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Somalie.

Publié le 09/12/2013

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somalie
Somalie. État de la corne de l'Afrique, ouvert sur le littoral du golfe d'Aden et de l'océan Indien. D'après la Constitution de 1979 amendée en 1984, la République démocratique de Somalie était un État socialiste. Mais l'éviction du président Syad Barre du pouvoir en 1991, puis l'intensification de la guerre civile qui a suivi ont emporté les structures politiques ; celles-ci ont été placées jusqu'en 1995 sous le contrôle de l'ONU. Géographie. Le plateau somali est incliné du nord vers le sud. Au nord, il domine d'un puissant abrupt le golfe d'Aden, et se termine à l'est par le cap Guardafui. Le long de l'océan Indien, une plaine littorale est jalonnée de dunes, qui contraignent l'oued Chebeli à un cours de 400 km parallèle à la mer. Le climat, sahélien au sud, devient plus désertique vers le nord, malgré le passage de l'équateur au sud. Formée dans sa quasi-totalité de Somalis musulmans sunnites, la population présente une rare homogénéité ethnique qui a facilité la réunion des anciennes possessions italiennes (au sud) et britanniques (au nord). Les problèmes politiques n'en sont pas pour autant résolus : les clans s'opposent violemment, tandis que la Somalie revendique les territoires somalis de ses voisins. De nombreux Somalis pratiquent encore le nomadisme pastoral. Ils élèvent des chèvres, des moutons, des chameaux, des bovins, et les déplacements s'effectuent sur de courtes distances entre le nord et le sud du plateau, malheureusement séparés par la frontière éthiopienne. L'agriculture, souvent possible au sud, est médiocre, sinon dans quelques secteurs irrigués de vallées (oueds Juba et Chebeli) : canne à sucre, bananes. Les exportations consistent surtout en bétail, cuirs et peaux, et bananes. Disposant d'une agriculture limitée, d'une industrie peu développée et ne détenant aucune richesse minérale, la Somalie se classe parmi les pays les plus pauvres du monde, et la famine y fait des ravages. À l'exception du littoral méridional, sur lequel est située la capitale, les centres principaux sont localisés dans l'intérieur du pays, non loin de la frontière éthiopienne. Les côtes sont économiquement marginales. Histoire. Le peuple somali, d'origine couchitique, est établi dans la corne de l'Afrique depuis le haut Moyen Âge. Ces nomades furent islamisés par les Arabes qui s'installèrent sur les côtes au IXe siècle et fondèrent des comptoirs ; Zeila (ou Seila) et Berbera dans le Nord, Brava (ou Bar?we), Marka et Mogadiscio (ou Muqdisho) dans le Sud. Cependant, aucun État centralisé n'émergea et l'organisation politique se fit sur la base de l'indépendance des tribus. L'arrivée des Portugais au XVe siècle et la montée de l'influence ottomane en mer Rouge bouleversèrent les données. Une expansion somalie vers le sud s'amorça au XVe siècle, notamment au détriment des Éthiopiens, et les Somalis commencèrent à nomadiser dans l'Ogaden éthiopien. Depuis lors, la concurrence avec l'Éthiopie est une constante de l'histoire somalie. Les Européens se partagèrent la région au XIXe siècle, la découpant en trois territoires : le Somaliland britannique, la côte française des Somalis et la Somalie italienne. Mais les colons négligèrent leurs possessions et contribuèrent à l'immobilisme social. En 1960, la Somalie accéda à l'indépendance, après la fusion de l'ancienne Somalie italienne, placée sous tutelle de l'ONU depuis 1950, avec le Somaliland, les Français conservant Djibouti. Après neuf ans d'incertitudes politiques, l'armée imposa en 1969 le général Mohammed Syad Barre à la tête du pays qui, avec l'appui de l'URSS, instaura un régime marxiste. Ayant rompu en 1977 avec cette puissance, il en conserva néanmoins les orientations socialistes, dans le cadre d'un régime personnel. Les visées somaliennes sur des régions frontalières, manifestes dès 1960, ont engendré de vives tensions avec le Kenya, l'Éthiopie et Djibouti, mais cet irrédentisme s'est soldé par plusieurs échecs, telle la défaite de 1978 dans la province éthiopienne de l'Ogaden. Une guérilla armée a chassé Syad Barre du pouvoir en janvier 1991. Dans ce contexte politique confus, la sécession de l'ancien Somaliland a contribué au chaos général. Ali Mahdi Mohammed est alors devenu président en principe intérimaire. Toutefois, son autorité a tout de suite été contestée, notamment par le général Aïdid, président du Congrès de la Somalie unifiée (USC). Plusieurs mois d'anarchie et d'affrontements entre les clans (parmi lesquels celui du dictateur déchu Syad Barre) ont causé des famines épouvantables (sans doute 400 000 morts). Une opération militaire internationale d'urgence, inspirée par les États-Unis et approuvée par l'ONU, a été lancée à partir du 9 décembre 1992 pour porter secours aux populations civiles, tandis que les différentes factions étaient invitées à négocier. Afin d'éviter l'enlisement, les États-Unis ont décidé de retirer leurs troupes en 1994, les derniers Casques bleus ayant quitté la Somalie en mars 1995. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Somalie - scène de la guerre civile en Somalie, page 4835, volume 9 Somalie - réfugiés somaliens, page 4835, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abyssinie (guerres d') Afrique Chamites Éthiopie - Histoire - L'époque actuelle Mogadiscio Ogaden Somalie Les médias Somalie - carte physique Somalie - tableau en bref Somalie - tableau en chiffres Afrique - carte politique Asie - carte politique Les livres santé - la famine en Somalie, page 4617, volume 9 tiers-monde - enfants ramassant des grains de riz au camp de réfugiés de Baidoa, en Somalie (1992), page 5193, volume 10
somalie

« l'immobilisme social.

En 1960, la Somalie accéda à l'indépendance, après la fusion de l'ancienne Somalie italienne, placée sous tutelle de l'ONU depuis 1950, avec le Somaliland, les Français conservant Djibouti.

Après neuf ans d'incertitudes politiques, l'armée imposa en 1969 le général Mohammed Syad Barre à la tête du pays qui, avec l'appui de l'URSS, instaura un régime marxiste.

Ayant rompu en 1977 avec cette puissance, il en conserva néanmoins les orientations socialistes, dans le cadre d'un régime personnel. Les visées somaliennes sur des régions frontalières, manifestes dès 1960, ont engendré de vives tensions avec le Kenya, l'Éthiopie et Djibouti, mais cet irrédentisme s'est soldé par plusieurs échecs, telle la défaite de 1978 dans la province éthiopienne de l'Ogaden.

Une guérilla armée a chassé Syad Barre du pouvoir en janvier 1991.

Dans ce contexte politique confus, la sécession de l'ancien Somaliland a contribué au chaos général. Ali Mahdi Mohammed est alors devenu président en principe intérimaire.

Toutefois, son autorité a tout de suite été contestée, notamment par le général Aïdid, président du Congrès de la Somalie unifiée (USC).

Plusieurs mois d'anarchie et d'affrontements entre les clans (parmi lesquels celui du dictateur déchu Syad Barre) ont causé des famines épouvantables (sans doute 400 000 morts).

Une opération militaire internationale d'urgence, inspirée par les États-Unis et approuvée par l'ONU, a été lancée à partir du 9 décembre 1992 pour porter secours aux populations civiles, tandis que les différentes factions étaient invitées à négocier.

Afin d'éviter l'enlisement, les États-Unis ont décidé de retirer leurs troupes en 1994, les derniers Casques bleus ayant quitté la Somalie en mars 1995. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Somalie - scène de la guerre civile en Somalie, page 4835, volume 9 Somalie - réfugiés somaliens, page 4835, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Abyssinie (guerres d') Afrique Chamites Éthiopie - Histoire - L'époque actuelle Mogadiscio Ogaden Somalie Les médias Somalie - carte physique Somalie - tableau en bref Somalie - tableau en chiffres Afrique - carte politique Asie - carte politique Les livres santé - la famine en Somalie, page 4617, volume 9 tiers-monde - enfants ramassant des grains de riz au camp de réfugiés de Baidoa, en Somalie (1992), page 5193, volume 10. »

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