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Pie. en italien Pio. du latin pius, « pieux »,

Publié le 19/11/2013

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Pie. en italien Pio. du latin pius, « pieux », nom porté par douze papes, tous Italiens. Pie Ier, saint, pape de 140 à 155. Pie II (Enea Silvio Piccolomini), 1405-1464, pape à partir de 1458. Érudit et humaniste, il a laissé de nombreux écrits. Il chercha à renforcer l'autorité pontificale, condamnant, par la bulle Execrabilis, l'appel aux conciles généraux. Il obtint de Louis XI l'abrogation de la « pragmatique sanction de Bourges » en 1461. Il fonda de toutes pièces la ville de Corsignano, devenue aujourd'hui Pienza (Toscane). Pie III (Francesco Todeschini Piccolomini), 1439-1503, neveu de Pie II, pape pendant quelques jours seulement en 1503. Pie IV (Jean Ange de Médicis), 1499-1565, né à Milan, pape à partir de 1559. Il réunit le dernier conclave du concile de Trente ; son neveu, Charles Borromée, l'assista pendant la durée de son règne. Pie V (Antonio Ghislieri), saint, 1504-1572, né à Bosco Marengo (Piémont actuel), pape à partir de 1566. Il fit appliquer strictement les décisions du concile de Trente et réforma le bréviaire. En 1570, il excommunia Élisabeth d'Angleterre. C'est sous son règne que fut constituée la Ligue chrétienne, qui remporta la victoire de Lépante sur les Turcs (1571). Pie VI (Giannangelo Braschi), 1717-1799, né à Cesena (Romagne), pape à partir de 1775. Il se heurta à la volonté d'indépendance des souverains et des États nationaux. Il condamna la Constitution civile du clergé en France (1791), mais seulement après qu'elle eut été signée par Louis XVI, ce qui entraîna l'Église française dans une longue crise entre prêtres « jureurs » et « réfractaires ». En 1797, ses troupes furent battues à Faenza, et il dut signer le traité de Tolentino qui lui enlevait la Romagne, Bologne et Ferrare. À la suite de l'assassinat du général Duphot, le Directoire fit proclamer la république à Rome, et Pie VI fut incarcéré dans diverses villes d'Italie, puis à Valence, où il mourut. Pie VII (Gregorio Luigi Barnaba Chiaramonti), 1742-1823, né à Cesena (Romagne), pape à partir de 1800. Il signa avec Bonaparte le concordat de 1801 et vint à Paris pour le sacre de l'Empereur, mais il refusa de se fixer en France et de soutenir la politique napoléonienne. En 1808, Miollis occupa les États pontificaux, qui furent, par décret, réunis à l'Empire. Pie VII excommunia alors Napoléon ; il fut aussitôt arrêté et mis en résidence forcée à Savone. L'Empereur réunit à Paris cardinaux et évêques en un « concile impérial », tandis que le pape refusait de donner l'investiture spirituelle aux évêques nommés par l'Empereur. En 1812, Pie VII fut amené à Fontainebleau, et, le 25 janvier 1813, il signa un nouveau concordat d'inspiration gallicane, le concordat dit « de Fontainebleau », qu'il désavoua le 24 mars. Le déclin de l'Empire lui permit de regagner Rome (mai 1814), et le congrès de Vienne lui rendit les États pontificaux. La fin de son règne fut marquée par le rétablissement de l'ordre des Jésuites (août 1814) et la signature d'une série de concordats (Piémont, Deux-Siciles, Prusse). Pour la France, Pie VII renonça à un nouveau concordat, projeté par la Restauration en 1817, et en revint à celui de 1801. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bonaparte Chevaliers de la foi Consalvi Ercole Consulat Empire (premier) jésuites Maury Jean Siffrein Pacca Bartolomeo Les livres Pie VII, page 3901, volume 7 Pie VIII (Francesco Saverio Castiglioni), 1761-1830, né à Cingoli, pape à partir de 1829. Il condamna le libéralisme. Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti), 1792-1878, né à Senigallia, pape à partir de 1846. Après avoir appliqué une politique ecclésiastique libérale, Pie IX changea de méthode après les révolutions de 1848 pour adopter une position réactionnaire et ultramontaine. Il favorisa le culte de la Vierge Marie et promulgua en 1854, par la bulle Ineffabilis Deus, le dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie. On lui doit aussi l'encyclique Quanta cura, qui, avec son annexe, le Syllabus errorum, comporte une condamnation des principales « erreurs contemporaines » (1864). Au concile du Vatican (1869-1870), il proclama le dogme de l'infaillibilité pontificale. Après que Rome eut été occupée par les troupes italiennes en 1870 et fut devenue la capitale de l'Italie, il se déclara « prisonnier au Vatican ». Ses successeurs allaient adopter la même attitude, jusqu'en 1929, date de la signature des accords du Latran. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Église (États de l') encyclique Italie - Histoire - La marche vers l'unité Marie Napoléon III (Charles Louis Napoléon Bonaparte) pontifical (État) Quanta cura Rome - Histoire - Rome, capitale de la chrétienté - Des révolutions à l'unité italienne Septembre 1864 (convention de) syllabus Vatican (conciles du) Pie X (Giuseppe Sarto), 1835-1914, né à Riese (Vénétie), saint, pape à partir de 1903. Soucieux de maintenir la foi dans sa pureté traditionnelle, il condamna le modernisme et la démocratie chrétienne prônée par le Sillon de Marc Sangnier par son encyclique Pascendi (1907) et s'opposa à l'État français au moment de la séparation de l'Église et de l'État (1905). Il accomplit en outre d'importantes réformes du gouvernement de l'Église et du droit canon. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats encyclique modernisme séparation de l'Église et de l'État (loi de) Pie XI (Achille Ambrogio Damiano Ratti), 1857-1939, né à Desio, pape à partir de 1922. Son pontificat fut celui des missions évangélisatrices. Il signa avec Mussolini les accords du Latran (1929) et des concordats avec dix-huit pays différents (dont l'Allemagne). En France, il mit à l'index le journal l'Action française. Il dénonça les excès du fascisme (encyclique Non abbiamo bisogno, 1931), condamna le national-socialisme et l'idéologie raciste, considérée comme une doctrine « néo-païenne de la haine » (encyclique Mit brennender Sorge, 1937) et réprouva le communisme athée (encyclique Divini Redemptoris, 1937). Cependant, il soutint, dès 1936, l'envoi de contingents par Mussolini pour appuyer « la Croisade » de Franco en Espagne. Pie XII (Eugenio Pacelli), 1876-1958, né à Rome, pape à partir de 1939, après avoir été secrétaire d'État de Pie XI (c'est lui qui avait négocié le concordat de 1933 avec Franz von Papen). Il insista sur la vocation universelle de l'Église, sacrant, en 1939, le premier évêque noir et créant de nombreux cardinaux non italiens. Il se montra soucieux de préserver les accords du Latran. Sa discrétion lors de la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il ne condamna ni le nazisme ni les persécutions contre les juifs, bien qu'il en recueillît beaucoup, lui fut ensuite reprochée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Assomption Bea Augustin encyclique Les livres Pie XII, page 3901, volume 7

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Il condamna le libéralisme. Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti), 1792-1878, né à Senigallia, pape à partir de 1846.

Après avoir appliqué une politique ecclésiastique libérale, Pie IX changea de méthode après les révolutions de 1848 pour adopter une position réactionnaire et ultramontaine.

Il favorisa le culte de la Vierge Marie et promulgua en 1854, par la bulle Ineffabilis Deus , le dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.

On lui doit aussi l'encyclique Quanta cura , qui, avec son annexe, le Syllabus errorum , comporte une condamnation des principales « erreurs contemporaines » (1864).

Au concile du Vatican (1869-1870), il proclama le dogme de l'infaillibilité pontificale.

Après que Rome eut été occupée par les troupes italiennes en 1870 et fut devenue la capitale de l'Italie, il se déclara « prisonnier au Vatican ».

Ses successeurs allaient adopter la même attitude, jusqu'en 1929, date de la signature des accords du Latran. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Église (États de l') encyclique Italie - Histoire - La marche vers l'unité Marie Napoléon III (Charles Louis Napoléon Bonaparte) pontifical (État) Quanta cura Rome - Histoire - Rome, capitale de la chrétienté - Des révolutions à l'unité italienne Septembre 1864 (convention de) syllabus Vatican (conciles du) Pie X (Giuseppe Sarto), 1835-1914, né à Riese (Vénétie), saint, pape à partir de 1903. Soucieux de maintenir la foi dans sa pureté traditionnelle, il condamna le modernisme et la démocratie chrétienne prônée par le Sillon de Marc Sangnier par son encyclique Pascendi (1907) et s'opposa à l'État français au moment de la séparation de l'Église et de l'État. »

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