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pompe, n.

Publié le 29/11/2013

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pompe, n.f., machine servant à élever le niveau de pression d'un fluide incompressible (liquide). Une pompe se distingue ainsi d'un compresseur, qui élève le niveau de pression d'un fluide compressible (gaz). L'ancien emploi du mot pompe, dans un sens général s'appliquant à tous les fluides et englobant aussi les compresseurs, est tombé en désuétude, sauf dans quelques cas consacrés par l'usage tels que : pompe de bicyclette, pompe à vide ou pompe à chaleur, mais le contexte permet d'éviter toute confusion. Le pompage d'un liquide transforme l'énergie mécanique fournie par un homme, un animal ou un moteur en énergie potentielle de pression du fluide ; à l'inverse de la compression d'un gaz, ce n'est pas un phénomène thermodynamique, et il n'engendre aucun effet thermique significatif. Les pompes alternatives à piston. Ce sont les plus anciennes ; il semble notamment que des textes grecs fassent état de pompes capables de remplacer les norias traditionnelles, dès le IIe siècle avant J.-C. Leur principe est resté immuable : un piston coulisse en aller et retour dans un cylindre creux, dont une extrémité fermée est reliée aux orifices d'aspiration et de refoulement par deux clapets s'ouvrant en sens opposé. Lorsque le piston s'écarte de l'extrémité fermée, il produit dans le cylindre une dépression aspirant le liquide à travers le clapet d'aspiration, qui se soulève, alors que le clapet de refoulement reste fermé ; lorsque le mouvement du piston s'inverse, le clapet d'aspiration se referme, et le piston refoule le liquide aspiré, qui soulève alors le clapet de refoulement. Les pompes alternatives à piston ne sont plus utilisées aujourd'hui que pour le pompage de faibles débits à hautes pressions, le pompage de très faible débit à contrôler avec précision (pompes doseuses et pompes d'injection de moteur Diesel) ou le pompage de certains liquides abrasifs (dans la variante pompes à piston plongeur). Elles comportent quelques variantes techniques : remplacement du piston par une membrane souple de grand diamètre (application à certains liquides corrosifs ou abrasifs), adoption d'un piston semi-rotatif effectuant un mouvement de rotation alterné à l'intérieur d'un cylindre et autour de son axe (pompe manuelle de carburant). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats techniques (histoire des) - L'Antiquité - La fin de l'époque antique Les pompes rotatives à effet capsulaire. Elles matérialisent, par l'effet de rotation d'un ou de deux rotors à l'intérieur d'un stator, un espace capsulaire qui se met en communication avec une lumière d'aspiration, puis isole un volume défini de liquide et le transporte jusqu'à la lumière de refoulement ; elles ne comportent donc pas de clapets. La plus simple est constituée par deux engrenages cylindriques de même taille, en prise, tournant à l'intérieur d'un corps comportant deux lumières opposées situées dans le plan de symétrie. On trouve des dispositifs analogues à palettes, à rotors conjugués, etc. Les pompes à effet dynamique. Un rotor tournant communique au liquide une énergie cinétique complémentaire (mise en vitesse) qu'un ralentissement subséquent transforme en énergie potentielle de pression. La plupart de ces pompes sont équipées de roues centrifuges : le liquide entre, parallèlement à l'axe, dans une ouïe d'aspiration latérale, est réorienté perpendiculairement à l'axe, mis en vitesse par des aubes et rejeté à la périphérie de la roue, où il est ralenti dans une volute ou un diffuseur (avant d'être éventuellement ramené à l'aspiration de la roue suivante, dans les pompes multicellulaires). Le pompage de gros débit sous faible pression mobilise des pompes hélices, totalement axiales. Il existe également des pompes hélicocentrifuges, dans lesquelles le refoulement des roues s'effectue obliquement par rapport à l'axe (pompes multicellulaires verticales immergées dans les forages par exemple). La capacité d'aspiration d'une pompe. L'aspiration de liquide par une pompe située au-dessus du niveau de charge du liquide aspiré n'est possible que dans certaines conditions. Une limite absolue de hauteur d'aspiration est ainsi donnée par la hauteur d'une colonne barométrique emplie du liquide considéré (tube fermé à sa partie supérieure, dont l'extrémité inférieure, ouverte, est immergée dans le liquide). Si l'on aspire un liquide en équilibre avec sa vapeur, par exemple dans un condenseur de turbine à vapeur, cette hauteur barométrique est nulle. Les pertes de charge survenant dans les organes d'aspiration, les interactions piston-cylindre ou rotor-stator, les effets dynamiques localisés à l'entrée des roues, introduisent des limites supplémentaires. Une pompe aspirant un liquide en équilibre avec sa vapeur doit donc être obligatoirement située au-dessous du plan de charge du liquide aspiré ; on dit qu'elle est « en charge », et la charge minimale nécessaire dépend de la conception de la pompe. Seules les pompes alternatives à piston, ou certaines pompes rotatives à effet capsulaire, ont la capacité de s'autoamorcer lorsqu'elles ne sont pas en charge, car elles peuvent fonctionner transitoirement comme des pompes à vide. L'installation en charge des pompes à effet dynamique, même lorsque leur capacité d'aspiration ne l'exige pas, rend inutile l'installation d'un dispositif d'amorçage artificiel, intégré ou non, qui est nécessaire dans tous les autres cas. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats compresseur hélice - 2.TECHNIQUE machine m otopompe piston plongeur pompe à chaleur pompe à vide pression techniques (histoire des) - L'Antiquité - La fin de l'époque antique techniques (histoire des) - La conquête de l'énergie thermique au XVIIIe siècle turbopompe Les livres coupleur, page 1296, volume 3 pompe, page 4033, volume 8

« mobilise des pompes hélices, totalement axiales.

Il existe également des pompes hélicocentrifuges, dans lesquelles le refoulement des roues s'effectue obliquement par rapport à l'axe (pompes multicellulaires verticales immergées dans les forages par exemple). La capacité d'aspiration d'une pompe. L'aspiration de liquide par une pompe située au-dessus du niveau de charge du liquide aspiré n'est possible que dans certaines conditions.

Une limite absolue de hauteur d'aspiration est ainsi donnée par la hauteur d'une colonne barométrique emplie du liquide considéré (tube fermé à sa partie supérieure, dont l'extrémité inférieure, ouverte, est immergée dans le liquide).

Si l'on aspire un liquide en équilibre avec sa vapeur, par exemple dans un condenseur de turbine à vapeur, cette hauteur barométrique est nulle.

Les pertes de charge survenant dans les organes d'aspiration, les interactions piston-cylindre ou rotor-stator, les effets dynamiques localisés à l'entrée des roues, introduisent des limites supplémentaires.

Une pompe aspirant un liquide en équilibre avec sa vapeur doit donc être obligatoirement située au-dessous du plan de charge du liquide aspiré ; on dit qu'elle est « en charge », et la charge minimale nécessaire dépend de la conception de la pompe. Seules les pompes alternatives à piston, ou certaines pompes rotatives à effet capsulaire, ont la capacité de s'autoamorcer lorsqu'elles ne sont pas en charge, car elles peuvent fonctionner transitoirement comme des pompes à vide.

L'installation en charge des pompes à effet dynamique, même lorsque leur capacité d'aspiration ne l'exige pas, rend inutile l'installation d'un dispositif d'amorçage artificiel, intégré ou non, qui est nécessaire dans tous les autres cas. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats compresseur hélice - 2.TECHNIQUE machine motopompe piston plongeur pompe à chaleur pompe à vide pression techniques (histoire des) - L'Antiquité - La fin de l'époque antique techniques (histoire des) - La conquête de l'énergie thermique au XVIIIe siècle turbopompe Les livres coupleur, page 1296, volume 3 pompe, page 4033, volume 8. »

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