pétrochimie.

pétrochimie. n.f., ensemble des activités chimiques industrielles, dont les fabrications de base utilisent, comme matières premières, le pétrole ou les coupes pétrolières, ainsi que, par extension, le gaz naturel (sec ou associé au pétrole) ou des composants de celui-ci. Le mot pétrochimie est apparu, vers le milieu du XX e siècle, pour caractériser l'émergence de matières premières et de procédés chimiques nouveaux dans une industrie dominée jusqu'alors par la transformation des matières premières minérales et par la carbochimie. Aujourd'hui, la carbochimie a quasiment disparu des activités industrielles du monde occidental et du Japon. Les hydrocarbures pétroliers et gaziers constituent un matériau de choix pour l'édification des squelettes moléculaires carbonés : la pétrochimie couvre ainsi les activités de base des secteurs de chimie organique lourde et de chimie organique fine de spécialités. Mais ces hydrocarbures constituent également des agents réducteurs ; à ce titre, la pétrochimie intervient aussi dans une activité de base de la chimie minérale, la production d'ammoniac, dont les unités de préparation du gaz de synthèse rejettent l'intégralité du carbone issu des matières premières sous forme de gaz carbonique (CO 2), tout en élaborant un mélange d'azote atmosphérique et d'hydrogène, l'hydrogène provenant à la fois des hydrocarbures eux-mêmes et de la réduction de vapeur d'eau. La pétrochimie utilise très peu de pétrole brut. Il existe cependant quelques rares unités de production de gaz de synthèse divers (ammoniac, méthanol...), dont les unités de tête effectuent l'oxydation ménagée non catalytique, à l'oxygène concentré, de pétrole brut. Mais de telles unités sont plus souvent affectées à la gazéification de fiouls ou même de résidus de distillation sous vide. Elles ont l'avantage de fixer tout le soufre des matières premières, sous forme de soufre-élément, donc de ne pas rejeter d'anhydride sulfureux (SO2) dans l'atmosphère. Les matières premières courantes de la pétrochimie sont essentiellement des coupes pétrolières légères (naphta et gazole) ou du gaz. Le naphta et le gazole léger alimentent les vapocraqueurs de charges liquides ; le naphta et le gaz alimentent les installations de préparation de gaz de synthèse divers, nés du vaporeformage catalytique de leurs molécules. Bien qu'un vaporeformeur puisse utiliser un gaz naturel brut après désulfuration, l'utilisation type du gaz naturel consiste à en séparer les condensats récupérables à la température ambiante (sorte de naphta naturel), à liquéfier le butane et le propane (refroidissement modéré), à extraire l'éthane par refroidissement plus poussé (afin d'alimenter des vapocraqueurs spécialisés), à affecter enfin le méthane résiduaire aux unités chimiques de vaporeformage, ainsi qu'aux usages purement énergétiques. Voir aussi le dossier pétrole. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats centrales - Les centrales thermiques - Les centrales à turbine à gaz chimie - L'industrie chimique - La carbochimie et la pétrochimie pétrole pétrole - La production plastiques (matières) - L'industrie des matières plastiques - La préparation des produits de base et des monomères Les médias pétrole - pétrochimie Les livres pétrochimie - complexe pétrochimique dans la zone industrielle de Dunkerque, page 3832, volume 7 Allemagne - industrie pétrochimique dans la région de Cologne, page 153, volume 1 chimie - laboratoire de contrôle de productions pétrochimiques à Skikda, en Algérie, page 1055, volume 2 chimie - laboratoire de contrôle de fabrication dans le complexe pétrochimique de Carling, page 1056, volume 2 chimie - unité de fabrication de polymères thermoplastiques, page 1056, volume 2 chimie - unité de production de styrène du complexe pétrochimique de Carling, page 1056, volume 2 chimie - complexe pétrochimique à Hernani, en Espagne, page 1057, volume 2 Mexique - usine pétrochimique de Villahermosa, page 3180, volume 6 pétrochimie - fours de craquage, page 3832, volume 7