Devoir de Philosophie

ptéridophytes.

Publié le 30/11/2013

Extrait du document

ptéridophytes. >n.f., division du règne végétal. Les ptéridophytes présentent deux générations successives. L'une, de grande dimension, feuillée, porte les spores : c'est le sporophyte ; l'autre, libre, réduite, mais sexuée, différencie les gamètes : c'est le gamétophyte. Les ptéridophytes comprennent à la fois les formes les plus anciennes de végétaux terrestres et des formes encore actuelles. Premiers végétaux à être dotés de vaisseaux lignifiés qui conduisent la sève brute, les ptéridophytes furent aussi les premiers à conquérir les milieux terrestres. Leur reproduction, cependant, est restée tributaire de la présence d'eau : les gamètes mâles sont libérés dans une goutte d'eau où ils nagent jusqu'à atteindre un archégone (voir le dossier reproduction). Du fait de la présence de vaisseaux et d'une reproduction discrète, ils ont été classés sous le nom de cryptogames vasculaires. Origine et évolution. Parmi les fossiles, le groupe le plus archaïque est celui des rhyniales auquel appartient la première plante vasculaire connue, Cooksonia, petite forme de quelques centimètres, à tige ramifiée (silurien supérieur-dévonien inférieur). Dépourvues de racines et de feuilles mais présentant des tissus différenciés, ces plantes assuraient leur photosynthèse par leur tige. Elles vivaient en milieu humide. C'est au dévonien que les végétaux terrestres se sont largement développés. Les lycophytes typiques, à feuilles en écailles disposées en spirale autour de la tige, apparurent à cette époque. Leur taille était de l'ordre de 50 cm. Avec le carbonifère, les lycophytes devinrent arborescentes. Les lépidodendrons atteignaient de 8 à 20 m de hauteur et 40 cm de diamètre. Ils étaient fixés au sol par des racines que l'on retrouve parfois dans les couches de charbon, les Stigmaria. Des traces caractéristiques de chaque espèce s'observent sur leur écorce : ce sont les cicatrices laissées lors de la chute des feuilles. Des cônes portés par le tronc ou à l'extrémité des rameaux renfermaient les organes reproducteurs. Récoltés isolés, ces cônes portent le nom de Lepidostrobus. Les sigillaires du carbonifère et du permien inférieur sont, avec les lépidodendrons, parmi les formes les plus caractéristiques des lycopodiales. Apparues dès le dévonien, les sphénophytes (prêles) se sont massivement développées au cours du carbonifère et du permien. Comme les Sphenophyllum (dévonien supérieur-trias inférieur), il s'agissait de formes grimpantes, lianes à feuilles en verticilles présentant un agencement permettant la meilleure utilisation de l'énergie solaire. Des équisétales arborescentes, les calamitacées, peuplaient les forêts au carbonifère. Les moules internes des cavités médullaires de leur tronc portent le nom de calamites et les verticilles de feuilles, celui d'Annularia. Au mésozoïque, ou secondaire, les équisétales déclinèrent : les formes arborescentes firent place aux herbacées avec le genre Equisetites. Les filicophytes (fougères) abondaient à la fin de l'ère primaire. Elles étaient arborescentes ; la forme la plus connue est Psaronius, qui atteignait 10 m de haut et dont on retrouve les troncs silicifiés. Les ptéridophytes ont constitué un élément fondamental de la forêt carbonifère. Les ptéridophytes actuelles. La flore actuelle des ptéridophytes perpétue les lignées anciennes. Les psilophytes, proches des rhyniales, comprennent deux genres exotiques, dépourvus de racines, chez lesquels le gamétophyte est une sorte de tige souterraine. Les lycophytes, ou lycopodinées, portent des épis sporifères constitués de feuilles abritant un sporange à leur aisselle. Les lycopodiales sont isosporées : toutes les spores sont identiques et donnent naissance à des prothalles souterrains qui vivent en symbiose avec le mycélium d'un champignon. Les sélaginellales, hétérosporées, réunissent les sélaginelles et les isoètes qui portent des microspores, mâles, et des macrospores, femelles. Les prothalles se développent à l'intérieur de l'enveloppe sporale. Ils sont donc microscopiques. Les sphénophytes, ou équisétinées, sont représentées par l'unique genre Equisetum. Ce sont les prêles, aux feuilles réduites et aux rameaux se désarticulant (d'où leur nom d'« articulées »). Les filicophytes, ou filicinées, réunissent plusieurs groupes de fougères isosporées, terrestres, herbacées ou arborescentes, à grandes feuilles très découpées, et les fougères aquatiques, hétérosporées. Les prothalles des fougères terrestres sont de petites lames vertes en forme de coeur ; ceux des fougères aquatiques sont microscopiques, car développés à l'intérieur de l'enveloppe sporale comme ceux des sélaginelles. Les ptéridophytes, témoins actuels des flores primitives, comportent de nombreuses espèces menacées de disparition. Même les plus fréquentes sont en régression rapide dans le monde entier en raison de la destruction de leurs biotopes : landes, zones humides en régions tempérées, forêts denses ou humides en régions tropicales. Voir aussi fougère. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cryptogames fougère gamétophyte lycopode prêle sélaginelle végétal (règne) - Historique du monde végétal - La conquête du milieu aérien par les végétaux végétal (règne) - L'organisation des végétaux - Les végétaux pluricellulaires végétal (règne) - Les grands groupes végétaux - Les cormophytes Les livres ptéridophytes, page 4161, volume 8 plantes, page 3942, volume 7 reproduction - une ptéridophite, le polypode, page 4322, volume 8 plantes, page 3943, volume 7

« lycopodiales sont isosporées : toutes les spores sont identiques et donnent naissance à des prothalles souterrains qui vivent en symbiose avec le mycélium d'un champignon.

Les sélaginellales, hétérosporées, réunissent les sélaginelles et les isoètes qui portent des microspores, mâles, et des macrospores, femelles.

Les prothalles se développent à l'intérieur de l'enveloppe sporale.

Ils sont donc microscopiques. Les sphénophytes, ou équisétinées, sont représentées par l'unique genre Equisetum . Ce sont les prêles, aux feuilles réduites et aux rameaux se désarticulant (d'où leur nom d'« articulées »). Les filicophytes, ou filicinées, réunissent plusieurs groupes de fougères isosporées, terrestres, herbacées ou arborescentes, à grandes feuilles très découpées, et les fougères aquatiques, hétérosporées.

Les prothalles des fougères terrestres sont de petites lames vertes en forme de cœur ; ceux des fougères aquatiques sont microscopiques, car développés à l'intérieur de l'enveloppe sporale comme ceux des sélaginelles. Les ptéridophytes, témoins actuels des flores primitives, comportent de nombreuses espèces menacées de disparition.

Même les plus fréquentes sont en régression rapide dans le monde entier en raison de la destruction de leurs biotopes : landes, zones humides en régions tempérées, forêts denses ou humides en régions tropicales.

Voir aussi fougère . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cryptogames fougère gamétophyte lycopode prêle sélaginelle végétal (règne) - Historique du monde végétal - La conquête du milieu aérien par les végétaux végétal (règne) - L'organisation des végétaux - Les végétaux pluricellulaires végétal (règne) - Les grands groupes végétaux - Les cormophytes Les livres ptéridophytes, page 4161, volume 8 plantes, page 3942, volume 7 reproduction - une ptéridophite, le polypode, page 4322, volume 8 plantes, page 3943, volume 7. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles