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Rien dans son environnement géographique ou économique ne prédisposait Berlin à devenir une capitale.

Publié le 21/10/2013

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Rien dans son environnement géographique ou économique ne prédisposait Berlin à devenir une capitale. Son histoire se confond avec celle de la dynastie des Hohenzollern, et c'est une décision politique qui l'éleva au rang de première ville de l'Empire allemand en 1871. Elle connut alors une brillante vie culturelle. Saccagée par la guerre, puis coupée en deux, à la fois « vitrine de l'Occident « et « vitrine du socialisme «, elle a survécu aux divisions de l'Allemagne. Sa fonction de capitale retrouvée lui donnent les moyens d'un nouveau destin. Capitale de l'Allemagne, Berlin est située dans le Brandebourg et arrosée par la Havel et la Spree ; elle s'étend sur 889 km2 et avait 3 500 000 habitants en 1995. La ville fut longtemps coupée en deux. La séparation entre Berlin-Ouest (480 km2) et Berlin-Est (409 km2), qui existait depuis 1948, devint encore plus brutale en 1961 avec la construction du Mur. Mais Berlin a recouvré son unité le 3 octobre 1990 et elle est redevenue capitale de l'Allemagne le 20 juin 1991. Le transfert des institutions politiques de Bonn vers Berlin n'a pas cessé de soulever des polémiques, au point que plusieurs ministères, dont celui de la Défense, et une grande partie des fonctionnaires fédéraux doivent rester à Bonn. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brandebourg Démographie et activités économiques Promue capitale de l'Empire allemand, Berlin passa de 930 000 habitants en 1871 à 2,7 millions en 1900 ; cosmopolite, elle était alors la troisième ville du monde, l'une des plus vastes aussi après l'annexion de faubourgs en 1921. Avec 4,3 millions en 1939, elle devint le second pôle économique de l'Allemagne après la Ruhr. Les destructions de la guerre (30 % des immeubles furent anéantis), puis la partition de l'Allemagne et de la ville créèrent une césure majeure. Coupée de son environnement, Berlin-Ouest se dépeupla. Avant l'unification, 22 % des 2,134 millions d'habitants avaient plus de 65 ans. Avec 1,279 million de personnes, Berlin-Est, capitale de la République démocratique allemande, était la ville la plus peuplée de ce pays. La situation démographique y était légèrement plus favorable qu'à l'Ouest. En 1991, le Grand Berlin comptait 1 million d'habitants de moins qu'en 1939 ; mais, depuis, la population augmente à nouveau, par immigration. Après 1945, les démontages d'usines par les Soviétiques, le repli des sièges sociaux d'entreprises et de banques vers l'Ouest ainsi que les difficultés de communication affaiblirent le potentiel de Berlin-Ouest, même si d'énormes subventions fédérales devaient soutenir son économie. Dans le même temps, Berlin-Est bénéficia de sa fonction de capitale ainsi que de l'installation de nombreux sièges de combinats. Aujourd'hui, Berlin est à la fois une métropole tertiaire et la première ville industrielle d'Allemagne. Berceau de la construction électrique (Siemens, AEG), qui employait 260 000 personnes en 1939, elle a une industrie manufacturière diversifiée : machines-outils, confection, agroalimentaire, imprimerie et édition, électronique. Or le nouveau Berlin doit faire face à une situation rendue critique à la fois par la cessation des aides fédérales spéciales et par l'effondrement des structures industrielles de l'ancien Berlin-Est ; c'est ainsi que 200 000 emplois ont disparu depuis la chute du Mur, et que de nombreuses PME envisagent encore de quitter la ville. Celle-ci a donc à relever le défi de redevenir un pôle d'attraction économique, alors même que des investissements colossaux visent à la doter d'un centre directionnel ultramoderne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats AEG (Allgemeine Elektrizitätsgesellschaft) Allemagne - Géographie - La vie économique Allemagne - Géographie - Les aspects humains Siemens (von) - Le groupe Siemens Les livres Bauhaus - la tour de la radio à Berlin par Moholy-Nagy, page 576, volume 1 urbanisme - projet de restructuration à Berlin, page 5363, volume 10 urbanisme - zone berlinoise en friche, page 5363, volume 10 Berlin - animation de rue sur le Kurfürstendamm, page 621, volume 2 Europe - immigrés turcs à Berlin, page 1809, volume 4 Une ville prestigieuse Fidèle à sa tradition, Berlin témoigne d'une grande vitalité intellectuelle et artistique. Elle est riche en établissements d'enseignement et en institutions culturelles, parmi lesquels l'Akademie der Kunst, les Berliner Philharmoniker (Philharmonie), la Staatsbibliothek (Stabi), le musée de Dahlem. La reconstruction de la ville après la Seconde Guerre mondiale s'est opérée sur des bases originales. Le centre historique se trouvant à l'Est, les urbanistes de l'Ouest, comme Hans Scharoun, aménagèrent dans son prolongement un nouveau centre, s'étirant comme un ruban entre quelques grandes percées rectilignes : l'avenue du 17-Juin, la Bismarckstrasse et le Kaiserdamm. Le quartier du Zoo, où commence le célèbre Kurfürstendamm, apporte une intense animation avec ses grands magasins, ses cafés, ses restaurants et ses théâtres, notamment le théâtre Schiller. Certains quartiers résidentiels, comme le Hansaviertel, ont bénéficié d'aménagements réussis ; les quartiers populaires sont réhabilités. La reconstruction de Berlin-Est fut plus lente. À la fin des années soixante, l'urbanisme socialiste privilégia les avenues magistrales et les constructions monumentales. Dans le vieux centre, entre la porte de Brandebourg et la place Marx-Engels, le long de l'avenue Unter den Linden, tracée vers 1647, se regroupent l'Opéra, l'arsenal et l'université Humboldt, qui a été reconstruite ; c'était le quartier des ministères et des ambassades de l'ancienne capitale de la RDA. De l'Alexanderplatz, centre de la vie urbaine (congrès, magasins), partent plusieurs artères, dont la prestigieuse Karl-Marx-Allee. Berlin est une ville verte, parsemée d'immenses forêts (15 000 hectares) et de lacs le long de la Havel, de jardins et de parcs. Les destructions de la guerre ont épargné certains édifices historiques, notamment le palais de Charlottenburg, de style baroque (XVIIe siècle), et quelques oeuvres néoclassiques comme la porte de Brandebourg. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Architecture - XIXe et XXe siècles Berliner Ensemble Berliner Philharmoniker Brandebourg (porte de) Scharoun Hans La vie musicale. La réunification a fait succéder à la « double vie « musicale de Berlin une surabondance d'institutions désormais concurrentes : deux festivals d'automne ; trois Opéras (Deutsche Oper à l'ouest, Staatsoper et Komische Oper à l'est) ; neuf orchestres symphoniques (dont la prestigieuse Philharmonie où Claudio Abbado a succédé à Herbert von Karajan), auxquels s'ajoutent ceux voisins de Dresde et de Leipzig, omniprésents sur la scène berlinoise ; des dizaines de formations de musique de chambre... Berlin est aussi devenue un haut lieu du rock et la capitale européenne de la musique disco. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abbado Claudio Berliner Philharmoniker Karajan (Herbert von) Taglioni - Taglioni Paul Complétez votre recherche en consultant : Les médias Berlin - un colossal empire culturel Les livres Berlin - les quartiers ouest de Berlin, page 620, volume 2 Berlin - le Staatsoper unter den Linden, page 621, volume 2 L'histoire de Berlin Entre l'Elbe et l'Oder, au coeur de vastes espaces lacustres et forestiers, Berlin a pour origine deux villages de pêcheurs, dont l'existence fut mentionnée pour la première fois vers 1230 : Cölln, sur une île de la Spree, et Berlin. Attribuée au XVe siècle aux Hohenzollern par l'empereur, la cité devint le chef-lieu de la marche de Brandebourg. Avec Frédéric-Guillaume, le Grand Électeur (1640/1688), Berlin s'affirma sur le plan économique et culturel, en particulier grâce aux huguenots français chassés par la révocation de l'édit de Nantes. Par le regroupement de terres éparses entre Rhin et Niemen et par une ambitieuse politique d'urbanisme, Frédéric-Guillaume Ier , le Roi-Sergent, jeta les bases du futur royaume de Prusse que Frédéric II le Grand devait ériger au rang de grande puissance. Génie politique et militaire, cet ami de Voltaire donna à sa capitale une ordonnance monumentale (avenue Unter den Linden) et fit construire le château de SansSouci à Potsdam, à proximité de Berlin. L'identité des Berlinois se forgea dans la résistance à Napoléon. Avec la création de l'université par Humboldt (1810) et les réformes administratives du baron von Stein, Berlin forma désormais les élites qui favorisèrent l'industrialisation de l'Allemagne et la création de l'empire (1871). Dans la nouvelle capitale du Reich affluèrent des ouvriers, des juifs chassés par les pogroms et, après 1917, des émigrés russes. La proclamation de la république en novembre 1918 et la révolution spartakiste de janvier 1919 exacerbèrent les luttes politiques dans cette ville où se mêlaient prolétaires miséreux, aristocrates, petits-bourgeois, parvenus et intellectuels cosmopolites. Ces derniers donnèrent au Berlin des années vingt un rayonnement artistique et culturel sans précédent : expressionnisme (lancé avant 1914), dadaïsme, surréalisme, constructivisme mobilisèrent les peintres et les écrivains. Les pionniers du théâtre (Brecht et Weill, Piscator, Reinhardt) côtoyaient les maîtres de l'agit-prop (Heartfield, Moholy-Nagy) et l'architecte et urbaniste qui fonda le Bauhaus (Gropius). Le plus puissant consortium européen de cinéma, l'UFA, attira dans ses studios Lang, Murnau, Wiene, Lubitsch, von Sternberg, Marlene Dietrich. Écrivains (Tucholsky), journalistes et chansonniers rivalisaient de causticité. Mais l'âge d'or de Berlin fut de courte durée : avec la crise de 1929, chômage, misère et violences politiques préparèrent la voie à Hitler. Pourtant, cinq semaines après la prise du pouvoir par Hitler, 31 % seulement des Berlinois lui donnèrent leurs voix. Le Führer détestait d'ailleurs Berlin et y résida fort peu. Il voulut néanmoins faire de la ville la capitale du nouveau Reich et confia ses ambitieux projets à Albert Speer. Berlin présenta son nouveau visage lors des jeux Olympiques de 1936. Les campagnes antisémites s'intensifièrent (« nuit de Cristal « du 9 novembre 1938). Berlin fut bombardée dès 1942 et une partie de la population s'efforça de fuir. Parallèlement, le régime hitlérien multipliait les démonstrations de force et de prestige. Mais, lorsque l'armée Rouge libéra la ville (2 mai 1945), Berlin n'était plus qu'un champ de ruines, et le Führer s'était suicidé dans son bunker. Berlin fut alors divisée en quatre zones d'occupation : américaine, soviétique, britannique et française, et soumise au contrôle permanent des Alliés. La ville fut rapidement reconstruite, surtout grâce au courage des « femmes des décombres «, les Trümmerfrauen. Mais le blocus de Berlin décidé par Staline (juin 1948-juin 1949) marqua le début de la guerre froide. Les secteurs occidentaux de Berlin furent néanmoins ravitaillés grâce à un pont aérien. Après la création, en 1949, de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la République démocratique allemande (RDA), les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, puissances occupantes, s'opposèrent à ce que Berlin-Ouest devînt un Land de plein droit de la RFA. En revanche, Berlin-Est fut proclamée capitale de la RDA le 13 août 1961. Au même moment, le gouvernement de ce pays fit construire un mur pour arrêter l'hémorragie de ses citoyens qui se réfugiaient à l'Ouest (3 millions de 1945 à 1961). En fonction de la situation internationale et des négociations entre Bonn et BerlinEst, le passage du mur était parfois autorisé pour que les familles qu'il avait séparées pussent se retrouver quelques heures. Une amélioration sensible se produisit à partir de 1970 avec la politique de détente du chancelier Willy Brandt et la signature du Traité fondamental avec la RDA qui entérinait la division, mais prévoyait des mesures humanitaires pour le rapprochement des citoyens de RDA et de RFA. Les Berlinois s'en accommodèrent plus ou moins durant vingt ans. La politique de Gorbatchev et l'usure du régime communiste de l'Allemagne de l'Est amenèrent, à la surprise générale, l'ouverture du Mur le 9 novembre 1989, puis sa destruction. Berlin sortit brusquement de son isolement et recouvra en quelques mois la liberté et la souveraineté : le statut quadripartite fut aboli et les députés berlinois bénéficièrent de tous leurs droits au Bundestag après les premières élections libres de l'ensemble de Berlin depuis 1933. En septembre 1994, les soldats des troupes alliées qui étaient encore stationnés à Berlin l'ont quitté définitivement. Un projet de fusion entre les Länder de Berlin et de Brandebourg a été annoncé. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - Classicisme et romantisme Allemagne - Histoire - Après 1945 : de la partition à l'unification - L'Allemagne unie Allemagne - Histoire - Après 1945 : de la partition à l'unification - Le développement séparé Allemagne - Histoire - L'Allemagne moderne - La société allemande Bauhaus Brandebourg Brecht Bertolt dada Dietrich (Maria Magdalena von Losch, dite Marlene) expressionnisme - La guerre et ses suites expressionnisme - Naissance d'une dénomination expressionnisme - Un mouvement Frédéric-Guillaume Gropius Walter guerre froide Heartfield (Helmut Herzfelde, dit John) Hohenzollern Humboldt (Alexander von) Lang Fritz Lubitsch Ernst Moholy-Nagy László mur Murnau (Friedrich Wilhelm Plumpe, dit Friedrich) Piscator Erwin Reinhardt (Max Goldmann, dit Max) rideau de fer Sans-Souci (château de) socialisme - Les partis socialistes en Europe Speer Albert Sternberg (Jonas, dit Josef von) UFA (Universum Film Aktiengesellschaft) URSS - Histoire - Un « dégel « prudent Weill Kurt Weizsäcker (Richard, baron von) Wiene Robert Les livres Allemagne - ouverture du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, page 159, volume 1 Berlin - la porte de Brandebourg après l'ouverture du mur, page 620, volume 2 Berlin - une parade militaire à Berlin en 1897, page 622, volume 2 Berlin - soldats soviétiques plantant leur drapeau sur le Reichstag, page 622, volume 2 Berlin - la limite du secteur américain, à Berlin-Ouest, page 622, volume 2 Berlin se préparant à accueillir Hitler, page 622, volume 2 Berlin - jeune Allemand de l'Est apportant son concours à la démolition du mur de Berlin, page 623, volume 2 Berlin - un aperçu du Mur, page 623, volume 2 Europe - l'ouverture du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, page 1815, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Géographie Allemagne - Géographie - Les conditions naturelles Les natifs de ce lieu Arnim (Ludwig Joachim, dit Achim von) Bülow (Karl von) Baeyer (Adolf von) Benjamin Walter Chain Ernst Boris Dönitz Karl Dietrich (Maria Magdalena von Losch, dite Marlene) Dohnányi (von) - Dohnányi (Christoph von) Du Bois-Reymond Emil Dugazon Louise Rosalie Fischer-Dieskau Dietrich Frédéric - BRANDEBOURG et PRUSSE - Frédéric II Frédéric-Charles de Hohenzollern Frédéric-Guillaume - Frédéric-Guillaume Frédéric-Guillaume - Frédéric-Guillaume Ier Frédéric-Guillaume - Frédéric-Guillaume II Frédéric-Guillaume - Frédéric-Guillaume IV Freud Lucian Freund Gisèle Furtwängler Wilhelm Gabriel Sigmund Genthe Arnold Guillaume - ALLEMAGNE - Guillaume Ier de Hohenzollern Hahn Frank Harnoncourt Nikolaus Hartmann (Eduard von) Heartfield (Helmut Herzfelde, dit John) Humboldt (Alexander von) Landau Edmund Lasker Emanuel Liebermann Max Lortzing Albert Lubitsch Ernst Ludwig Christa Luther Hans Marcuse Herbert Pepusch John Christopher Plievier Theodor Rathenau Walther Riefenstahl (Helene Berta Amalie, dite Leni) Sachs (Leonie, dite Nelly) Sachs Curt Salomon Erich Scherchen Hermann Schlieffen (Alfred, comte von) Simmel Georg Steibelt Daniel Gottlieb Stoph Willi Stresemann Gustav Tieck Ludwig Walter (Bruno Walter Schlesinger, dit Bruno) Wegener Alfred Lothar Wittig Georg Wols (Otto Alfred Schultze-Battmann, dit) Zelter Karl Friedrich Zermelo Ernst Les médias Allemagne - carte politique Europe - carte physique Europe - carte politique La zone polaire arctique - carte physique Les indications bibliographiques Catalogue de l'exposition Paris-Berlin, Éd. du Centre Georges-Pompidou, Paris, 1992 (1978). J. Deloffre et H.J. Neyer (sous la direction de), Berlin capitale, Éd. Autrement, Paris, 1991.

« Bauhaus - la tour de la radio à Berlin par Moholy-Nagy, page 576, volume 1 urbanisme - projet de restructuration à Berlin, page 5363, volume 10 urbanisme - zone berlinoise en friche, page 5363, volume 10 Berlin - animation de rue sur le Kurfürstendamm, page 621, volume 2 Europe - immigrés turcs à Berlin, page 1809, volume 4 Une ville prestigieuse Fidèle à sa tradition, Berlin témoigne d'une grande vitalité intellectuelle et artistique.

Elle est riche en établissements d'enseignement et en institutions culturelles, parmi lesquels l'Akademie der Kunst, les Berliner Philharmoniker (Philharmonie), la Staatsbibliothek (Stabi), le musée de Dahlem. La reconstruction de la ville après la Seconde Guerre mondiale s'est opérée sur des bases originales.

Le centre historique se trouvant à l'Est, les urbanistes de l'Ouest, comme Hans Scharoun, aménagèrent dans son prolongement un nouveau centre, s'étirant comme un ruban entre quelques grandes percées rectilignes : l'avenue du 17-Juin, la Bismarckstrasse et le Kaiserdamm.

Le quartier du Zoo, où commence le célèbre Kurfürstendamm, apporte une intense animation avec ses grands magasins, ses cafés, ses restaurants et ses théâtres, notamment le théâtre Schiller.

Certains quartiers résidentiels, comme le Hansaviertel, ont bénéficié d'aménagements réussis ; les quartiers populaires sont réhabilités. La reconstruction de Berlin-Est fut plus lente.

À la fin des années soixante, l'urbanisme socialiste privilégia les avenues magistrales et les constructions monumentales.

Dans le vieux centre, entre la porte de Brandebourg et la place Marx-Engels, le long de l'avenue Unter den Linden, tracée vers 1647, se regroupent l'Opéra, l'arsenal et l'université Humboldt, qui a été reconstruite ; c'était le quartier des ministères et des ambassades de l'ancienne capitale de la RDA.

De l'Alexanderplatz, centre de la vie urbaine (congrès, magasins), partent plusieurs artères, dont la prestigieuse Karl-Marx-Allee. Berlin est une ville verte, parsemée d'immenses forêts (15 000 hectares) et de lacs le long de la Havel, de jardins et de parcs.

Les destructions de la guerre ont épargné certains édifices historiques, notamment le palais de Charlottenburg, de style baroque (XVII e siècle), et quelques œuvres néoclassiques comme la porte de Brandebourg. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Architecture - XIXe et XXe siècles Berliner Ensemble Berliner Philharmoniker Brandebourg (porte de) Scharoun Hans La vie musicale. La réunification a fait succéder à la « double vie » musicale de Berlin une surabondance d'institutions désormais concurrentes : deux festivals d'automne ; trois Opéras (Deutsche Oper à l'ouest, Staatsoper et Komische Oper à l'est) ; neuf orchestres symphoniques (dont la prestigieuse Philharmonie où Claudio Abbado a succédé à Herbert von Karajan), auxquels s'ajoutent ceux voisins de Dresde et de Leipzig, omniprésents sur la scène berlinoise ; des dizaines de formations de musique de chambre...

Berlin est aussi devenue un haut lieu du rock et la capitale européenne de la musique disco. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abbado Claudio Berliner Philharmoniker Karajan (Herbert von). »

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