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photométrie.

Publié le 19/11/2013

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photométrie. n.f., ensemble des mesures associées à l'émission de lumière par les sources et à l'éclairement des objets. La photométrie comprend une part de subjectivité, car la sensation lumineuse dépend de conditions qui ne sont pas toutes mesurables. Il existe donc une photométrie purement énergétique, utilisant les unités mécaniques standard, qui ne tient pas compte de la nature du rayonnement, et une photométrie visuelle, utilisant des unités dérivées d'anciennes unités subjectives, adaptée aux besoins de l'éclairement. Photométrie des sources ponctuelles. Le flux d'énergie électromagnétique F e émis par seconde par une source lumineuse ponctuelle s'exprime en watts. L'énergie émise dans une direction donnée, c'est-à-dire dans un angle solide d[ autour de cette direction, est mesurée par l'intensité lumineuse en watts par stéradian. Dans le SI (système international), l'unité d'intensité lumineuse s'appelle candela (cd) ; dimensionnellement, c'est une unité identique à l'intensité lumineuse Ie , mais sa définition fait intervenir une source spécifique. Le flux lumineux associé se mesure en lumen (lm). Photométrie des sources étendues. Lorsque la source est étendue, il faut définir l'énergie émise par unité de surface et l'intensité correspondante dans une direction faisant un angle donné i avec la normale à la surface. Cette intensité ramenée à l'unité de surface émettrice porte le nom de luminance ou radiance (autrefois, on parlait de brillance) : l'unité de luminance visuelle étant le nit, qui vaut 1 candela par m2. Si on intègre l'énergie émise par la surface dS dans toutes les directions de l'espace, on obtient l'exitance de la source, qui s'exprime en W.m -2 dans les unités énergétiques et en lm.m -2 dans les unités visuelles. Photométrie d'éclairement. On définit l'éclairement, ou irradiance, comme l'énergie lumineuse reçue par unité de surface : , qui s'exprime en W.m -2. L'unité d'éclairement du SI est le lux qui vaut 1 lm.m -2. Mesures photométriques. La nécessité, pour les mesures photométriques, de se restreindre à la lumière visible, et non à l'ensemble des rayonnements électromagnétiques émis par une source, impose une méthodologie spécifique, dans laquelle intervient de façon prépondérante le rôle de l'opérateur. Même si des cellules photoélectriques ont une réponse voisine de celle de l'oeil humain, les éclairagistes continuent à utiliser des appareils permettant de comparer visuellement une luminance à celle d'une source de référence. Photométrie stellaire. Il s'agit de l'étude du flux lumineux en provenance des étoiles. On apprécie les intensités relatives des étoiles qui figurent sur une même plaque photographique en mesurant les densités de noircissement de la plaque au niveau de chaque image d'étoile. C'est la base de la photométrie photographique, qui est largement supplantée aujourd'hui par la photométrie photoélectrique. Le faisceau lumineux en provenance de l'étoile est envoyé sur un photomultiplicateur qui transforme l'énergie lumineuse en énergie électrique amplifiée à loisir. Pour faire de la photométrie absolue, il faut comparer les mesures faites avec des mesures d'objets étalons. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astronomie spatiale Bouguer Pierre Fabry Charles filtre photomultiplicateur

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