Devoir de Philosophie

Premier pays scandinave ayant adhéré à la Communauté européenne, riche, stable,

Publié le 25/10/2013

Extrait du document

Premier pays scandinave ayant adhéré à la Communauté européenne, riche, stable, homogène, égalitaire, le Danemark n'a plus la puissance de l'empire des Vikings, mais conserve toujours sa vocation de puissance maritime, de carrefour essentiel entre la mer du Nord et la Baltique, entre l'Europe continentale et la Scandinavie. Les produits d'une pêche abondante et d'une agriculture exemplaire, ceux d'une industrie diversifiée sont les supports d'une économie dynamique, largement ouverte vers l'extérieur, et dont les ressorts sont concentrés à Copenhague. Le Danemark, en danois Danmark. est formé de la péninsule du Jutland (en danois, Jylland) et de 483 îles et îlots, dont les plus vastes sont celles de Sjaelland et de Fyn (Fionie). 97 îles seulement sont habitées. Il est le plus petit et le plus méridional des pays scandinaves. Mais il est le deuxième par sa population, avec une densité comparable à celle des autres pays de l'Europe de l'Ouest. Le royaume de Danemark comprend en outre, avec un statut autonome, les îles Féroé dans le nord de l'Atlantique et le Groenland. Si l'émiettement insulaire est une contrainte pour le développement, la situation géographique du pays en fait un magnifique carrefour. La Charte de 1953 a instauré le monocamérisme : le Folketing (Assemblée du peuple) détient le pouvoir législatif. Le pouvoir exécutif appartient au chef du gouvernement. Le rôle du souverain, la reine Margrethe II depuis 1972, est peu important. L'ombudsman (« médiateur «) a un statut constitutionnel. Géographie Les conditions naturelles. Elles sont dans l'ensemble assez favorables. Le Danemark jouit d'un climat tempéré, très océanique (533 mm de pluies par an), doux l'hiver, frais l'été. Ses sols sont en général fertiles, car ils ont été constitués à partir de dépôts morainiques laissés par les inlandsis successifs, qui ont recouvert le territoire au quaternaire. Le substrat rocheux est fait de terrains sédimentaires secondaires et tertiaires (sauf dans l'île de Bornholm où affleurent des gneiss). Après la fonte des glaciers, la remontée du niveau marin a transformé le paysage en un dédale de bras de mers et d'îles, et, sur les plaines littorales, des argiles favorables à la culture ont été déposées. Le pays est marqué par la platitude, les modestes reliefs (maximum : 173 m dans le Jutland central) correspondant aux restes de vallums morainiques ; formés de sables et de graviers, ils sont souvent couverts de forêts de feuillus ou de conifères, ou de landes mises en valeur dans la seconde moitié du XIXe siècle pour pratiquer l'élevage bovin. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats gneiss inlandsis Scandinavie Les livres Danemark - paysage maritime de l'île danoise de Bornholm, page 1375, volume 3 Les aspects humains. Peuplé au Ier millénaire avant J.-C. par des populations d'origine germanique, le pays a été, à partir du VIe siècle après J.-C., occupé par des populations nordiques, les Danois, qui ont forgé l'unité nationale. L'histoire, la langue, la religion luthérienne lui confèrent une grande homogénéité. Seuls une petite minorité allemande dans le Jutland (0,2 % de la population) et quelques dizaines de milliers de travailleurs étrangers - surtout des Turcs - apportent des éléments de diversité dans le peuplement. Désormais, la croissance démographique est quasiment nulle à cause d'une très basse natalité, et la population, essentiellement urbaine, vieillit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats danois Les livres Danemark - vue de Copenhague, page 1377, volume 3 Danemark - la « vieille ville « (Den Gamble By), à Århus, page 1377, volume 3 La vie économique. Nation à haut niveau de vie, avec un système très évolué de protection sociale, le Danemark a toutefois un marché intérieur étroit, d'où une nécessaire ouverture soulignée par l'adhésion au Marché commun en 1972. Son économie est d'abord celle d'un pays maritime. Si l'empire maritime danois n'est plus qu'un souvenir, il reste l'importance du cabotage et du commerce à travers les chenaux (Petit Belt, Grand Belt, Jresund) formant le passage entre la Baltique et la mer du Nord. Le projet de liaison, par pont et tunnel (17 km) à travers l'Jresund, entre Copenhague et Malmö, en Suède, va en outre créer une vaste agglomération transfrontalière. Pour la pêche, le Danemark est au premier rang européen. L'essentiel des prises est constitué par du « poisson industriel « (lançon, hareng, sprat, merlan...), transformé en huile et farine. 80 % des produits de la pêche sont exportés et Esbjerg est le premier port de pêche du nord de l'Europe. L'agriculture est exemplaire. Le Danemark est une immense ferme modèle, avec un large développement des coopératives, d'excellents rendements, un grand souci de qualité. Les exploitations sont à 95 % en faire-valoir direct. S'il y a des cultures céréalières, l'orge en tout premier lieu, et maraîchères, les autres cultures (choux-raves, betteraves fourragères, pommes de terre) sont en partie destinées à l'alimentation du bétail ; les prairies naturelles et artificielles couvrent le tiers de la superficie agricole. La primauté de l'élevage (bovins, porcins, volailles) est absolue et livre à l'exportation beurre, fromage, lait frais, oeufs et produits dérivés (bacon). Les industries alimentaires sont de ce fait très importantes : laiteries, conserveries, charcuteries industrielles, brasseries (deux noms de réputation mondiale), fabriques d'akvavit (eau-de-vie). Viennent ensuite les constructions mécaniques (constructions navales de Copenhague, d'Århus et d'Odense), le textile-habillement, la chimie à Fredericia (premier rang mondial pour l'insuline). Le problème énergétique est partiellement réglé avec l'exploitation des gisements de pétrole off-shore. Les nombreuses activités de services, transport maritime, ingénierie (de grandes réalisations techniques sont le fait d'architectes et ingénieurs danois), tourisme et autres, complètent le tableau d'une économie moderne, subissant cependant endettement et chômage mais attirant les capitaux étrangers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Århus Belt (Grand- et Petit-) Copenhague Esbjerg Nord (mer du) Odense Øresund Les livres Danemark - paysage agricole, page 1375, volume 3 Danemark - le port d'Esbjerg, sur la mer du Nord, dans l'ouest du Jutland, page 1375, volume 3 Danemark - laboratoire de Novonordisk fabriquant de l'insuline, page 1376, volume 3 L'organisation de l'espace. Elle est caractérisée par un déséquilibre fondamental entre Copenhague et le reste du pays. Densité de population et activités diminuent d'est en ouest. Les régions occidentales du Jutland sont les moins peuplées, malgré la présence de ports de pêche actifs. Le nord et l'est de la péninsule sont plus animés grâce aux centres industriels et universitaires d'Århus et d'Ålborg. Les grandes îles, Fionie avec le centre intellectuel et industriel d'Odense, Lolland, Falster et Sjaelland, sont plus abritées, plus intensément mises en valeur. Mais Copenhague distance toutes ces régions. Elle est à la fois capitale politique, portuaire, industrielle, commerciale, artistique, universitaire et touristique du Danemark. Pour essayer de mieux intégrer les diverses parties du pays, les Danois améliorent les infrastructures, notamment par la construction de ponts et de tunnels. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ålborg Copenhague Elseneur Falster Fionie Jutland Lolland Seeland Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Roskilde Silkeborg Skagen Vejle Viborg Les livres Copenhague, page 1251, volume 3 Histoire Le territoire correspondant au Danemark actuel fut occupé dès le IVe millénaire avant J.-C. À partir du IIIe millénaire, des civilisations agraires s'y établirent. Profondément transformées lors de l'apparition du bronze (vers 1500 avant J.-C.) et du fer (vers 400 avant J.-C.), elles sont connues par des découvertes spectaculaires comme le chariot solaire de Trundholm ou l'homme conservé dans les marais de Tollund. Au Ve siècle après J.-C., des peuples venus du nord arrivèrent dans le Jutland. Ils s'organisèrent au IXe siècle en un État puissant qui englobait également le sud de la Suède (Scanie). Un des premiers rois danois à émerger de la brume légendaire est Godfred, qui bloqua sur l'Eider l'avance carolingienne (810). Le baptême du roi Harald à la Dent Bleue, en 960, entraîna progressivement la conversion de son peuple au christianisme. Les Danois participèrent aux migrations vikings (IXe -XIe siècle), en particulier vers l'Angleterre, dont ils occupèrent la partie orientale sous Knud le Grand (1016), mais sans pouvoir s'y maintenir. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Harald - DANEMARK - Harald Blatand Harald - DANEMARK - Harald Ier Harald - DANEMARK - Harald II Knud II le Grand Olaf - Olaf Ier Hunger Scanie Vikings Vikings - Diversité et unité du monde scandinave Le Moyen Âge danois. Après une période troublée, Valdemar Ier (1157/1182) s'allia avec l'Église et fonda un pouvoir royal fort. À la faveur de croisades contre les peuples slaves (Vendes), les Danois se rendirent maîtres de la Baltique jusqu'à l'Estonie, où Valdemar II (1202/1241) fonda la ville de Tallin. Au temps des Valdemar, le Danemark connut une période de prospérité, marquée par une croissance démographique, un essor agricole et un certain rayonnement intellectuel (comme en témoignent les premières chroniques danoises, les Gesta Danorum du clerc Saxo Grammaticus). Mais, à la mort de Valdemar II, les conquêtes lointaines furent perdues et les rois engagèrent contre l'Église une lutte qui fut arbitrée par la noblesse. Celle-ci imposa à Éric V (1259/1286) un parlement annuel (Charte de 1282), auquel s'ajouta un Conseil du royaume (1319). Vers 1330, la faiblesse de la monarchie fut telle que les seigneurs allemands du Holstein commencèrent à démembrer le Danemark. Mais Valdemar IV (1340/1375) restaura l'autorité royale et l'intégrité territoriale du pays, tout en se heurtant aux villes commerçantes de la Ligue hanséatique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Christophe - Christophe Ier Christophe - Christophe II Éric - DANEMARK - Éric V Klipping Éric - DANEMARK - Éric VI Menved Magnus - Magnus Ier le Bon Valdemar - Valdemar Ier le Grand Valdemar - Valdemar II Sejr Valdemar - Valdemar III Valdemar - Valdemar IV Atterdag La Scandinavie déchirée. Par le jeu des alliances matrimoniales, Marguerite, la fille de Valdemar IV, réunit les trois royaumes scandinaves dans l'Union de Kalmar (1397). Mais les Suédois, hostiles à la prépondérance du Danemark dans l'Union, firent sécession dès l'avènement de Christian Ier d'Oldenbourg (1448/1481). En revanche, la Norvège demeura attachée au Danemark jusqu'en 1814. Christian II (1513/1523) rétablit l'Union (1520), mais sa cruauté suscita une révolte suédoise, conduite par Gustave Vasa. Ce dernier devint roi d'une Suède définitivement indépendante. Après une guerre civile meurtrière, Christian III (1534/1559) imposa le luthéranisme comme religion d'État (1536). Le Danemark devint alors une puissance maritime et commerciale et s'enrichit grâce aux revenus perçus sur le commerce de la Baltique au péage du Sund. À partir de la fin du XVIe siècle, le Danemark voulut empêcher la Suède d'être la première puissance de la Baltique. Mais aucune des guerres menées dans ce but n'eut le résultat escompté. La guerre de Sept Ans (1563-1570) et celle de Kalmar (1611-1613) s'achevèrent pratiquement par des paix blanches. Christian IV (1588/1648) intervint aussi dans la guerre de Trente Ans (1625-1629), mais il échoua à prendre la tête des États protestants. Plus tard, les guerres de 1643-1645 (paix de Brömsebro) et de 1657-1660 (paix de Copenhague) amenèrent la perte, au profit de la Suède, de toutes les provinces à l'ouest du Sund (notamment la Scanie). Frédéric III (1648/1670) mit alors un terme à l'emprise de la noblesse sur le pouvoir royal. Avec l'appui de la bourgeoisie, il rendit héréditaire (1660) et absolue (Loi royale, 1665) une monarchie jusque-là élective et tempérée par le Conseil du royaume. Christian V (1670/1699) et son chancelier Griffenfeld réorganisèrent le royaume (Loi danoise, 1685) en s'appuyant sur une nouvelle noblesse de robe. Malgré l'aide de la Hollande (1672-1679), puis de la Russie (Grande Guerre du Nord, 1700-1721), ni Christian V ni Frédéric IV (1699/1730) ne purent reprendre la Scanie. Au milieu du XVIIIe siècle, l'absolutisme se mua en un despotisme éclairé et pacifique. Le médecin de Christian VII (1766/1808), Johann Friedrich Struensee, profita de la folie du roi pour lancer un programme de réformes (1770-1773). Après une réaction conservatrice, le ministre Andreas Peter Bernstorff favorisa la tolérance religieuse, adopta le libre-échange et améliora le sort des paysans, qui se trouvaient attachés à la terre par une forme de servage depuis 1733. Pendant les guerres napoléoniennes, le Danemark adhéra à la Seconde Ligue des neutres (1800), puis s'allia à la France. La paix de Kiel (1814) lui imposa l'abandon de la Norvège au profit de la Suède de Bernadotte. Mais elle reconnut les duchés de Slesvig (Schleswig) et de Holstein, peuplés majoritairement d'Allemands, comme des possessions personnelles de la monarchie danoise. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Christian - Christian Ier Christian - Christian II Christian - Christian III Christian - Christian IV Christian - Christian V Christian - Christian VI Christian - Christian VII Christian - Christian VIII Christophe - Christophe III Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric Ier Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric II Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric III Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric IV Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric V Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric VI Kalmar Margrethe - Margrethe Ire Norvège - Histoire - L'union avec le Danemark Olaf - Olaf II Haakonsson Schleswig-Holstein Suède - Histoire - La Suède médiévale Suède - Histoire - Une puissance balte Trente Ans (guerre de) Les livres Danemark - le bombardement de Copenhague en 1807, page 1377, volume 3 Le Danemark constitutionnel. En 1849, sous la pression des libéraux, Frédéric VII (1848/1863) fit du Danemark une monarchie constitutionnelle. Les tentatives de Frédéric VII puis de Christian IX (1863/1906) pour imposer les nouvelles lois danoises dans les duchés de Slesvig et Holstein entraînèrent la guerre dite des Duchés (1864), dans laquelle intervinrent l'Autriche et la Prusse ; le traité de Vienne enleva ces territoires au Danemark, le privant ainsi des deux cinquièmes de son territoire. À la fin du XIXe siècle, un conflit opposa les deux Chambres nées de la révision, dans un sens conservateur, de la Constitution (1866). Christian IX et le Landsting, dont les représentants étaient élus au suffrage censitaire, soutinrent le conservateur Jakob Estrup (1875-1894) contre l'Assemblée du peuple (Folketing), élue au suffrage élargi, et où les libéraux dominaient. Vainqueurs aux élections de 1901, ceux-ci imposèrent des réformes sociales et, en 1915, révisèrent la Constitution en instituant le suffrage universel, étendu aux femmes pour les élections aux deux Chambres. Ils favorisèrent l'essor économique du pays. Neutre pendant la Première Guerre mondiale, le Danemark accorda en 1918 une large autonomie à l'Islande, qui était sa possession depuis 1380, et obtint que le Slesvig du Nord lui fût rendu (plébiscite de 1920). Dirigé par les sociaux-démocrates, unis le plus souvent aux radicaux (Thorvald Staunig fut Premier ministre de 1924 à 1926 et de 1929 à 1942), le pays fit face avec succès à la crise économique de 1930. Envahi par les nazis en 1940, le Danemark conserva, par faveur de l'occupant, ses libertés politiques. Mais, dès 1943, Christian X (1912/1947) cessa toute relation avec les Allemands et encouragea la résistance en s'opposant notamment avec succès à la déportation des juifs. L'Islande, qui servit de base aux Britanniques puis aux Américains dès 1940, proclama son indépendance en 1944. Le Danemark fut libéré en 1945, et rejoignit le camp occidental. Il adhéra à l'OTAN en 1949 et bénéficia du plan Marshall. En 1953, une révision de la Constitution accorda une large autonomie au Groenland, laquelle fut encore renforcée en 1979. Les sociaux-démocrates se succédèrent au pouvoir presque sans interruption jusqu'en 1973. Ils réalisèrent un vaste programme de protection collective des individus. Mais cette politique entraîna une hausse de la pression fiscale. Ni l'entrée du Danemark dans la CEE, sous l'impulsion de Jens-Otto Krag, ni l'accession au trône de Margrethe II (1972) n'eurent d'effets sur l'instabilité ministérielle. Des cabinets de coalition eurent de grandes difficultés à gérer la crise née des chocs pétroliers de 1973 et 1979. À partir de 1982, le conservateur Poul Schlüter, Premier ministre jusqu'en janvier 1993, imposa un plan de rigueur, qui redressa en partie l'économie, mais provoqua les grandes grèves de 1985. Rejeté une première fois en juin 1992, le traité de Maastricht a finalement été ratifié au terme d'un second référendum, en mai 1993, et au prix d'importantes concessions faites au gouvernement danois. Au lendemain des élections de septembre 1994, les sociaux-démocrates au pouvoir ont dû faire face à une forte poussée libérale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Christian - Christian IX Christian - Christian X collaboration Duchés (guerre des) Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric IX Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric VII Frédéric - DANEMARK et NORVÈGE - Frédéric VIII Groenland Islande Islande - Histoire Margrethe - Margrethe II Schlüter Poul Les livres Danemark - scène de la guerre des Duchés de 1864, page 1378, volume 3 Danemark - entrée des troupes allemandes à Copenhague le 9 avril 1940, page 1378, volume 3 Arts Beaux-arts. Les oeuvres les plus importantes de l'architecture romane dans les pays nordiques, les cathédrales de Lund, de Viborg (reconstruite au XIXe siècle) et de Ribe, furent édifiées au début du XIIe siècle. C'est vers l'année 1200 que fut bâtie la cathédrale de Roskilde, où sont ensevelis les rois de Danemark et qui est l'une des plus belles cathédrales gothiques construites en brique de l'Europe du Nord. Des écoles locales décorèrent aussi les petites églises de campagne, tandis que les magnifiques sculptures qui ornèrent les églises à la fin du Moyen Âge furent surtout l'oeuvre de maîtres originaires de l'Allemagne du Nord. À la fin du XVIe siècle apparut au Danemark une forme de la Renaissance hollandaise que l'on désigne sous le nom de style Christian IV. C'est dans ce style que furent réalisés les châteaux de Kronborg à Helsingør (Elseneur), Rosenborg et Frederiksborg. L'oeuvre principale de l'époque baroque est le château d'Amalienborg à Copenhague. La grandeur de l'époque classique se manifesta non seulement dans l'architecture, dont le principal représentant fut Christian Frederik Hansen, mais aussi en peinture. Puis, le style néoclassique fut représenté, en sculpture, par le célèbre Bertel Thorvaldsen et, en peinture, par Christopher Wilhelm Eckersberg, qui fut, par son réalisme intime, le créateur de la peinture nationale danoise. Au XIXe siècle, les sujets les plus fréquemment représentés sont des paysages du Danemark, tels ceux de Christen Købke, et des scènes quotidiennes d'intérieur, qui se remplirent, dans l'art de Vihelm Hammershøi, d'une subtile atmosphère imprégnée de mélancolie. L'expressionnisme pathétique du peintre et sculpteur Jens Ferdinand Willumsen apporte une note très personnelle dans l'art danois. À l'origine de la peinture danoise moderne, Harald Giersing, dont l'art est inspiré de celui de Matisse, a joué un rôle important. Durant ces dernières années, l'art abstrait a pris une place de plus en plus grande. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Christian - Christian IV Frederiksborg Jacobsen Arne Jacobsen Robert Jorn (Asger Jorgensen, dit Asger) Mortensen Richard Roskilde Thorvaldsen Bertel Les livres Danemark volume 3 Danemark volume 3 Danemark volume 3 Danemark volume 3 - le château de Kronborg à Helsingør (Elseneur), page 1374, - le château de Kronborg à Helsingør (Elseneur), page 1379, - exemple de l'architecture contemporaine danoise, page 1379, - exemple de l'architecture contemporaine danoise, page 1379, Littérature. Si l'on excepte les inscriptions runiques en prose ou en vers gravées dans la pierre à la gloire des grands hommes, aux IXe et Xe siècles, c'est par une magnifique transcription latine de Saxo Grammaticus, au XIIe siècle, Gesta Danorum (la Geste des Danois), que nous connaissons indirectement la littérature orale antérieure. À peu près contemporain, Snorri Sturlurson ressuscita, en langue vulgaire, les aventures des navigateurs vikings, qui sont au coeur des chansons poétiques et populaires dont le genre a perduré jusqu'au XIXe siècle. À la Renaissance, le luthéranisme remplaça le catholicisme. Dès lors se développa une littérature religieuse de combat, marquée par la traduction de la Bible, dite de Christian III, par Christiern Pedersen (1475-1554). Vinrent ensuite les traités de théologie de Niels Hemmingsen (1515-1600) et, au XVIIe siècle, la poésie baroque et religieuse de l'évêque Thomas Kingo (1634-1703). Par ailleurs, le vaste Hexaemeron d'Anders Arrebo (1587-1637) et les Souvenirs de mes misères de la princesse Leonora Christina Ulfeldt (1621-1698) témoignent de la vitalité de la littérature danoise. Le XVIIIe siècle, très marqué par l'influence française, fut dominé par Ludvig Holberg (1684-1754), inventeur de la comédie danoise inspirée de Molière et auteur du fantastique Voyage souterrain de Niels Klim (1741). À la même époque, l'évêque Hans Adolf Brorson (1674-1764) donna une nouvelle impulsion à la poésie religieuse. Au XIXe siècle s'épanouit, sous l'influence des Allemands Goethe et Schiller, une école romantique dominée par le dramaturge Adam Oehlenschläger (1779-1850). La philosophie s'enrichit des oeuvres de Nikolai Grundtvig (1783-1872) et de Søren Kierkegaard (1813-1855), tandis que Hans Christian Andersen (1805-1875) composait des Contes qui furent publiés dans le monde entier. À partir de 1870, le réalisme l'emporta avec Georg Brandes (1842-1927). Mais, en traduisant Baudelaire et Verlaine dans sa revue la Tour, le poète Johannes Jørgensen (1866-1956) exprimait simultanément l'aspiration à l'idéal de toute une génération. Du roman « darwinien « de Johannes V. Jensen (1873-1950) aux récits régionalistes de Hans Kirk (1898-1926), en passant par l'épopée socialiste de Martin Andersen Nexø (1869-1954), Pellé le Conquérant, et par les nouvelles de Karen Blixen (1885-1962), le XXe siècle inaugura une grande mosaïque de genres et de styles. De plus en plus critique, le regard des écrivains s'arrêta sur les réalités sociales du pays, surtout au théâtre, par le biais du drame expressionniste. Après la Seconde Guerre mondiale, le thème de l'absurde, le motif de la dépossession et de la solitude de l'individu constituèrent le leitmotiv d'une littérature du repli. L'oeuvre de Hans Christian Branner (1903-1966) autour de la revue Heretica , celle de Villy Sørensen (né en 1929) et de Klaus Rifbjerg (né en 1931) témoignent de cette nouvelle orientation. Cependant, depuis quelques années, la réflexion idéologique et politique domine très nettement la vie culturelle du Danemark, où des romanciers « néoréalistes « comme Henrik Stangerup (né en 1937) et Hans Jørgen Nielsen (né en 1941) obtiennent les faveurs du public. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Andersen Hans Christian Blixen Karen Brandes (Georg Morris Cohen, dit George) danois Heiberg Johan Ludvig Jacobsen Jens Peter Jensen Johannes Vilhelm Kierkegaard Sören Oehlenschläger Adam Gottlob Pontoppidan Henrik scandinaves (langues) Snorri Sturluson Musique. Dès le Moyen Âge, d'étroits contacts ont existé entre musiciens danois et allemands, « officialisés « par le roi Christian IV, qui nomma Heinrich Schütz (1585-1672) maître de chapelle à la cour. Le XVIIe siècle fut marqué par la personnalité de Dietrich Buxtehude (1637-1707), organiste à Elseneur et figure dominante de l'école d'orgue d'Allemagne du Nord. Au XIXe siècle, Christoph Ernst Friedrich Weyse (1774-1842) créa une écriture « nationale « fondée sur la tradition populaire, et Johan Peter Emilius Hartmann (18051900) se tourna vers le romantisme. Au XXe siècle, c'est Carl Nielsen (1865-1931), compositeur prolifique, qui reste le maître de la majorité des musiciens. Depuis les années cinquante, des studios électroacoustiques ont été créés à Copenhague, et une école danoise est née, dont les chefs de file sont G.M. Pedersen (né en 1943) et K.A. Rasmussen (né en 1947). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Buxtehude Dietrich Gade Niels Wilhelm Nielsen Carl August Riisager Knudåge Schütz Heinrich Cinéma. Jusqu'en 1917, date à laquelle la concurrence allemande et suédoise se fit durement sentir, le Danemark était, avec la France, le principal pays producteur de films en Europe. Citons, parmi les cinéastes pionniers, Urban Gad, August Blom, Holger-Madsen et Benjamin Christensen. Les deux premiers dirigèrent la célèbre actrice Asta Nielsen (1881-1972), « la Duse du Nord «, dans quelques mélodrames. Le dernier réalisa en 1921 un classique du fantastique, la Sorcellerie à travers les âges. Mais le plus grand cinéaste danois reste Carl Theodor Dreyer, dont tous les films, drames stylisés, sont marqués par une certaine austérité luthérienne. Le plus célèbre, tourné en France, est la Passion de Jeanne d'Arc (1928). Les metteurs en scène révélés plus récemment sont Henning Carlsen (la Faim, 1966), Lars von Trier (Europa, 1991) ; Breaking the waves, 1996 et Bille August (Pellé le Conquérant, 1988). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats August Bille Dreyer Carl Theodor Trier (Lars von) Les livres Danemark - La Passion de Jeanne d'Arc (1928),, page 1379, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Europe Les médias Danemark - tableau en bref Danemark - carte physique Danemark - tableau en chiffres Europe - carte politique Les indications bibliographiques J.-F. Batail et R. Boyer, les Sociétés scandinaves de la Réforme à nos jours, PUF, Paris, 1992. F. Durand, les Littératures scandinaves, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1974. A. Helle, Histoire du Danemark, Hatier, Paris, 1992. Le Cinéma danois et le Cinéma des pays nordiques, éditions du Centre Georges-Pompidou, Paris, 1979 et 1990.

« croissance démographique est quasiment nulle à cause d'une très basse natalité, et la population, essentiellement urbaine, vieillit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats danois Les livres Danemark - vue de Copenhague, page 1377, volume 3 Danemark - la « vieille ville » (Den Gamble By), à Århus, page 1377, volume 3 La vie économique. Nation à haut niveau de vie, avec un système très évolué de protection sociale, le Danemark a toutefois un marché intérieur étroit, d'où une nécessaire ouverture soulignée par l'adhésion au Marché commun en 1972.

Son économie est d'abord celle d'un pays maritime.

Si l'empire maritime danois n'est plus qu'un souvenir, il reste l'importance du cabotage et du commerce à travers les chenaux (Petit Belt, Grand Belt, Jresund) formant le passage entre la Baltique et la mer du Nord.

Le projet de liaison, par pont et tunnel (17 km) à travers l'Jresund, entre Copenhague et Malmö, en Suède, va en outre créer une vaste agglomération transfrontalière.

Pour la pêche, le Danemark est au premier rang européen.

L'essentiel des prises est constitué par du « poisson industriel » (lançon, hareng, sprat, merlan...), transformé en huile et farine.

80 % des produits de la pêche sont exportés et Esbjerg est le premier port de pêche du nord de l'Europe. L'agriculture est exemplaire.

Le Danemark est une immense ferme modèle, avec un large développement des coopératives, d'excellents rendements, un grand souci de qualité.

Les exploitations sont à 95 % en faire-valoir direct.

S'il y a des cultures céréalières, l'orge en tout premier lieu, et maraîchères, les autres cultures (choux-raves, betteraves fourragères, pommes de terre) sont en partie destinées à l'alimentation du bétail ; les prairies naturelles et artificielles couvrent le tiers de la superficie agricole.

La primauté de l'élevage (bovins, porcins, volailles) est absolue et livre à l'exportation beurre, fromage, lait frais, œufs et produits dérivés (bacon).

Les industries alimentaires sont de ce fait très importantes : laiteries, conserveries, charcuteries industrielles, brasseries (deux noms de réputation mondiale), fabriques d' akvavit (eau-de-vie). Viennent ensuite les constructions mécaniques (constructions navales de Copenhague, d'Århus et d'Odense), le textile-habillement, la chimie à Fredericia (premier rang mondial pour l'insuline).

Le problème énergétique est partiellement réglé avec l'exploitation des gisements de pétrole off-shore.

Les nombreuses activités de services, transport maritime, ingénierie (de grandes réalisations techniques sont le fait d'architectes et ingénieurs danois), tourisme et autres, complètent le tableau d'une économie moderne, subissant cependant endettement et chômage mais attirant les capitaux étrangers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Århus Belt (Grand- et Petit-) Copenhague Esbjerg Nord (mer du) Odense Øresund Les livres Danemark - paysage agricole, page 1375, volume 3 Danemark - le port d'Esbjerg, sur la mer du Nord, dans l'ouest du Jutland, page 1375, volume 3 Danemark - laboratoire de Novonordisk fabriquant de l'insuline, page 1376, volume 3 L'organisation de l'espace. Elle est caractérisée par un déséquilibre fondamental entre Copenhague et le reste du. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles