prosodie, n.
Publié le 29/11/2013
Extrait du document
«
ambiguïté syntaxique : la phrase « La bonne porte la mûre/mure » (« La domestique porte
la petite baie noire »/« la porte solide la tient enfermée ») est accentuée sur ['b òn] dans la
première interprétation, sur ['p òrt] dans la seconde (notations où l'accent est marqué par
l'apostrophe antéposée) ;- les autres phénomènes prosodiques relèvent de l'intonation,
phénomène de variation de la hauteur de la voix, qui peut passer, au long de l'énoncé, du
grave à l'aigu ou, inversement, par les intermédiaires du médium et de l'infra-aigu.
Ce sont
les courbes ainsi produites qui sont, dans certains cas, utilisées à des fins de distinction
syntaxique : le commandement « Tu viens ! » comporte une descente abrupte de la
courbe ; l'interrogation du type « Tu viens ? », une montée progressive du médium jusqu'à
l'aigu.
On appelle aussi prosodie l'ensemble des règles relatives, en versification latine et
grecque, à la quantité (la longueur) et à l'accentuation des syllabes.
La notion de prosodie
ne s'applique en toute rigueur qu'à la versification des langues classiques, fondée sur
l'alternance des syllabes longues et brèves.
Lorsqu'on parle de prosodie en versification
française, on vise alors l'ensemble des règles relatives au décompte des syllabes : statut
de l' e « muet », phénomènes de synérèse et de diérèse, etc.
La prosodie s'oppose à la
métrique, qui traite des règles relatives à la structure des vers.
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Les corrélats
Archiloque
Baudelaire Charles
Encina (Juan del Fermoselle, dit Juan del)
Goran ('Abdullah Sulayman, dit)
Gradus
hiatus
versification.
»
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