Reykjavík.
Publié le 06/12/2013
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Reykjavík. capitale de l'Islande, port du sud-ouest de la grande île, sur le fjord Faxafløi, à 250 km au sud du cercle polaire. Les six communes qui composent le Grand Reykjavík comptent 155 000 habitants, c'est-à-dire que trois Islandais sur cinq y vivent. Son nom norvégien, qui signifie « Baie des vapeurs », lui fut attribué par les premiers occupants vikings, au IXe siècle, en raison des nuages de vapeur qui émanaient des abondantes sources chaudes du sous-sol. Aujourd'hui, Reykjavík est un port moderne, bien équipé pour la pêche et animant des industries qui découlent de cette activité (principalement des conserveries et des chantiers navals). Ses édifices les plus anciens datent du XVIIIe siècle (Althing, ou palais du gouvernement, et l'ancienne cathédrale luthérienne), mais la plupart des monuments et des établissements publics ont été construits au XXe siècle : la nouvelle cathédrale (Hallgrimskirkja), l'université (fondée en 1911 et occupant un bâtiment construit en 1941), le théâtre municipal (rebâti en 1986 à la suite d'un incendie) et le nouvel hôtel de ville, inauguré en 1991. La plus grande partie de la ville est chauffée par l'eau des sources chaudes, dont les canalisations passent sous les artères du centre, qui se trouvent de ce fait déneigées en hiver. D'autres sources alimentent des piscines en plein air, dont celle de Laugardalur, inaugurée en 1988, l'une des plus grandes du monde, ouverte toute l'année : elle est alimentée par un forage profond de 3 080 m. Par ailleurs, Reykjavík, dont la superficie a presque décuplé depuis 1970, se signale par l'architecture de ses édifices d'habitation, à l'épreuve des plus fortes secousses telluriques. Au sud-ouest de la ville, sur la presqu'île de Reykjanes, se trouve le nouveau terminal de l'aéroport de Keflavík. Histoire. L'origine de Reykjavík est une ferme qu'exploita, à partir de 874, le Viking norvégien Ingólfur Árnarson. Le site resta longtemps peu habité. En 1786, le petit comptoir commercial danois reçut une charte municipale ; l'agglomération ne dépassait pas alors trois cents habitants. À la fin du XIXe siècle, de nombreux pêcheurs bretons et dunkerquois y faisaient relâche : l'administration de la marine française fit aménager, à leur intention, deux hôpitaux en ville. En 1920, on construisit même une cathédrale catholique. Après la Seconde Guerre mondiale, les Américains établirent à 35 km au sud-ouest de Reykjavík, à Keflavík, une base stratégique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Islande Les natifs de ce lieu Finnbogadóttir Vigdis Les médias Europe - carte physique Europe - carte politique Islande - carte physique Les livres Reykjavík, page 4365, volume 8