Orne (61). département français, l'un des trois qui composent la Région Basse-Normandie, tout au sud de celle-ci. Le département de l'Orne n'offre pas une unité très marquée, sinon celle de ses paysages. Son chef-lieu, Alençon, est très excentré, et l'armature dispersée des petites villes n'est pas très puissante dans un milieu resté très rural avec une densité démographique faible. Le cadre physique. Du fait de leur altitude relative (417 m au signal d'Écouves), les collines de Normandie et les collines du Perche constituent une région pluvieuse et une zone de dispersion de nombreuses rivières (Orne et Risle vers la baie de la Seine, Huisne, Sarthe, Mayenne vers le bassin de la Loire). À l'ouest, les hauteurs du Bocage normand, qui dominent le fragment oriental du Massif armoricain, sont formées de barres de granite et de grès d'orientation est-ouest, recouvertes de belles forêts (Andaine), parfois de landes. Les vallées s'y enfoncent par endroits en gorges pittoresques (Suisse normande). Dans la marqueterie du bocage, les prairies dominent, malgré le regain des labours. La partie est du département (du pays d'Auge au Perche) est constituée de plateaux sédimentaires aux paysages également bocagers et verdoyants, avec de belles forêts (Réno-Valdieu). Les collines confuses du Perche atteignent 320 m d'altitude. Au centre, une région plus basse forme une sorte de couloir où le semi-bocage laisse parfois place aux champs ouverts, plus propices aux labours : ce sont les campagnes d'Argentan et d'Alençon, favorables aux communications nord-sud. Population et vie économique. Dans l'ensemble, l'Orne est un département peu peuplé, pays d'élevage bovin, mais où une place originale est accordée à l'élevage des chevaux de selle et de course (haras du Pin), et à celui des percherons. Le dépeuplement rural y est parfois sensible. Un peu à l'écart des grandes voies de communication est-ouest, l'Orne, bénéficiant d'un environnement protégé (parc naturel Normandie-Maine) échappe au tourisme de masse. Le tourisme de séjour joue un rôle important dans le Perche, les pays d'Ouche et d'Auge, zones de résidences secondaires des Parisiens, ou à Bagnoles-de-l'Orne, station thermale réputée. Le tourisme itinérant s'organise autour d'un réseau de petites villes pittoresques comme Domfront et Bellême en site défensif, Mortagne-au-Perche ou Sées, cité épiscopale, et d'un riche patrimoine de châteaux et manoirs (Carrouges). Les anciens petits centres textiles ou métallurgiques (Flers, Condé-sur-Noireau, etc.) ont vu leur industrie profondément modifiée par le développement d'activités nouvelles telles que le petit appareillage électrique et mécanique, particulièrement représenté à Argentan et Alençon, la chimie à L'Aigle, les accessoires automobiles à Athis-de-l'Orne, la plasturgie (Flers, La Ferté-Macé). Le chef-lieu du département de l'Orne, Alençon, devient lui-même un centre important de plasturgie avec un embryon d'enseignement supérieur ; la ville se trouve de plus en plus dans l'aire d'influence du Mans, important foyer industriel, mais le département reste avant tout fidèle à une tradition de culture et de gastronomie. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Alençon - la maison d'Ozé, page 126, volume 1 Orne (61) - Saint-Céneri-le-Gérei, page 3629, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aigle (L') Alençon Auge (pays d') Écouves (forêt d') Normandie (Basse-) Perche Les médias Orne (61) - carte physique Orne (61) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions
