sélénium.
Publié le 09/12/2013
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sélénium. n.m., élément de symbole chimique Se, de numéro atomique 34, de masse atomique 78,96, de degrés d'oxydation II, I, IV et VI, de point de fusion 217 o C et de point d'ébullition 715 o C. Il existe six isotopes naturels stables et un isotope non naturel radioactif. Le sélénium fut découvert par Jöns Jacob Berzelius en 1817 à Stockholm (Suède). On en trouve de très faibles quantités dans les pyrites et aussi dans certains sulfures comme la berzélianite, ou sélénium de cuivre (SeCu2, etc.) Ses propriétés chimiques sont les mêmes que celles du soufre ; il brûle à l'air et donne le dioxyde de sélénium (SeO2) ; il se combine avec le fluor, le chlore, le phosphore et de nombreux métaux, donnant alors des séléniures. La conductivité du sélénium varie de façon considérable sous l'influence des radiations lumineuses, d'où son emploi autrefois dans les cellules photoélectriques, dites cellules au sélénium. Il est aujourd'hui remplacé par d'autres substances telles que le verre rouge (composé de sélénium et de sulfure de cadmium) et le verre noir (0,6 % de sélénium et 0,1 % de cobalt). On emploie également le sélénium dans la fabrication d'amplificateurs électroniques et de couches photosensibles. On l'utilise aussi en céramique comme colorant. Les composés du sélénium. L'hydrogène sélénié, ou acide sélénhydrique (H2Se), est un gaz toxique, bouillant à - 42 o C. Ses sels sont appelés séléniures. À l'acide sélénieux (H2SeO3) correspond l'anhydride sélénieux, ou dioxyde de sélénium (SeO2). L'acide sélénique (H2SeO4) donne des sels appelés séléniates, analogues aux sulfates. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Berzelius (Jöns Jacob, baron) tétrachlorure