. L'offre globale. Selon la loi de Say, l'offre globale de biens et services suscite une demande qui lui est nécessairement égale, puisque les revenus distribués dans la production conduisent directement ou indirectement à des achats.

Contre le keynésianisme, qui attribue les crises globales à une insuffisance de la demande, le courant dit de « l'économie de l'offre » souligne que les crises récentes sont dues à des perturbations du côté de l'offre (comme les chocs pétroliers) et que seule une plus grande concurrence entre les entreprises, qui passe par la déréglementation, permet de les éviter. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bien - 3.ÉCONOMIE coût demande équilibre économique facteurs de production keynésianisme marché marginalisme prix Say Jean-Baptiste valeur marchande. »

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