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rat. n.m., mammifère rongeur de la famille des muridés. Les

Publié le 05/12/2013

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famille
rat. n.m., mammifère rongeur de la famille des muridés. Les rats sont caractérisés par une longue queue annelée et écailleuse, munie parfois de poils, par des incivises puissantes à croissance continue et par des membres postérieurs plus longs que les membres antérieurs. Le rat, omnivore, est très nuisible. Classification. Le surmulot (Rattus norvegicus) est appelé aussi rat d'égout ou, improprement, rat d'eau parce qu'il aime le voisinage des eaux ; il vit dans les égouts, les sous-sols. Robuste, il a un pelage gris-fauve ou brun-roux, la queue plus courte que le corps, et il peut atteindre le poids de 550 g ; très vorace, il s'attaque même à ses congénères en cas de disette. Le rat noir ( Rattus rattus ) est dit aussi rat des greniers. Il diffère du surmulot par sa taille plus petite (il pèse 175 g au maximum), sa queue plus longue que le corps, ses oreilles plus développées, son pelage d'un gris ardoise foncé ; omnivore comme le surmulot, il préfère cependant le grain et vit dans des lieux secs (greniers, magasins) ; excellent grimpeur, il franchit des parois lisses et quasi verticales, ramone dans les angles de murs et, se servant de sa queue comme d'un balancier, peut marcher sur des fils de fer. Il peut vivre en dehors des constructions (îles méditerranéennes). La souris grise ( Mus domesticus) a un museau pointu et de larges oreilles, une queue très longue à poils rares et fins ; son pelage, généralement gris, peut aussi être blanc (albinos de laboratoire) ou, par croisements, beige, gris perle, etc. Elle niche dans les maisons, dans les trous, les tas de chiffons, de papier, où, très vorace, elle ronge tout ce qu'elle rencontre. Une espèce à queue courte, Mus spretus , vit à l'extérieur dans la région méditerranéenne. Le mulot ( Apodemus sylvaticus ) vit dans les champs et les jardins ; il a un long museau busqué et le pelage fauve ; il occasionne de gros ravages dans les cultures. Le mulot à collier (Apodemus flavicollis) est plus forestier. Le rat des moissons (Micromys minutus), très petit, ne pèse que quelques grammes et vit dans les prairies et les champs de céréales. Les campagnols (genres Microtus, Pitymys et Arvicola), appelés parfois improprement rats des champs, appartiennent à une famille différente (cricétidés), tout comme le rat musqué semi-aquatique (Ondatra zibethicus). Les ennemis naturels des rats sont les petits mammifères carnivores, tels que le putois, qui consomme de nombreux surmulots, ainsi que les rapaces, surtout les nocturnes qui en détruisent de grandes quantités. Il semble que les rats soient contemporains de l'homme. Les deux principales espèces actuelles, celles du surmulot et du rat noir, originaires, la première de Sibérie, la seconde de Birmanie et des Indes, n'ont envahi l'Europe qu'assez récemment : le rat noir, au XIIe siècle, grâce au va-et-vient des croisades, apportant avec lui les épidémies de peste ; le surmulot, au début du XVIIIe siècle. Ce dernier a envahi l'Europe occidentale, supplantant peu à peu le rat noir, moins robuste et moins prolifique que lui. Les moeurs des rats. Les rats vivent le plus souvent en colonies, organisées autour de nids et de gîtes de secours ; chaque colonie a son domaine vital de surface déterminée, assez peu étendue (100 m 2 pour le surmulot) et desservie par de véritables pistes que balisent des signaux brun-noir, à odeur forte. En cas de disette ou de danger, la colonie peut émigrer. Doté d'un odorat et d'un goût très développés, secondé par une « mémoire » très précise des lieux, le rat réagit aussitôt à un changement dans son domaine : un simple balayage, une peinture fraîche, un objet déplacé éveillent sa méfiance. Aussi la lutte contre ce rongeur est-elle difficile, car il déjoue vite les pièges. Cette lutte est pourtant indispensable, car le rat est à la fois un terrible destructeur de denrées alimentaires et un dangereux agent de propagation des maladies. Les méfaits causés par les rats tiennent à la nature biologique de l'espèce. D'abord, le rat est très prolifique : un couple de rats noirs pourrait, si ne jouaient ni la sélection naturelle ni la dératisation, donner naissance en trois ans à 253 000 rats, et en cinq ans à 940 milliards d'animaux. Mais, pour se reproduire, le rat doit manger, car un jeûne de quarante-huit heures en vient à bout ; il doit donc conquérir sa nourriture à tout prix, et il ronge tout obstacle qui l'en sépare : bois, pierre, métal, rien ne l'arrête, provoquant parfois, en rongeant les canalisations qu'il aime à suivre, fuites de gaz ou d'eau ou courtscircuits. De plus, ronger est pour le rat une nécessité vitale ; ses deux paires d'incisives opposées, en perpétuelle croissance, doivent être usées quotidiennement, sinon elles provoqueraient l'écartement progressif des mâchoires pour finir par percer les os palataux, et le rat mourrait d'inanition. Aussi l'animal attaque-t-il certaines substances dures, même sans intention alimentaire ; le plomb, par exemple, lui est un matériau de choix. On mesure quels dégâts il peut ainsi faire. Mais le rat constitue aussi un danger redoutable dans le domaine de la santé humaine et animale, tant par les parasites que par les germes qu'il transporte. Le rat est à l'origine des innombrables épidémies de peste qui ont fait des ravages dans le monde et sévissent encore dans certains pays : la bactérie Pasteurella pestis est transmise par la piqûre d'une puce vivant sur les rongeurs. D'autres parasites du rat sont responsables de la trichinose (ver parasite Trichinella spiralis), du typhus murin (puce ou punaise domestique transmettant un micro-organisme, Rickettsia typhi ). Le rat, par sa morsure, peut aussi provoquer le sodoku, « maladie de la morsure du rat », fréquente en Orient et provoquant la mort dans 10 % des cas. Il peut transmettre également la leptospirose ictérohémorragique, véritable maladie professionnelle des égoutiers. Enfin, rats et souris peuvent transmettre le virus de la rage, le choléra, la fièvre aphteuse, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats campagnol choléra leptospirose mammifères - La classification des mammifères - Les différents ordres muridés muroïdés peste rongeurs Les livres Europe - Faune et flore, page 1826, volume 4 Europe - Faune et flore, page 1828, volume 4 muroïdés, page 3341, volume 6 Océanie - faune et flore, page 3523, volume 7
famille

« Les méfaits causés par les rats tiennent à la nature biologique de l'espèce.

D'abord, le rat est très prolifique : un couple de rats noirs pourrait, si ne jouaient ni la sélection naturelle ni la dératisation, donner naissance en trois ans à 253 000 rats, et en cinq ans à 940 milliards d'animaux.

Mais, pour se reproduire, le rat doit manger, car un jeûne de quarante-huit heures en vient à bout ; il doit donc conquérir sa nourriture à tout prix, et il ronge tout obstacle qui l'en sépare : bois, pierre, métal, rien ne l'arrête, provoquant parfois, en rongeant les canalisations qu'il aime à suivre, fuites de gaz ou d'eau ou courts- circuits.

De plus, ronger est pour le rat une nécessité vitale ; ses deux paires d'incisives opposées, en perpétuelle croissance, doivent être usées quotidiennement, sinon elles provoqueraient l'écartement progressif des mâchoires pour finir par percer les os palataux, et le rat mourrait d'inanition.

Aussi l'animal attaque-t-il certaines substances dures, même sans intention alimentaire ; le plomb, par exemple, lui est un matériau de choix.

On mesure quels dégâts il peut ainsi faire. Mais le rat constitue aussi un danger redoutable dans le domaine de la santé humaine et animale, tant par les parasites que par les germes qu'il transporte.

Le rat est à l'origine des innombrables épidémies de peste qui ont fait des ravages dans le monde et sévissent encore dans certains pays : la bactérie Pasteurella pestis est transmise par la piqûre d'une puce vivant sur les rongeurs.

D'autres parasites du rat sont responsables de la trichinose (ver parasite Trichinella spiralis ), du typhus murin (puce ou punaise domestique transmettant un micro-organisme, Rickettsia typhi ).

Le rat, par sa morsure, peut aussi provoquer le sodoku, « maladie de la morsure du rat », fréquente en Orient et provoquant la mort dans 10 % des cas.

Il peut transmettre également la leptospirose ictéro- hémorragique, véritable maladie professionnelle des égoutiers.

Enfin, rats et souris peuvent transmettre le virus de la rage, le choléra, la fièvre aphteuse, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats campagnol choléra leptospirose mammifères - La classification des mammifères - Les différents ordres muridés muroïdés peste rongeurs Les livres Europe - Faune et flore, page 1826, volume 4 Europe - Faune et flore, page 1828, volume 4 muroïdés, page 3341, volume 6 Océanie - faune et flore, page 3523, volume 7. »

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