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résidu.

Publié le 06/12/2013

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résidu. n.m. TECHNIQUE : sous-produit fatal non valorisable d'une activité industrielle. Les résidus industriels sont d'une très grande variété et posent des problèmes délicats de dispersion ou de stockage en décharge. Ces problèmes sont considérablement aggravés si les résidus sont toxiques ou radioactifs. Les gaz résiduaires sont constitués par les fumées de combustion et par les effluents gazeux de certaines activités chimiques. À titre d'exemple, la fumée d'une chaudière à charbon pulvérisé entraîne des cendres volantes très fines qui doivent être arrêtées par un dépoussiéreur électrostatique, et constitue alors un résidu solide annexe, qu'il faut impérativement fixer pour éviter sa remise en suspension au moindre souffle de vent. La fumée peut également contenir de l'anhydride sulfureux SO 2, très difficile à arrêter (ce qui conduit à réglementer la teneur maximale en soufre des combustibles), et des oxydes d'azote dont on ne peut contrôler la teneur qu'en travaillant la dynamique des brûleurs utilisés. Le rejet final des fumées dans l'atmosphère est inéluctable et doit se pratiquer à grande hauteur pour faciliter leur dispersion. Les effluents gazeux de procédés chimiques doivent être débarrassés, avant rejet, de leurs composés toxiques par lavage solvant ou lavage réactif. On élabore ainsi des résidus annexes liquides ou solides. Les eaux résiduaires sont, dans leur très grande majorité, rejetées dans les cours d'eau ou à la mer après des traitements d'épuration adaptés, parfois très complexes, qui engendrent généralement la production de résidus solides. Mais il arrive aussi que ces traitements concentrent les impuretés dans un faible débit de liquide fortement polluant, dont on se débarrasse éventuellement par injection dans une couche géologique profonde, isolée de toute nappe d'eau exploitable. Les résidus solides non toxiques, insolubles et de granulométrie suffisante pour résister à l'effet du vent, peuvent être stockés en crassiers ou en terrils. Les cendres volantes, insolubles et non toxiques, sont généralement stockées sous l'eau dans des bassins qui se remplissent progressivement et peuvent, après remplissage complet, être recouverts de terre végétale et de gazon. Les résidus gênants, parce que solubles, ou dangereux, parce que toxiques, doivent être conditionnés et stabilisés dans des décharges spécialisées. Les résidus radioactifs, qui résultent du retraitement des combustibles nucléaires irradiés, posent des problèmes de conditionnement extrêmement difficiles, en raison de la durée de vie très longue de certains d'entre eux. Le conditionnement en fûts métalliques enrobés de béton compact, dans des stockages souterrains secs, semble aujourd'hui la seule solution praticable. Des travaux remarquables ont conduit à la mise au point de techniques de vitrification des résidus les plus dangereux, les rendant insolubles et non dispersables, ce qui présente l'avantage de limiter les risques liés à un éventuel bouleversement sismique des stockages souterrains, survenant dans les siècles à venir et pouvant détruire les fûts. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats boue active centrales - Les centrales thermiques c oke combustible c ompost crassier déchets énergie - Les sources d'énergie industrielles - L'énergie nucléaire raffinage schlamm scierie sous-produit terril Les livres déchets, page 1395, volume 3 environnement - flux de l'énergie et cycle de la matière dans les sociétés industrielles, page 1665, volume 3

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