productivité, n.

productivité, n.f. 1. ÉCONOMIE : relation entre la valeur d'une production et les facteurs utilisés. Les indicateurs peuvent varier selon la façon dont sont appréciés les moyens mis en oeuvre et leur décomposition ; par exemple, pour mesurer la productivité des salariés dans une entreprise, on peut rapporter le chiffre d'affaires à l'effectif (par exemple : CA de 300 000 francs par salarié par an) ou au nombre d'heures travaillées (par exemple : CA de 200 francs par heure si chacun travaille 1 500 heures en moyenne dans l'année). La notion intègre deux phénomènes : le rendement (production physique) et le prix du produit ; sa variation peut donc être due à chacun d'entre eux. Les gains de productivité. Il existe dans toute entreprise des « gisements » de productivité qui peuvent être exploités : l'effort peut porter sur l'amélioration de la performance individuelle (plus grande efficience par une mobilisation accrue et une formation plus adaptée), sur la réduction des facteurs utilisés et l'élimination des moins productifs, sur l'amélioration du contenu du travail et de son résultat (qualité et performance du produit) ; l'innovation est souvent nécessaire pour obtenir des gains substantiels (méthodes, conception du produit). Il est ainsi difficile d'attribuer le niveau de productivité obtenu à l'un des facteurs plutôt qu'à un autre : il s'agit d'une performance globale d'une organisation ; le plus intéressant réside dans l'étude des variations. Le surplus de productivité globale. Cet indicateur mesure l'accroissement en valeur de la production par rapport à l'emploi de facteurs supplémentaires d'une année sur l'autre dans une entreprise. Cet excédent permet de mieux rémunérer les facteurs utilisés : augmentation des salaires, acquisition de composants de meilleure qualité, investissements en matériels plus efficaces. Il peut être affecté à l'augmentation des résultats (bénéfices conservés ou distribués). Il peut également servir à la réduction du prix des produits offerts aux clients. Le surplus constitue donc, s'il est réalisé, une marge de liberté dans la répartition des « fruits » de l'activité de l'entreprise. En même temps, la constatation de gains de productivité amène couramment à des revendications de la part de ceux qui estiment en être à l'origine et qui souhaitent partager ses effets positifs pour l'entreprise. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cercle de qualité entreprise - Le fonctionnement des entreprises facteurs de production physiocratie production rendement - 3.ÉCONOMIE 2. ÉCOLOGIE : quantité de matière vivante (biomasse) produite pendant un temps donné sur une surface donnée. La productivité primaire est celle des végétaux autotrophes qui utilisent l'énergie solaire et celle des substances minérales. La productivité secondaire est celle des consommateurs et des décomposeurs. La productivité nette est obtenue en déduisant de la productivité brute la quantité de matière dégradée par la respiration. On estime à 150 milliards de tonnes de matière organique la productivité annuelle de la biosphère, ce qui équivaut à 90 milliards de tonnes de carbone fixé chaque année. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biosphère - La production de la biosphère décomposeurs écosystèmes - La productivité des écosystèmes photosynthèse producteurs