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Signoret (Simone Kaminker.

Publié le 09/12/2013

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Signoret (Simone Kaminker. dite Simone), 1921-1985, née à Wiesbaden (Allemagne), actrice française. Après le baccalauréat, elle abandonna ses études, complétant son éducation auprès des artistes et des intellectuels groupés, à Saint-Germain-des-Prés, autour des « existentialistes », des frères Prévert et de Picasso. Elle débuta dans le cinéma comme figurante (les Visiteurs du soir, 1942). Très vite, sa beauté volontiers provocante et sa voix aux accents faubouriens l'imposèrent dans des rôles de prostituée ou de garce, en particulier sous la direction d'Yves Allégret, son premier mari (Dédée d'Anvers, 1948 ; Manèges, 1950). Elle sublima cette image de « femme fatale » dans la Ronde (1950) et, surtout, dans le légendaire Casque d'or (1952) - nom qui lui resta toute sa vie. Une comédienne engagée. Sa vie professionnelle prit un tournant décisif, en même temps que sa vie privée, lorsqu'elle épousa, en décembre 1951, Yves Montand, chanteur et comédien à l'aube de sa carrière : désormais, leurs destins et leur popularité allaient être liés. La renommée internationale de Simone Signoret, comme celle de Montand, fut d'abord professionnelle, grâce à des films tels que Thérèse Raquin (1953), les Diaboliques (1955) ou les Chemins de la haute ville qui lui valurent en 1960 l'Oscar de l'interprétation. Mais elle fut aussi inséparable d'un engagement politique qui la mobilisa sur tous les fronts de la lutte pour la démocratie : compagnon de route du parti communiste français, elle prit ses distances avec le parti en 1968 après l'invasion de la Tchécoslovaquie et entreprit de dénoncer tous les totalitarismes, aux côtés d'Yves Montand et d'hommes tels que Jean-Paul Sartre, Michel Foucault ou Régis Debray. Sincère, généreuse, passionnée dans ses engagements, elle le fut aussi à l'écran, quels que fussent ses rôles. Vieille femme acariâtre (le Chat , 1971) ou rêveuse ( Rude journée pour la reine, 1973), paysanne amoureuse ( la Veuve Couderc, 1971), prostituée au coeur d'or (la Vie devant soi, 1977), grande bourgeoise impotente (Police Python 357, 1976) ou directrice à poigne d'un journal d'opinion ( Judith Therpauve, 1978), elle sut préserver, en dépit de l'âge, tout le charme - mélange subtil de gouaille et d'élégance - qui avait fait d'elle, dès ses débuts, la plus populaire des actrices françaises. Avec deux livres de souvenirs, La nostalgie n'est plus ce qu'elle était ( 1976) et Le lendemain elle était souriante (1979), et un roman, Adieu Volodia (1985), elle révéla une autre facette de son talent. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allégret Marc - Allégret Yves Allio René Becker Jacques Carné Marcel Chéreau Patrice Corneau Alain Granier-Deferre Pierre Montand (Ivo Livi, dit Yves) Ophuls (Max Oppenheimer, dit Max) Les médias Signoret Simone Jeanson Henri

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