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ruminants.

Publié le 06/12/2013

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ruminants. n.m., sous-ordre de l'ordre des ongulés artiodactyles, c'est-à-dire des mammifères dont les doigts, en nombre pair, se terminent par un sabot, ou onglon. Les ruminants ont deux doigts (le troisième et le quatrième), exceptionnellement quatre, mais jamais de pouce ; ils se caractérisent surtout par leur estomac à plusieurs poches (panse, bonnet, feuillet et caillette), qui leur permet de ruminer. Les molaires sont à croissance continue et leur table d'usure présente des crêtes d'émail longitudinales. Les troisième et quatrième doigts sont robustes ; les métacarpiens et métatarsiens correspondants sont plus ou moins soudés en os canon. La famille des tragulidés (chevrotains) se distingue des autres ruminants par la présence des deuxième et cinquième doigts et la non-soudure des métacarpiens et métatarsiens. Les ruminants sont divisés en plusieurs groupes. Les ruminants à cornes n'ont ni incisives ni canines supérieures. La canine inférieure est identique aux incisives. À ce groupe appartiennent les bovins, les ovins, les caprins, les antilopes. Les ruminants à bois ont des cornes qui tombent chaque année. Leurs dents présentent les mêmes caractéristiques que celles du groupe précédent. Ils comprennent notamment les cerfs, les chevreuils, les daims, les élans et les rennes. Les girafes constituent un groupe voisin ; mais leurs cornes, très courtes, ne tombent pas. Les ruminants sans cornes comprennent les chameaux et les chevrotains. Les ruminants sont tous herbivores. Ils avalent leurs aliments à peine mastiqués. Ceux-ci viennent s'accumuler dans la panse, où des fermentations, favorisées par la température et dues à des bactéries, à des protozoaires et à des champignons, transforment la cellulose des cellules végétales. Plusieurs heures après, l'animal recherche un coin tranquille ; le plus souvent, il se couche et la rumination commence. Le bonnet se contracte et renvoie une boulette d'aliments, qui est régurgitée. La mastication, lente et longue, transforme la boulette en une bouillie semi-liquide, qui est avalée, passe dans le feuillet, puis dans la caillette, où commence la digestion gastrique. La caillette du jeune animal sécrète un suc gastrique riche en présure qu'on extrait pour fabriquer les fromages. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antilope bovidés bovins caprins cervidés chameau chevreuil daim élan girafe ongulés ovins renne Les médias ruminants - digestion du boeuf Les livres ruminants, page 4522, volume 8

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