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Palestine.

Publié le 18/11/2013

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palestine
Palestine. territoire du Proche-Orient. L'appellation de Palestine, du grec Palaistina, « pays des Philistins », apparaît chez Hérodote au Ve siècle avant J.-C. Originellement, elle désigne la seule région de Gaza où était établi un « peuple de la mer », les Philistins. Au sens large, elle comprend les territoires situés à l'est et à l'ouest du Jourdain, et, au sens étroit, les seuls territoires de l'ouest, également connus sous les noms de terre de Canaan, Judée, terre d'Israël ou Terre sainte. L'Antiquité. Occupée dès le paléolithique, la Palestine connut une civilisation urbaine au début du IIIe millénaire. La présence cananéenne est attestée à partir du IIe millénaire. Soumis à la domination égyptienne du XVe au XIIIe siècle avant J.-C., les Cananéens furent refoulés vers 1200 avant J.-C. par les Hébreux, puis, sur une partie du territoire, par les Philistins. Un royaume hébreu fut créé vers 1020, qui se scinda un siècle plus tard en deux royaumes, Juda et Israël, avant de tomber sous les suzerainetés assyrienne au VIIIe siècle, babylonienne au début du VIe siècle, puis perse en 538 avant J.-C. Conquis par Alexandre en 332 avant J.-C., le pays fut ensuite disputé entre les Ptolémées d'Égypte et les Séleucides de Syrie, et revint à ces derniers jusqu'en 167 avant J.-C., époque à laquelle les Juifs recouvrèrent leur indépendance dans le cadre du royaume asmonéen, qui dura jusqu'en 63 avant J.-C. Par la suite, vassal de l'Empire romain, le pays fut transformé en province romaine de Judée en 6 après J.-C., mais, à la suite d'une révolte, le Temple de Jérusalem fut détruit en l'an 70 par les troupes de Titus. Après la répression qui suivit la révolte de Bar-Kokheba sous Hadrien (132-135), les Romains donnèrent à la Judée le nom de Palaestina, et la divisèrent au IVe siècle en trois provinces. La Palestine épousa dès lors les destinées de l'Orient romain et fut, aux VIe et VIIe siècles, l'un des enjeux de la lutte entre Byzance et la Perse sassanide. Profondément christianisée alors que les Juifs se dispersaient dans le reste du monde (la « diaspora »), elle fut l'objet des sollicitudes des empereurs chrétiens, qui y bâtirent de nombreux monuments religieux. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Assyrie - Histoire - L'époque néo-assyrienne Israël - Histoire - Les dominations grecque et romaine Israël - Histoire - Les temps bibliques Syrie - Histoire - De l'empire d'Alexandre à la conquête arabe Des Arabes au mandat britannique. Au VIIe siècle, la région fut conquise par les Arabes. Les croisés, qui s'emparèrent d'elle en 1099 et se fixèrent au moins sur la bande côtière jusqu'en 1260, reprirent l'appellation de Palestine, tombée en désuétude. Ils furent chassés de la région en 1291 par les mamelouks turcs, qui s'y maintinrent jusqu'en 1517, date à laquelle la Palestine fut intégrée à l'Empire ottoman pour quatre siècles. C'est à la fin du XIXe siècle que l'on vit se développer dans les milieux juifs de l'Europe orientale un mouvement de retour à Sion (d'où le nom de sionisme qui lui fut donné). La communauté juive de Palestine tripla entre 1880 et 1914. Pour obtenir l'aide des Arabes contre les Ottomans au cours de la Première Guerre mondiale, les Britanniques promirent au chérif de La Mecque, Hussein ibn 'Al?, la création d'un vaste royaume arabe englobant, avec la Palestine, l'Arabie, la Syrie et l'Irak. Mais, en 1916, la Grande-Bretagne et la France conclurent des accords secrets (les accords SykesPicot) selon lesquels les deux puissances européennes devaient se partager ces territoires du Proche-Orient et soumettre la Palestine à une administration internationale. Toutefois, la Grande-Bretagne réussit à se faire attribuer un mandat de la Société des Nations (SDN) sur la Palestine en 1920. Entre-temps, elle avait promis aux Juifs, par la déclaration Balfour (1917), de favoriser en Palestine « l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif ». La SDN confirma en 1922 cette promesse, mais exclut de son champ d'application la rive orientale du Jourdain, où les Britanniques créèrent en 1923 l'émirat de Transjordanie pour la famille hachémite. À la suite des émeutes antijuives de 1921 et de 1929, puis de la révolte arabe de 1936, Londres convoqua une commission d'enquête qui conclut à la nécessité d'un partage de la Palestine. La solution fut cependant renvoyée à plus tard, et, soucieux de se concilier l'opinion arabe à la veille d'une guerre imminente, les Britanniques publièrent en 1939 un Livre blanc limitant l'immigration juive en Terre sainte. Dès lors, un terrorisme juif se développa et atteignit son paroxysme après 1945. Mais la révélation des massacres perpétrés par les nazis sur les populations juives dans les camps de concentration rendant intolérable toute répression contre les juifs en Palestine, la GrandeBretagne ne s'opposa guère à l'immigration illégale (épisode du bateau Exodus en 1947) et aux actions terroristes sionistes qui contraignirent 300 000 Arabes à fuir avant l'indépendance. Le 29 novembre 1947, l'ONU adopta un plan de partage prévoyant la création de deux États, l'un juif, l'autre arabe, ainsi que l'internationalisation de Jérusalem sous le contrôle des Nations unies. Les Juifs adoptèrent ce plan qui leur allouait 55 % du territoire de la Palestine et proclamèrent l'indépendance de l'État d'Israël le 14 mai 1948. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Israël - Histoire - La déclaration Balfour et le mandat britannique Israël - Histoire - Le sionisme Israël - Histoire - Les dominations grecque et romaine Deux nations sur une même terre. Dès le 15 mai 1948, jour du départ des Britanniques, les troupes arabes (Égypte, Irak, Liban, Syrie, Transjordanie) déclenchèrent une attaque contre le nouvel État. Les succès militaires permirent à Israël d'annexer Jérusalem-Ouest ainsi que la totalité de la Galilée et du Néguev en janvier 1949. Près d'un million d'Arabes palestiniens se réfugièrent dans les pays arabes voisins, ainsi qu'en Cisjordanie et à Gaza, où ils furent rassemblés dans des camps sous le contrôle de l'ONU. Seuls deux territoires palestiniens échappèrent à Israël : la bande de Gaza et la Cisjordanie. La première fut occupée par l'Égypte ; la seconde, annexée par la Transjordanie (qui adopta alors le nom de Jordanie), en sorte que les États arabes voisins ne permirent pas l'éclosion d'une Palestine indépendante. La guerre israéloarabe de 1956 n'eut pas d'incidence sur l'attribution des territoires palestiniens. En 1964 fut créée l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP), fédération de divers mouvements de guérilla palestiniens dirigés contre l'État d'Israël et dont Yasser 'Araf?t allait devenir la figure la plus connue. Peu après, la guerre des Six Jours, en 1967, permit aux Israéliens d'occuper la Cisjordanie et la bande de Gaza, qui étaient peuplées de plus d'un million de Palestiniens, ainsi que Jérusalem-Est et le Golan. Le Conseil de sécurité de l'ONU adopta la résolution 242, par laquelle il demandait à Israël de se retirer des territoires occupés et recommandait d'arriver à une paix juste et durable dans des frontières sûres et reconnues. La lutte palestinienne s'intensifia alors et recourut de plus en plus au terrorisme international, que la dureté de l'occupation israélienne parut justifier aux yeux de certains mouvements d'extrême gauche occidentaux, et qui fut en partie soutenu par l'URSS. La guerre du Kippour, déclenchée à l'initiative de l'Égypte en 1973, aboutit finalement à une paix durable entre l'Égypte et Israël. Les accords de Camp David que ces deux pays conclurent en 1978 prévoyaient l'octroi d'une autonomie palestinienne en Cisjordanie et à Gaza. Mais Israël continua sa politique d'implantation juive dans les territoires occupés, tandis que les Palestiniens, réfugiés dans les pays arabes voisins, étaient souvent jugés incontrôlables par les autorités locales. Ainsi, à la suite de la répression antipalestinienne de septembre 1970 en Jordanie (Septembre noir), une partie des forces palestiniennes se réfugia au Liban, contribuant à plonger ce pays dans la guerre civile et à y favoriser des interventions de la Syrie, puis d'Israël. Ces ingérences entraînèrent l'évacuation des camps palestiniens de Beyrouth en 1982, puis du nord du Liban en 1983. L'OLP retrouva pourtant une certaine vitalité fin 1987 grâce à la « guerre des pierres », l'Intifada, menée dans les territoires occupés contre l'armée israélienne. En novembre 1988, l'OLP proclama unilatéralement à Alger un « État de Palestine » et reconnut implicitement Israël en acceptant la résolution 242 des Nations unies. Les Palestiniens, qui étaient en passe d'obtenir une reconnaissance internationale de l'Occident, furent cependant discrédités par leur position pro-irakienne lors de la seconde guerre du Golfe (1991), tandis que leurs divisions sur les modalités de paix avec Israël s'accentuaient. Ils furent cependant invités à participer aux négociations de Madrid, organisées sous l'égide des États-Unis à la fin de l'année 1991. La victoire des travaillistes israéliens en 1992 et la nomination de Shimon Peres aux Affaires étrangères, dans le gouvernement Rabin, eurent pour conséquences la reconnaissance mutuelle de l'État d'Israël et de l'OLP, et la signature, en septembre 1993, à Washington, d'un accord sur l'autonomie qui fut confirmé par celui du Caire, en mai 1994. Nouvellement autonome, le territoire de Gaza était doté d'une Autorité palestinienne, tandis qu'un Conseil de l'autonomie devait être élu. Élu lui-même président de l'Autorité en janvier 1996, Yasser 'Araf?t devenait, par un retournement spectaculaire de l'histoire, l'appui sur lequel comptaient les partisans du processus de paix dans un État d'Israël commotionné par l'assassinat du Premier ministre Rabin, en novembre 1995. Il y avait encore à réaliser l'extension de l'autonomie à la Cisjordanie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Israël - Histoire - L'indépendance Israël - Histoire - Le processus de paix Israël - Histoire - Les guerres israélo-arabes Les livres Palestine - un camp de réfugiés palestiniens, page 3674, volume 7 Palestine - départ des forces palestiniennes de Beyrouth, le 30 août 1982, page 3674, volume 7 Palestine - proclamation de l'indépendance de la Palestine par Yasser 'Arafat en 1988 à Alger, page 3674, volume 7 Israël - soldat israélien dans la bande de Gaza au début de l'Intifada, en 1987, page 2609, volume 5 Palestine - élections à Gaza en janvier 1996, page 3674, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats 'Arafat Yasser arabe (monde) - Histoire - Les conquêtes arabes arabe (monde) - Histoire - Unité et divisions Babylone (captivité de) Camp David (accords de) Cisjordanie décapole diaspora FPLP (Front populaire de libération de la Palestine) Galilée Gaza (territoire de) Golan (plateau du) Habache Georges Israël - Histoire - L'indépendance Israël - Histoire - La déclaration Balfour et le mandat britannique Israël - Histoire - Le processus de paix Israël - Histoire - Le sionisme Israël - Histoire - Les dominations grecque et romaine Israël - Histoire - Les guerres israélo-arabes Israël - Histoire - Les temps bibliques Jéricho Jérusalem Jordanie Jourdain Judée Kippour (guerre du) Liban - Histoire - Un pays sans cohésion nationale OLP (Organisation de libération de la Palestine) Peres Shimon Philistins Rabin Yitzhak Sabra et Chatila Six Jours (guerre des) Syrie - Histoire - De l'empire d'Alexandre à la conquête arabe Les médias Israël - carte physique Les livres Intifada, page 2561, volume 5 Jordanie - un camp de réfugiés palestiniens, page 2699, volume 5 Liban - les camps palestiniens de Sabra et Chatila, en janvier 1988, page 2861, volume 5
palestine

« sur la Palestine en 1920.

Entre-temps, elle avait promis aux Juifs, par la déclaration Balfour (1917), de favoriser en Palestine « l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif ». La SDN confirma en 1922 cette promesse, mais exclut de son champ d'application la rive orientale du Jourdain, où les Britanniques créèrent en 1923 l'émirat de Transjordanie pour la famille hachémite.

À la suite des émeutes antijuives de 1921 et de 1929, puis de la révolte arabe de 1936, Londres convoqua une commission d'enquête qui conclut à la nécessité d'un partage de la Palestine.

La solution fut cependant renvoyée à plus tard, et, soucieux de se concilier l'opinion arabe à la veille d'une guerre imminente, les Britanniques publièrent en 1939 un Livre blanc limitant l'immigration juive en Terre sainte.

Dès lors, un terrorisme juif se développa et atteignit son paroxysme après 1945.

Mais la révélation des massacres perpétrés par les nazis sur les populations juives dans les camps de concentration rendant intolérable toute répression contre les juifs en Palestine, la Grande- Bretagne ne s'opposa guère à l'immigration illégale (épisode du bateau Exodus en 1947) et aux actions terroristes sionistes qui contraignirent 300 000 Arabes à fuir avant l'indépendance.

Le 29 novembre 1947, l'ONU adopta un plan de partage prévoyant la création de deux États, l'un juif, l'autre arabe, ainsi que l'internationalisation de Jérusalem sous le contrôle des Nations unies.

Les Juifs adoptèrent ce plan qui leur allouait 55 % du territoire de la Palestine et proclamèrent l'indépendance de l'État d'Israël le 14 mai 1948. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Israël - Histoire - La déclaration Balfour et le mandat britannique Israël - Histoire - Le sionisme Israël - Histoire - Les dominations grecque et romaine Deux nations sur une même terre. Dès le 15 mai 1948, jour du départ des Britanniques, les troupes arabes (Égypte, Irak, Liban, Syrie, Transjordanie) déclenchèrent une attaque contre le nouvel État.

Les succès militaires permirent à Israël d'annexer Jérusalem-Ouest ainsi que la totalité de la Galilée et du Néguev en janvier 1949.

Près d'un million d'Arabes palestiniens se réfugièrent dans les pays arabes voisins, ainsi qu'en Cisjordanie et à Gaza, où ils furent rassemblés dans des camps sous le contrôle de l'ONU.

Seuls deux territoires palestiniens échappèrent à Israël : la bande de Gaza et la Cisjordanie.

La première fut occupée par l'Égypte ; la seconde, annexée par la Transjordanie (qui adopta alors le nom de Jordanie), en sorte que les États arabes voisins ne permirent pas l'éclosion d'une Palestine indépendante.

La guerre israélo- arabe de 1956 n'eut pas d'incidence sur l'attribution des territoires palestiniens.

En 1964 fut créée l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP), fédération de divers mouvements de guérilla palestiniens dirigés contre l'État d'Israël et dont Yasser ‘Araf āt allait devenir la figure la plus connue.

Peu après, la guerre des Six Jours, en 1967, permit aux Israéliens d'occuper la Cisjordanie et la bande de Gaza, qui étaient peuplées de plus d'un million de Palestiniens, ainsi que Jérusalem-Est et le Golan.

Le Conseil de sécurité de l'ONU adopta la résolution 242, par laquelle il demandait à Israël de se retirer des territoires occupés et recommandait d'arriver à une paix juste et durable dans des frontières sûres et reconnues.

La lutte palestinienne s'intensifia alors et recourut de plus en plus au terrorisme international, que la dureté de l'occupation israélienne parut justifier aux yeux de certains mouvements d'extrême gauche occidentaux, et qui fut en partie soutenu par l'URSS.

La guerre du Kippour, déclenchée à l'initiative de l'Égypte en 1973, aboutit finalement à une paix durable entre l'Égypte et Israël.

Les accords de Camp David que ces deux pays conclurent en 1978 prévoyaient l'octroi d'une autonomie palestinienne en Cisjordanie et à Gaza.

Mais Israël continua sa politique d'implantation juive dans les territoires occupés, tandis que les Palestiniens, réfugiés dans les pays arabes voisins, étaient souvent jugés incontrôlables par les autorités locales.

Ainsi, à la suite de la répression antipalestinienne de. »

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