Devoir de Philosophie

sceau.

Publié le 08/12/2013

Extrait du document

sceau. n.m. (du latin sigillum, « signature »), empreinte laissée sur un matériau tendre (argile, cire, plomb...) par un cachet (ou matrice) en matériau dur gravé en creux ; cette matrice elle-même. Apposer un sceau sur un document sert à le sceller ou à l'authentifier, dans la mesure où la matrice est réputée unique. En usage depuis la plus haute antiquité, le sceau a pris des formes extrêmement variées, depuis les cylindres de pierre sumériens jusqu'aux timbres à froid de l'administration d'aujourd'hui. C'est au Moyen Âge en Europe qu'il a connu les développements les plus considérables ; il fut utilisé, dès le XI e siècle, par les villes et les « communes », les chapitres, les universités, les corporations et même les particuliers. Dans la France d'Ancien Régime, le grand sceau était utilisé notamment pour sceller les édits et ordonnances ; il représentait le roi sur son trône, tenant le sceptre et la main de justice. Le petit sceau, qui ne portait que les armes du roi, était apposé sur les actes de justice. La garde des sceaux de la monarchie était confiée au chancelier, grand officier de la couronne irrévocable et, quand ce dernier était empêché d'exercer sa fonction (en cas de disgrâce royale notamment), au garde des sceaux, révocable. Dans la France contemporaine, le garde des Sceaux de l'État est le ministre de la Justice.

Liens utiles