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Périclès.

Publié le 18/11/2013

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Périclès. en grec Periklès. vers 492-429 avant J.-C., né à Athènes, homme d'État athénien. Il était le fils de Xanthippe et le petit-neveu de Clisthène par sa mère Agaristê. Trente années d'une politique ambitieuse lui valurent de porter le régime démocratique et la puissance d'Athènes à leur faîte. C'est pourquoi l'on donne souvent le nom de « siècle de Périclès » à l'âge classique athénien. Quoique membre de la noblesse, Périclès rejoignit le parti démocratique. Il en devint rapidement, notamment grâce à sa remarquable éloquence, l'un des membres les plus influents, et en prit la tête après l'assassinat d'Éphialte, dont il était l'adjoint (462). Après l'ostracisme (envoi en exil) de son adversaire conservateur Cimon (461), il gagna le devant de la scène politique, et fut réélu stratège chaque année jusqu'en 430. Les réformes. Périclès marqua surtout son siècle par ses réformes des institutions, qui visèrent toutes à perfectionner la démocratie. En octroyant à l'ensemble des citoyens une rétribution (le misthos) pour l'exercice des fonctions publiques et en généralisant la pratique du tirage au sort (au détriment de l'élection), Périclès facilita la participation des citoyens les plus pauvres (ceux des troisième et quatrième classes censitaires, zeugites et thètes) à la vie politique. Cette démocratie idéale ne concernait toutefois que les seuls citoyens, qui représentaient en réalité à peine 10 % de la population athénienne ; en 451, Périclès restreignit encore l'accession à la citoyenneté, seuls les hommes issus de deux parents athéniens pouvant dorénavant obtenir ce statut. L'autre trait majeur de la politique de Périclès fut son attention à tout ce qui pouvait accroître le rayonnement de la Cité. Ainsi s'expliquent les travaux considérables entrepris à Athènes, alors très endommagée du fait des guerres médiques. Périclès fit notamment ériger de nouveaux temples, dont le Parthénon dédié à Athéna. Fin lettré, ami des philosophes et des artistes, il sut apprécier les talents des plus grands créateurs : Euripide, Sophocle, Phidias et Hérodote. L'impérialisme. La démocratie idéale de Périclès subsistait grâce à un impérialisme intransigeant qui assurait à la cité richesse et stabilité politique. En soumettant ses alliés, membres de la ligue de Délos, à un tribut (phoros), et en transférant à Athènes le trésor de la ligue de Délos (454), Périclès les réduisit au rang de sujets ; il soumit durement les cités rebelles (Eubée en 446, Samos en 440). Il mena parallèlement une politique belliqueuse contre la Perse (guerre médique achevée sur la paix de Callias en 449) et contre Sparte (première guerre du Péloponnèse de 459 à 446), avec laquelle il conclut en 446 la trêve de Trente Ans. Mais le conflit reprit dès 431, et Périclès fut temporairement éloigné de la stratégie. L'épidémie de peste (en réalité sans doute de typhus) qui ravagea Athènes en 430 l'emporta un an plus tard, lui épargnant le spectacle de la déchéance de sa cité. Voir aussi Athènes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aspasie Athènes Cimon Grèce - Histoire - Les guerres médiques et l'hégémonie athénienne héliée odéon Parthénon Sparte stratège Xanthippos

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