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réanimation.

Publié le 05/12/2013

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réanimation. n.f., ensemble des techniques médicamenteuses et instrumentales mises en oeuvre afin de rétablir une fonction physiologique (circulation sanguine, respiration, fonction rénale, etc.) insuffisante ou interrompue à la suite d'une maladie, d'une blessure ou d'une opération. L'expression « soins intensifs » est fréquemment utilisée comme synonyme de réanimation. Le service de réanimation. On peut être admis en service de réanimation pour une affection grave engageant le pronostic vital, tel un infarctus du myocarde étendu, mais aussi de façon systématique après une opération chirurgicale lourde sans que l'état du malade soit inquiétant. En effet, la première fonction du service de réanimation est de permettre une surveillance intensive heure par heure, minute par minute, des fonctions vitales (on parle de monitorage, ou monitoring). Cette surveillance est rendue possible par un personnel nombreux, compétent et entraîné, et par la présence de multiples appareils complexes de surveillance. Aujourd'hui, en effet, on peut contrôler de façon permanente le rythme cardiaque par un électrocardioscope (on parle souvent de « scope »), la pression artérielle par un tensiomètre automatisé, la qualité de la fonction respiratoire par un capteur qui, placé sur le doigt, renseigne sur la qualité de l'oxygénation des tissus. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chirurgie - L'équipe chirurgicale Les livres chirurgie - équipement d'anesthésie-réanimation d'un bloc opératoire moderne, page 1082, volume 2 Les gestes de réanimation. La pose d'une voie d'abord veineuse (c'est-à-dire la mise en place d'un cathéter dans une veine) reliée à une perfusion (goutte-à-goutte) permet d'injecter un médicament dans les meilleurs délais. La voie d'abord veineuse peut concerner une veine périphérique (à l'avantbras) ou une veine profonde (on parle d'abord central, par une veine jugulaire ou sousclavière). Une sonde urinaire est souvent mise en place. Elle permet de contrôler régulièrement l'efficacité de la fonction rénale. Un apport supplémentaire en oxygène est fréquemment effectué, sous la forme d'un simple enrichissement en oxygène de l'air respiré par le malade à l'aide d'une sonde nasale, ou par intubation : une sonde est placée dans la trachée du malade, et on peut le relier à un respirateur qui assurera à sa place la fonction ventilatoire. Réanimation et « ressuscitation ». Alors que la réanimation se résume parfois à une simple surveillance, certes intensive, d'un malade, la « ressuscitation » implique une série de gestes qui doivent être réalisés très rapidement. Elle concerne un malade en état de mort apparente par arrêt cardiocirculatoire et arrêt respiratoire, qui mourra de façon irréversible par destruction de son cerveau si une activité circulatoire n'est pas rétablie dans les trois minutes. Le médecin réanimateur agit rapidement : il assure la fonction circulatoire par le massage cardiaque externe, la fonction respiratoire par l'intubation et la ventilation artificielle, et injecte au malade des drogues actives par voie veineuse. Il s'agit ensuite de tenter de récupérer une activité cardiaque spontanée, par un choc électrique externe à l'aide d'un défibrillateur. Le plus souvent, l'ensemble de ces méthodes permet de rendre à la vie des sujets qui auraient été considérés comme définitivement morts il y a encore quelques années. Il est intéressant de noter que certains de ces patients ressuscités relatent des expériences subconscientes de vision de leur propre corps comme si leur esprit en était sorti. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats assistance circulatoire et assistance respiratoire Binet Léon chirurgie - La procédure chirurgicale - La procédure postopératoire défibrillation massage cardiaque monitorage ventilation respiratoire

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