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PAO (publication assistée par ordinateur).

Publié le 18/11/2013

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PAO (publication assistée par ordinateur). ensemble de techniques et d'outils informatiques utilisés pour la production de documents imprimés. La PAO englobe les outils destinés aux éditeurs amateurs, mais non les outils de composition électronique (ou de photocomposition) utilisés par les imprimeurs. Les ancêtres de la PAO sont les langages de composition (markup languages) apparus à la fin des années soixante : Scribe d'IBM, Runoff du MIT. Le texte à composer était saisi « au kilomètre » et enrichi de balises (commandes signalant les dispositions typographiques telles que la mise en italique ou la justification sur la marge droite). Le fichier était ensuite soumis à un programme de traduction qui interprétait les commandes et produisait la sortie attendue. Ces systèmes eurent pour successeurs « nroff », « troff » et « eqn » (outils du système Unix) et connurent leur apogée avec TEX, de Donald Knuth, en 1978. Les limites de ces logiciels étaient la complexité de la mise en oeuvre, le caractère différé de la vision du résultat et le coût élevé des appareils périphériques permettant la sortie papier (photocomposeuse ou traceur électrostatique). Le Macintosh. La micro-informatique a favorisé, à la fin des années soixante-dix, l'apparition de logiciels de traitement de texte concurrents des machines à écrire, mais c'est le lancement par Apple du Macintosh en 1984 et d'imprimantes laser à bas prix en 1986 qui allait permettre l'essor de la PAO. Sur l'écran du Macintosh, les textes comme les dessins sont considérés comme des ensembles de pixels (picture elements), ce qui permet l'affichage instantané du résultat de commandes telles que la mise en italique, le changement de police de caractères ou de corps, le déplacement des marges : c'est le logiciel wysiwyg (what you see is what you get, « ce que vous voyez est ce que vous obtenez »). La définition de l'imprimante laser (300 points par pouce), même inférieure à celle des composeuses (jusqu'à 2 400 points par pouce), permet une mise en page soignée. Les traitements de texte pour Macintosh ont été dotés de fonctions typographiques, cependant qu'apparaissaient des logiciels de composition presque professionnelle comme PageMaker d'Aldus, permettant une mise en page complexe, l'insertion d'objets graphiques (illustrations, photos saisies au scanner) et l'usage de raffinements typographiques tels que le crénage et l'interlettrage réglables. L'apparition du langage de description de page PostScript simplifiait le problème des sorties papier en permettant la description géométrique du contenu d'une page, composée de dessins ou de caractères. Des polices de caractères codées en PostScript apparurent sur le marché. Des imprimantes laser et des photocomposeuses comportent des RIP (processeurs d'images), c'est-à-dire des logiciels microcodés traduisant un programme PostScript en une image adaptée à la définition et aux autres caractéristiques du matériel. Il suffit que le logiciel de PAO génère un programme PostScript correspondant au graphisme désiré pour qu'il puisse être imprimé sur n'importe quel matériel. Le principal problème laissé en suspens par tous ces outils reste celui de la compétence typographique, que les amateurs n'ont généralement pas. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Apple Computer Incorporated imprimante informatique - Informatique et société - La vie quotidienne presse - Les métiers de la presse traitement de texte

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