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Salvador.

Publié le 08/12/2013

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Salvador. en espagnol El Salvador. le plus petit État d'Amérique centrale. Il présente une densité exceptionnelle de peuplement parmi les pays continentaux d'Amérique latine. Selon la Constitution de 1982, le président de la République est élu pour cinq ans et n'est pas immédiatement rééligible. L'Assemblée législative comprend 84 membres, élus pour trois ans au suffrage universel direct. Géographie. Ce pays de volcans et de lacs, au relief compartimenté, est situé sur la façade pacifique de l'isthme centraméricain. Les terres tropicales chaudes, d'altitude basse ou moyenne, prédominent. Échelonnés le long d'un axe central orienté ouest-est, les volcans récents et toujours actifs culminent généralement vers 2 000 m. Au sud, une étroite plaine littorale, longtemps inoccupée, est aujourd'hui le domaine de l'élevage et de la culture du coton. Dans la partie centrale, la plus peuplée, la monoculture du café occupe les bassins tapissés de cendres volcaniques de la Meseta, entre 400 et 800 m. Dans le nord du pays, les altitudes augmentent ; les versants escarpés et érodés sont beaucoup moins favorables à l'agriculture, avec cependant des densités moyennes de population de 80 habitants/km2. La population, majoritairement métisse et de langue espagnole, a quintuplé entre 1900 et 1970. Le surpeuplement, aggravé par la concentration de la terre aux mains de quelques dizaines de familles, a entraîné très tôt une importante émigration vers les pays voisins (le Honduras, sous-peuplé), puis, à partir de 1960, un fort exode rural vers la capitale, San Salvador. L'économie repose depuis le XIXe siècle sur la culture du café, qui fournissait 89 % de la valeur des exportations en 1950 et environ 40 % dans les années quatrevingt-dix. Le secteur industriel, restreint, mais l'un des plus développés d'Amérique centrale, se concentre à San Salvador et dans les zones franches aménagées près des aéroports et du port d'Acajutla, entièrement rénové. Mais l'instabilité politique et la longue guerre civile qu'a connues le pays ont provoqué une crise prolongée de l'agriculture d'exportation, une fuite des capitaux, une chute des investissements privés et étrangers, ainsi que des destructions considérables. Plus de cinq cent mille personnes ont été contraintes de quitter leurs villages pour des campements précaires dans les villes ; un million de réfugiés vivent aux États-Unis, dont plus de la moitié en situation illégale. L'État a évité la banqueroute grâce à l'aide financière des États-Unis, très impliqués dans la lutte contre la guérilla, et aux envois monétaires des Salvadoriens exilés à leurs familles. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Amérique centrale - pâturages dans l'État de San Miguel, au Salvador, page 194, volume 1 Salvador - le volcan Izalco, page 4600, volume 8 Salvador - vue de San Salvador avec, au premier plan, la place de la Liberté, page 4600, volume 8 Histoire. L'Espagnol Pedro de Alvarado conquit sur les Indiens le territoire de ce futur petit État et fonda la ville de San Salvador en 1528. Inclus, au sein de l'Empire espagnol, dans la capitainerie générale du Guatemala, le Salvador refusa en 1821 d'être rattaché à l'Empire mexicain d'Agustín de Iturbide et fut envahi par les troupes de ce dernier. En 1823, à la chute de cet empire, il devint l'une des Provinces-Unies de la Confédération d'Amérique centrale, dont le Salvadorien Manuel José Arce fut le premier président. La République du Salvador, indépendante et souveraine, fut proclamée en 1841, un an après l'éclatement de la Confédération. Le XIXe siècle fut, de fait, une période de luttes de clans où s'opposèrent les intérêts des deux groupes de pression, conservateurs et libéraux. Alors que l'économie affirmait un profil néocolonialiste (dominante agricole, exportations de café) qui lui apportait une relative prospérité, une militarisation inquiétante de la vie sociale et politique se maintint au XXe siècle. Les dictatures militaires se succédèrent ; la plus longue fut celle du général Maximiliano Hernández Martínez (1931-1944). Ces régimes étaient soutenus par les grands propriétaires fonciers, vrais maîtres du pays. En 1969, une courte guerre éclata entre le Honduras et le Salvador. Des rencontres de football entre les deux pays avaient été le détonateur d'une crise provoquée par la présence de trois cent mille émigrés salvadoriens au Honduras. L'oligarchie du Salvador continua d'empêcher toute réforme démocratique. Ainsi, l'opposition conduite par le démocrate-chrétien José Napoleón Duarte aux législatives de 1972 ne put accéder au pouvoir en dépit de ses succès électoraux. De même, en 1976, une tentative de réforme agraire fut abandonnée dans un climat de tension politique extrême qui dégénéra trois ans plus tard en guerre civile. La guérilla de gauche (Front démocratique révolutionnaire, et surtout Front Farabundo Marti de libération nationale) fut aiguillonnée par le succès des sandinistes au Nicaragua en 1979. Renversant le général Romero Mena, président depuis 1977, une junte d'officiers progressistes prit alors le pouvoir, mais fut remplacée dès 1980 par des forces répressives. La même année, l'archevêque de San Salvador, Mgr Romero, défenseur des droits de l'homme, fut assassiné par un « escadron de la mort » (bande armée d'extrême droite), et la guerre civile se généralisa. En 1982, l'ARENA (Alliance républicaine nationaliste), parti d'extrême droite du major Roberto d'Aubuisson qui bénéficiait du soutien américain, gagna les élections, mais ne parvint pas à faire cesser la guérilla d'extrême gauche. En 1984, José Napoleón Duarte, lui aussi soutenu par les États-Unis, fut élu président de la République, et son parti, la démocratie chrétienne, remporta les élections législatives de 1985. Toutefois, les négociations ouvertes avec les mouvements armés d'extrême gauche échouèrent. La victoire de l'ARENA aux élections législatives de 1988 fut suivie en 1989 par l'élection à la présidence de son candidat, Alfredo Cristiani. Le nouveau président tenta de poursuivre dans la voie de la réconciliation nationale, et des accords de paix furent signés en 1992 entre le gouvernement salvadorien et les mouvements de guérilla. En 1994, c'est à nouveau l'ARENA qui a imposé son candidat à la présidence, Armando Calderón Sol, face à une coalition de gauche. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Salvador - José Napoleon Duarte pendant la campagne électorale de 1984, page 4600, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique centrale Amérique du Nord Duarte José Napoleón Honduras San Salvador Les médias Salvador - tableau en bref Salvador - carte physique Salvador - tableau en chiffres Amérique du Nord - carte politique

« la Confédération.

Le XIX e siècle fut, de fait, une période de luttes de clans où s'opposèrent les intérêts des deux groupes de pression, conservateurs et libéraux.

Alors que l'économie affirmait un profil néocolonialiste (dominante agricole, exportations de café) qui lui apportait une relative prospérité, une militarisation inquiétante de la vie sociale et politique se maintint au XX e siècle.

Les dictatures militaires se succédèrent ; la plus longue fut celle du général Maximiliano Hernández Martínez (1931-1944).

Ces régimes étaient soutenus par les grands propriétaires fonciers, vrais maîtres du pays. En 1969, une courte guerre éclata entre le Honduras et le Salvador.

Des rencontres de football entre les deux pays avaient été le détonateur d'une crise provoquée par la présence de trois cent mille émigrés salvadoriens au Honduras.

L'oligarchie du Salvador continua d'empêcher toute réforme démocratique.

Ainsi, l'opposition conduite par le démocrate-chrétien José Napoleón Duarte aux législatives de 1972 ne put accéder au pouvoir en dépit de ses succès électoraux.

De même, en 1976, une tentative de réforme agraire fut abandonnée dans un climat de tension politique extrême qui dégénéra trois ans plus tard en guerre civile.

La guérilla de gauche (Front démocratique révolutionnaire, et surtout Front Farabundo Marti de libération nationale) fut aiguillonnée par le succès des sandinistes au Nicaragua en 1979.

Renversant le général Romero Mena, président depuis 1977, une junte d'officiers progressistes prit alors le pouvoir, mais fut remplacée dès 1980 par des forces répressives.

La même année, l'archevêque de San Salvador, M gr Romero, défenseur des droits de l'homme, fut assassiné par un « escadron de la mort » (bande armée d'extrême droite), et la guerre civile se généralisa. En 1982, l'ARENA (Alliance républicaine nationaliste), parti d'extrême droite du major Roberto d'Aubuisson qui bénéficiait du soutien américain, gagna les élections, mais ne parvint pas à faire cesser la guérilla d'extrême gauche.

En 1984, José Napoleón Duarte, lui aussi soutenu par les États-Unis, fut élu président de la République, et son parti, la démocratie chrétienne, remporta les élections législatives de 1985.

Toutefois, les négociations ouvertes avec les mouvements armés d'extrême gauche échouèrent.

La victoire de l'ARENA aux élections législatives de 1988 fut suivie en 1989 par l'élection à la présidence de son candidat, Alfredo Cristiani.

Le nouveau président tenta de poursuivre dans la voie de la réconciliation nationale, et des accords de paix furent signés en 1992 entre le gouvernement salvadorien et les mouvements de guérilla.

En 1994, c'est à nouveau l'ARENA qui a imposé son candidat à la présidence, Armando Calderón Sol, face à une coalition de gauche. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Salvador - José Napoleon Duarte pendant la campagne électorale de 1984, page 4600, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique centrale Amérique du Nord Duarte José Napoleón Honduras San Salvador Les médias Salvador - tableau en bref Salvador - carte physique Salvador - tableau en chiffres Amérique du Nord - carte politique. »

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