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Serbie.

Publié le 09/12/2013

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Serbie. en serbo-croate Srbija. État de l'Europe balkanique. La Serbie était l'une des six républiques fédérées de l'ex-Yougoslavie, et sa capitale, Belgrade, l'ancienne capitale fédérale. La Serbie comprend, au nord-est, la province de Vojvodine et, au sud, celle du Kosovo-Metohija. L'ensemble s'étend sur 88 361 km2 et compte 9 880 000 habitants, mais la Serbie proprement dite, hors Vojvodine et Kosovo-Metohija, a une superficie de 55 970 km2 et une population de 5 950 000 habitants. Après la dislocation de l'ancienne Yougoslavie en 1991, la Serbie s'est unie au Monténégro pour former la nouvelle République fédérale de Yougoslavie (voir le dossier Yougoslavie). Géographie. Le pays présente dans le Nord, en Vojvodine, une plaine fertile qui est drainée par la Tisza et le Danube. Plus au sud s'étendent, d'ouest en est, les bassins de la Morava et du Timok dans une région de moyennes montagnes intermédiaires entre les Alpes Dinariques à l'ouest, la Stara Planina (ou chaîne du Balkan) et le Rhodope à l'est. La Morava, affluent du Danube, constitue un axe de circulation majeur entre l'Europe de l'Ouest et les Détroits. Dans le Sud, deux bassins, ceux dits de Metohija et de Kosovo, sont entourés de montagnes. On retrouve sur le territoire de la Serbie plusieurs des principaux peuples ou nationalités de l'Europe centrale : outre les Serbes eux-mêmes, des Albanais, des Croates, des Hongrois, des Monténégrins et des Musulmans. Ces communautés se distinguent surtout par des différences linguistiques, religieuses, voire simplement historiques. Ainsi, les Albanais, descendants des Illyriens ou des Thraces, parlent l'albanais et sont majoritairement musulmans. Les Croates sont des Slaves du Sud, de langue serbo-croate et de religion catholique. Les Hongrois sont des Magyars parlant le hongrois et sont majoritairement de religion catholique. Les Monténégrins sont, comme les Serbes, des Slaves du Sud, de langue serbo-croate et de religion orthodoxe, mais ils se distinguent pour des raisons uniquement historiques. Les Musulmans sont également des Slaves du Sud qui parlent le serbo-croate, mais ils sont de religion musulmane. Toutefois, la Serbie proprement dite a une population relativement homogène : les Serbes en composent 80 % des habitants, et les principales minorités, celles des Musulmans et des Monténégrins, représentent respectivement moins de 3 % et de 2 % de la population. La vie économique de la Serbie est surtout tournée vers l'agriculture, mais l'industrialisation s'est développée dans les dernières décennies. Le bassin de la Morava est la partie la plus active du pays. Cette région productrice de céréales et de plantes fourragères est dotée de ressources énergétiques et minérales. On y exploite notamment le lignite et le cuivre. La Vojvodine est également une riche région agricole, plantée en blé, maïs, betterave, chanvre et vigne notamment. Elle dispose en outre de ressources en pétrole et gaz naturel. Aux confins de la Vojvodine et du bassin de la Morava, Belgrade, port sur le Danube, constitue le premier pôle industriel et commercial du pays. Parmi ses principales industries, on compte une raffinerie de pétrole, des usines de constructions mécaniques et électriques, ainsi que de produits alimentaires et de biens de consommation. Les territoires situés dans l'est et le sud du pays, notamment ceux de la province du Kosovo-Metohija, sont beaucoup moins développés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Un ensemble multinational Yougoslavie - La République fédérale de Yougoslavie - Géographie Les livres Yougoslavie - marché aux bestiaux de Valjevo, en Serbie occidentale, page 5647, volume 10 Histoire. Peuplé de Thraces et d'Illyriens, le territoire correspondant à la Serbie actuelle fut intégré dans l'Empire romain en 29 avant J.-C. et forma la province de Mésie. Il fut occupé au VIIe siècle par un peuple slave venu de Galicie, les Serbes, qui demeurèrent toutefois soumis à la tutelle byzantine. Les Serbes furent christianisés et, à partir du IXe siècle, adoptèrent le rite orthodoxe. Ils furent réunis dans un État puissant par le prince Étienne Nemanja (1170-1196), fondateur de la dynastie des Némanides, qui les affranchit en 1180 de la domination de Byzance avant de laisser le pouvoir à son fils. Ce dernier, couronné sous le nom d'Étienne Ier en 1217, fut le premier roi serbe. Sous le règne d'Étienne IX Du?an (1331/1355), le royaume atteignit son apogée : cette Grande Serbie s'étendait du Danube à l'Épire (en Grèce) et était centrée sur le Kosovo (ce qui explique l'attachement des Serbes pour cette région). Du?an mourut en 1355 sans avoir pu s'emparer de Constantinople, et son fils Étienne X, dernier roi némanide, ne put maintenir l'unité du royaume. En 1389, les Serbes tentèrent de résister à l'invasion ottomane, mais furent vaincus par les troupes du sultan Mourad Ier à la bataille de Kosovo Polje. Cette bataille resta dans la mémoire des Serbes comme un événement majeur de l'histoire de leur nation. Après une résistance sporadique, la Serbie fut entièrement soumise aux Turcs en 1459. La culture serbe trouva alors refuge dans les nombreux monastères, souvent fortifiés. L'occupation ottomane, longue de trois siècles, fut impitoyable et elle entraîna d'immenses mouvements de population du Sud vers le Nord. Le Kosovo, berceau de l'ancien royaume serbe, fut ainsi peuplé en majorité d'Albanais musulmans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats guerres mondiales - La Première Guerre mondiale - Les origines du conflit Les livres guerres mondiales - les opérations dans l'Europe du Sud-Est, page 2268, volume 4 La Serbie moderne. La nostalgie de la Grande Serbie nourrit le réveil national des Serbes. En 1804 éclata une révolte générale menée par un paysan, Karageorges (Georges le Noir), qui se proclama prince de Serbie en 1808, mais fut défait par les Turcs en 1813. Une nouvelle insurrection fut conduite par Milo? (ou Miloch) Obrenovi?, qui réussit à se faire reconnaître par les Ottomans comme prince de Serbie. Moyennant un tribut annuel, le sultan accorda l'autonomie à la Serbie en 1829. Toute l'histoire du XIXe siècle fut marquée par la rivalité entre les familles Karageorges (les Karageorgevi?) et Obrenovi?. C'est l'un des descendants de Milo? Obrenovi?, Milan Obrenovi? IV, qui obtint l'indépendance. À l'issue de la guerre russo-turque de 1877-1878, la Serbie devint en effet un royaume indépendant. Milan prit le titre de roi de Serbie en 1882. Après l'assassinat d'Alexandre Ier , fils de Milan, en 1903, la dynastie des Obrenovi? s'éteignit et un Karageorgevi?, Pierre Ier de Serbie, monta sur le trône. Dans la période qui précéda la Première Guerre mondiale, la Serbie joua un rôle important par sa propagande en faveur de la création d'une Grande Serbie, comprenant tous les Slaves du Sud qui faisaient partie de l'Empire austro-hongrois. Cette action fut soutenue par la Russie, hostile à l'influence de l'Empire austro-hongrois dans les Balkans, surtout après l'annexion en 1908 de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie. Lors des guerres balkaniques (1912-1913), les victoires de la Serbie sur la Turquie, puis sur la Bulgarie lui donnèrent la Macédoine, mais elle n'obtint pas d'accès à la mer Adriatique. Les relations avec l'Autriche demeurèrent tendues, et l'assassinat à Sarajevo de FrançoisFerdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, par un nationaliste serbe conduisit à la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie, et, par le jeu des alliances, à la Première Guerre mondiale. Envahie par les armées austro-hongroises, la Serbie résista jusqu'à l'entrée en guerre de la Bulgarie en octobre 1915. Les troupes serbes durent battre en retraite à travers l'Albanie, et rejoindre les Alliés à Corfou. Elles combattirent sur le front oriental et participèrent à la victoire sur les empires centraux (tandis que les Slovènes et les Croates avaient été enrôlés dans les armées austro-hongroises). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - Aux origines de l'État yougoslave L'impossible Yougoslavie. En 1918, la Serbie put réunir les Slaves du Sud dans un nouvel État qui prit d'abord le nom de « royaume des Serbes, Croates et Slovènes », puis celui de « Yougoslavie » en 1929. Sous le règne du roi Alexandre Ier Karageorgevi? (1921/1934), fils de Pierre Ier , le pays fut marqué par le centralisme serbe et par une vive hostilité entre Serbes et Croates : en 1928, Stjepan Radi?, le principal parlementaire croate de l'opposition, fut assassiné et le roi lui-même fut tué en 1934 par un membre du mouvement terroriste croate des Oustachis (« insurgés »). Le prince Paul, régent de 1934 à 1941, esquissa une politique de compromis entre Croates et Serbes, mais la Seconde Guerre mondiale remit tout en question. En 1941, les Allemands démantelèrent la Yougoslavie. Ils créèrent un État de Croatie (couvrant la majeure partie de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine actuelles) et placèrent à sa tête Ante Paveli?, le chef des Oustachis, qui firent régner la terreur et massacrèrent massivement les Serbes de leur territoire. En outre, les Allemands administrèrent directement une partie de la Serbie et fondèrent un État serbe fantoche, placé sous le gouvernement du général Milan Nedi?, qui pensait protéger les Serbes et ne fut que l'auxiliaire des nazis. La résistance à l'occupation comporta deux mouvements différents - et même ennemis -, l'un uniquement serbe, celui des Tchetniks, dirigé par le général monarchiste Dra?a Mihailovi? ; l'autre multinational, celui des partisans, commandé par le communiste croate Josip Broz, dit Tito. La Yougoslavie renaquit en 1945 avec une structure fédérale, et non plus centralisée, afin de ne pas donner à la Serbie un poids excessif dans le nouvel État. En outre, la création de deux provinces autonomes, la Vojvodine et le Kosovo-Metohija, fut imposée à la Serbie. Le compromis voulu par Tito parut annihiler tout contentieux entre les différents peuples, qui vécurent en paix. Toutefois, le manque de liberté d'expression et les disparités économiques entre les républiques entretenaient les ressentiments. La Serbie, présidée depuis 1988 par Slobodan Milo?evi?, se posa en défenseur de la Fédération yougoslave, qui devait éclater en 1991 sous la force du séparatisme des Croates, des Slovènes, puis des Bosniaques. Appuyés par l'armée fédérale qu'ils contrôlaient, les Serbes entreprirent la conquête militaire des zones de Croatie puis de Bosnie-Herzégovine où ils étaient majoritaires, tout en chassant les autres populations, dans l'espoir de modifier les frontières à leur avantage. Cette ambition provoqua une guerre, commencée en juillet 1991 ; les massacres ou déplacements de populations à grande échelle qui en résultèrent, ainsi que l'ouverture de camps de concentration, ont été à l'origine de sanctions internationales contre les Serbes. Le gouvernement de Belgrade ayant toutefois décrété un blocus à l'encontre des Serbes de Bosnie après leur rejet du plan de paix international, le Conseil de sécurité de l'ONU décida, en septembre 1994, de lever partiellement l'embargo en vigueur depuis deux ans et demi contre la Serbie et le Monténégro. C'est au lendemain des accords de Dayton (Ohio), sur le partage de la Bosnie (novembre 1995), que l'embargo fut totalement levé. En 1997, malgré l'élection de son candidat à la présidence serbe, Slobodan Milo?evic (élu à la tête de fédération) a dû affronter une opposition interne plus virulente et tirer les leçons de l'élection d'un opposant au Monténégro. Enfin, la question du Kosovo, peuplé en majorité d'Albanais, a resurgi en 1998, faisant peser la menace d'une nouvelle poudrière dans les Balkans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - La disparition de la fédération et la guerre civile Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - La République fédérale et populaire de Yougoslavie Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - Le « royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes » Yougoslavie - La République fédérale de Yougoslavie - Histoire Yougoslavie - La République fédérale de Yougoslavie - Introduction Les livres Serbie - Serbes à Priboj, près de la frontière bosniaque, page 4744, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgrade Bosnie-Herzégovine Étienne guerres mondiales - La Première Guerre mondiale - Les origines du conflit Karageorges Georges Petrovitch, dit le Noir Kosovo-Metohija Milan Obrenovic Milosevic Slobodan Milutin (Étienne Uros II, dit) Obrenovic Orient (question d') Pierre - SERBIE Vojvodine Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - Aux origines de l'État yougoslave Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - La disparition de la fédération et la guerre civile Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - La République fédérale et populaire de Yougoslavie Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Histoire de la Yougoslavie - Le « royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes » Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Un ensemble multinational Yougoslavie - La République fédérale de Yougoslavie - Géographie Yougoslavie - La République fédérale de Yougoslavie - Introduction Les médias Serbie - carte physique Yougoslavie - carte physique Yougoslavie - carte physique
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« Yougoslavie - L'ancienne Yougoslavie - Un ensemble multinational Yougoslavie - La République fédérale de Yougoslavie - Géographie Les livres Yougoslavie - marché aux bestiaux de Valjevo, en Serbie occidentale, page 5647, volume 10 Histoire. Peuplé de Thraces et d'Illyriens, le territoire correspondant à la Serbie actuelle fut intégré dans l'Empire romain en 29 avant J.-C.

et forma la province de Mésie.

Il fut occupé au VII e siècle par un peuple slave venu de Galicie, les Serbes, qui demeurèrent toutefois soumis à la tutelle byzantine.

Les Serbes furent christianisés et, à partir du IX e siècle, adoptèrent le rite orthodoxe.

Ils furent réunis dans un État puissant par le prince Étienne Nemanja (1170-1196), fondateur de la dynastie des Némanides, qui les affranchit en 1180 de la domination de Byzance avant de laisser le pouvoir à son fils.

Ce dernier, couronné sous le nom d'Étienne I er en 1217, fut le premier roi serbe.

Sous le règne d'Étienne IX Dušan (1331/1355), le royaume atteignit son apogée : cette Grande Serbie s'étendait du Danube à l'Épire (en Grèce) et était centrée sur le Kosovo (ce qui explique l'attachement des Serbes pour cette région).

Dušan mourut en 1355 sans avoir pu s'emparer de Constantinople, et son fils Étienne X, dernier roi némanide, ne put maintenir l'unité du royaume.

En 1389, les Serbes tentèrent de résister à l'invasion ottomane, mais furent vaincus par les troupes du sultan Mourad I er à la bataille de Kosovo Polje.

Cette bataille resta dans la mémoire des Serbes comme un événement majeur de l'histoire de leur nation.

Après une résistance sporadique, la Serbie fut entièrement soumise aux Turcs en 1459.

La culture serbe trouva alors refuge dans les nombreux monastères, souvent fortifiés.

L'occupation ottomane, longue de trois siècles, fut impitoyable et elle entraîna d'immenses mouvements de population du Sud vers le Nord.

Le Kosovo, berceau de l'ancien royaume serbe, fut ainsi peuplé en majorité d'Albanais musulmans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats guerres mondiales - La Première Guerre mondiale - Les origines du conflit Les livres guerres mondiales - les opérations dans l'Europe du Sud-Est, page 2268, volume 4 La Serbie moderne. La nostalgie de la Grande Serbie nourrit le réveil national des Serbes.

En 1804 éclata une révolte générale menée par un paysan, Karageorges (Georges le Noir), qui se proclama prince de Serbie en 1808, mais fut défait par les Turcs en 1813.

Une nouvelle insurrection fut conduite par Miloš (ou Miloch) Obrenović, qui réussit à se faire reconnaître par les Ottomans comme prince de Serbie.

Moyennant un tribut annuel, le sultan accorda l'autonomie à la Serbie en 1829.

Toute l'histoire du XIX e siècle fut marquée par la rivalité entre les familles Karageorges (les Karageorgevi ć) et Obrenovi ć.

C'est l'un des descendants de Miloš Obrenovi ć, Milan Obrenovi ć IV, qui obtint l'indépendance.

À l'issue de la guerre russo-turque de 1877-1878, la Serbie devint en effet un royaume indépendant. Milan prit le titre de roi de Serbie en 1882.

Après l'assassinat d'Alexandre I er, fils de Milan, en 1903, la dynastie des Obrenovi ć s'éteignit et un Karageorgevi ć, Pierre I er de Serbie, monta sur le trône. Dans la période qui précéda la Première Guerre mondiale, la Serbie joua un rôle important par sa propagande en faveur de la création d'une Grande Serbie, comprenant tous les Slaves du Sud qui faisaient partie de l'Empire austro-hongrois.

Cette action fut soutenue par la Russie, hostile à l'influence de l'Empire austro-hongrois dans les Balkans, surtout après l'annexion en 1908 de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie.

Lors des guerres balkaniques (1912-1913), les victoires de la Serbie sur la Turquie, puis sur la Bulgarie lui donnèrent la Macédoine, mais elle n'obtint pas d'accès à la mer Adriatique.

Les relations avec l'Autriche demeurèrent tendues, et l'assassinat à Sarajevo de François- Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, par un nationaliste serbe conduisit à la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie, et, par le jeu des alliances, à la. »

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