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polissage, n.

Publié le 23/11/2013

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polissage, n.m., opération manuelle ou opération d'usinage de finition ayant pour but de conférer à la surface d'une pièce la qualité optique d'un dioptre ou d'un miroir. Un polissage suppose l'exécution préalable ou simultanée d'un usinage fin ayant pour effet de constituer la forme définitive recherchée, sans atteindre pour autant la qualité optique de sa surface. L'opération de polissage final ne modifie plus les dimensions de la pièce, mais réduit les irrégularités résiduelles. C'est ainsi que la fabrication traditionnelle des glaces comporte le laminage d'une feuille de verre constituée par le débordement contrôlé d'un four, sa solidification, son recuit de détente, puis son usinage par de grandes meules plates de fonte alimentées, en leur centre, en eau chargée de sable de granulométrie décroissante ; à l'issue de cette étape, la feuille est doucie, c'est-à-dire qu'elle est géométriquement parfaite, qu'elle ne comporte plus aucune rugosité de surface perceptible, mais qu'elle n'est pas transparente (verre dépoli). Les irrégularités résiduelles sont tellement faibles qu'il suffit de mouiller la glace pour qu'elle devienne transparente. Le polissage proprement dit s'effectue en aval, avec des meules plates alimentées en potée d'émeri classique ou en rouge d'Angleterre, rendant la glace totalement transparente. Une métallisation arrière peut alors transformer la glace en miroir. Des techniques analogues permettent le polissage des surfaces complexes des lentilles ainsi que des miroirs paraboliques utilisés dans les télescopes. Les pièces métalliques posent un problème particulier. Leur structure microcristalline définit en effet une irrégularité de surface résiduelle après usinage de finition. La taille des microcristaux étant significative par rapport à la longueur d'ondes des rayonnements visibles, de telles pièces ne sont donc pas polies. Il est toutefois possible, par rectification à la meule diamant, de modifier l'état de surface de la pièce en étalant sur elle une couche de métal amorphe, couche qui, elle, permet le poli optique. L'état de surface poli présente un grand intérêt pour toutes les pièces soumises à des efforts intenses et alternés (par exemple, les culasses des compresseurs alternatifs à très haute pression), en évitant l'amorce d'une fissuration intercristalline de fatigue. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats machine-outil meule usinage verre - L'industrie du verre - La fabrication

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