São Paulo.

São Paulo. État brésilien de la région du Sudeste, entre le Minas Gerais au nord et le Paraná au sud. 248 258 km2. 34 millions d'habitants. L'État de São Paulo regroupe 20 % de la population brésilienne et concentre une part considérable des activités du pays : 48 % de l'emploi industriel, 57 % de la valeur ajoutée industrielle, 35 % des activités financières, 21 % de la production agricole. Le niveau de vie y est bien supérieur au niveau moyen national. L'État et surtout la capitale São Paulo continuent d'attirer de très nombreux migrants de l'intérieur. Les conditions naturelles et historiques. Une étroite plaine littorale longe l'escarpement de la serra do Mar au-delà duquel s'étendent les plateaux intérieurs, ensembles cristallins ou gréseux qui s'étagent de 700800 m à 1 000-2 000 m au nord et à l'est. La majorité de ce territoire était autrefois couverte par la forêt tropicale de versant. La prospérité de cet État a pour origine le dynamisme pionnier. Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, les Bandeirantes, d'abord partis à la recherche d'esclaves et de produits de cueillette, découvrirent l'or et les émeraudes, et étendirent vers l'intérieur le domaine colonial portugais. Mais la mise en valeur ne se développa qu'avec la constitution du front pionnier du café à partir de 1850, l'extension des voies ferrées et l'appel à l'immigration européenne afin de suppléer la main-d'oeuvre servile (l'esclavage ne fut aboli qu'en 1888). La monoculture du café atteignit son apogée en 1928, dans la région de São Paulo qui était alors la première région productrice du monde. La mévente provoquée par la crise de 1929 eut pour conséquence une nouvelle orientation des investissements locaux. Les entrepreneurs paulistes créèrent les premières industries dans une région offrant à la fois un marché solvable, un réservoir de maind'oeuvre et les meilleures infrastructures du Brésil. Ce fut le début d'une croissance cumulative dont témoigne aujourd'hui la concentration urbaine et économique de l'agglomération de São Paulo. L'activité économique actuelle. Toutes les branches industrielles, tous les types d'entreprises sont représentés, et les capitaux étrangers ont été investis massivement. En dehors de la capitale de l'État, les industries s'implantent un peu partout le long des grands axes de communication. Vers Santos, principal port brésilien, se développent les industries qui traitent les marchandises exportées ou importées, en particulier les industries agroalimentaires (meunerie, conserverie etc.). Vers Campinas et l'intérieur du pays, les villes moyennes desservies par les chemins de fer du café se transforment en centres industriels diversifiés, filiales ou sous-traitants des industries de Saõ Paulo. Dans la vallée du Paraiba, voie de communication facile entre São Paulo et Rio de Janeiro, se trouve le centre de l'industrie aéronautique et spatiale brésilienne, São Jose dos Campos. Le premier État industriel et tertiaire du pays est aussi le premier État agricole : l'agriculture, plus moderne et plus productive que partout ailleurs au Brésil, s'appuie ici sur un puissant complexe industriel agroalimentaire (machines, engrais, produits phytosanitaires, transformation des produits bruts). Au café, fondement historique de la richesse de l'État, s'ajoutent les grandes exploitations de coton, de canne à sucre, d'arachides, d'agrumes et de soja, ou encore d'élevage. Une importante production maraîchère, contrôlée par des immigrants japonais, alimente les foyers urbains. Ainsi, l'État pauliste concentre toutes les formes de richesse productive et monopolise les fonctions de commandement de l'économie brésilienne. Complétez votre recherche en consultant : Les livres nouveaux pays industriels - l'usine Embraer, dans l'État de Sao Paulo, page 3485, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brésil - Géographie - La vie économique café Santos São Paulo Les médias Brésil - carte physique Amérique du Sud - carte physique