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Sport qui associe la course, le saut, le lancer, l'athlétisme se trouve à la base de toutes les autres disciplines sportives.

Publié le 19/10/2013

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Sport qui associe la course, le saut, le lancer, l'athlétisme se trouve à la base de toutes les autres disciplines sportives. Il n'a comme arbitre que le chronomètre et le décamètre, donc le centième de seconde et le centimètre, ce qui lui donne son côté épuré, quasi ascétique. Mais ses vedettes sont devenues des stars, reconnues et désormais rétribuées comme telles, parmi lesquelles les Africains, derniers venus dans les palmarès, essentiellement en demi-fond. L'athlétisme est un sport de base comprenant diverses épreuves compétitives de marche, de course, de saut et de lancer. On en trouve, dans la plupart des civilisations, des formes rudimentaires et populaires. L'athlétisme moderne est issu des sports pratiqués dans l'Antiquité, notamment aux jeux Olympiques. Le roi Henry II d'Angleterre (1154/1189) fut très probablement l'un des premiers athlètes des Temps modernes. Dès le XII e siècle, on trouve en effet, en Angleterre, des descriptions de jeux athlétiques pratiqués par les Londoniens ; on sait aussi que le roi Henry II s'était fait installer, aux abords de la capitale, des terrains de sport où il se rendait souvent. Mais l'athlétisme comme discipline sportive s'est formé progressivement en Grande-Bretagne, à la fin du XVII e et au début du XVIIIe siècle, puis pendant les premières décennies du XIX e siècle ; il était généralement professionnel. C'est aux alentours de 1812, au collège militaire de Great Marlow, que les premières véritables réunions eurent lieu. Les public schools furent à l'origine, vers les années 1850, du grand essor de l'athlétisme britannique, qui gagna ensuite les universités : Oxford (1856), Cambridge (1857). Les principales épreuves étaient la course et la marche ; elles étaient disputées sur des distances allant de 100 yards à celle qui sépare le cap Land's End de John O'Groats, c'est-àdire les extrémités sud-ouest et nord-est du pays. Le plus souvent, on organisait des concours faisant l'objet de paris dont l'enjeu pouvait dépasser 1 000 livres. Il n'était pas déshonorant de concourir pour de l'argent. Le meilleur coureur professionnel au XIX e siècle fut un capitaine de la garde du nom de Barclay Allardice, qui réussit notamment à couvrir 1 000 miles (1 609 km) en 1 000 heures. Les championnats officiels de Grande-Bretagne remontent à 1866. L'athlétisme se répandit ensuite aux États-Unis et en Hongrie à partir de 1860, en France un peu plus tard. C'est le 6 mai 1860 que fut créé le premier club des États-Unis, l'Olympic Club de San Francisco, lequel n'organisa pas de véritables réunions avant 1877. Il y avait cependant quelques exhibitions de professionnels comme Billy Jackson et le fameux Indien Louis Bennett, surnommé « Pied de cerf «, qui réussit à parcourir 18,589 km dans l'heure en 1863. Ces professionnels rallièrent d'ailleurs très vite la Grande-Bretagne pour y monnayer leur talent. Le 11 novembre 1868, la première grande réunion eut lieu à New York, à l'Empire Skating Ring, au coin de la 3e Avenue et de la 63 e Rue. Les résultats furent décevants, ce qui n'empêcha pas, vingt-sept ans plus tard, les États-Unis d'infliger une cinglante défaite à la Grande-Bretagne. Ce sont les courses de fond qui eurent le plus de succès à la fin du XIXe et au début du siècle. Il n'était pas rare de voir s'affronter les champions sur des distances insensées pour l'époque, et même dans des compétitions se déroulant sur six jours. Au Madison Square Garden de New York, le Britannique Littlewood établit en 1888 le record des 144 heures avec 1 003,83 km. Et le calvaire de l'Italien Dorando Pietri au marathon olympique de Londres, en 1908, rendit encore plus populaires ces affrontements qui rapportaient de l'or. Il n'était d'ailleurs pas rare que l'on se battît sur des pistes de 80 m de circonférence pour des sommes pouvant aller jusqu'à 10 000 dollars. Les plus célèbres pedestrians de l'époque furent l'Américain Hayes, le Canadien Longboat, l'Italien Pietri, mais aussi les Français Orphée, Saint-Yves, Bouchard et Siret. XXe En un siècle, l'histoire de l'athlétisme a été jalonnée par de nombreux progrès touchant aux matériels et aux techniques sportives. Ainsi, en saut à la perche, l'engin a d'abord été en bois, puis en bambou, puis en aluminium, enfin en fibre de verre. En saut en hauteur, il y a eu successivement le ciseau simple, le double ciseau, le rouleau californien, le rouleau ventral, le ventral plongeant puis le fosbury-flop (position dorsale). En décathlon, la cotation a été réglementée par la table finlandaise, la table suédoise, la table portugaise, qui, au fil des années, ont tenu compte des progrès techniques. Le poids a été propulsé au début face à l'aire de lancer, ensuite dos tourné ou encore en rotation. Peu à peu, on s'est mis à disputer les épreuves de course à pied en couloirs, et l'on a inventé les starting-blocks, le chronométrage au dixième, puis au centième de seconde, l'entraînement fractionné, les pistes en cendrée puis en matière synthétique. Cette évolution n'est pas terminée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats course à pied lancers Madison Square Garden saut Les médias athlétisme - Dithyrambe Les livres athlétisme - le discobole, page 434, volume 1 athlétisme - Jean Bouin (couverture du Petit Journal du 10 juin 1923), page 434, volume 1 L'athlétisme aux jeux Olympiques L'athlétisme constitue le sport primordial des jeux Olympiques modernes, créés en 1896. Lors de la première célébration, il n'y avait que treize nations participantes, alors qu'on en a compté cent soixante-douze aux Jeux de Barcelone en 1992. L'enrichissement de la gamme athlétique a été la première conséquence de cet accroissement. Ainsi sont apparus successivement : en 1900, le 200 m, le 400 m haies, le marteau ; en 1908, le javelot ; en 1912, le 5 000 m, le 10 000 m, les relais 4 × 100 m et le 4 × 400 m, le décathlon, le 10 km marche ; en 1920, le 3 000 m steeple ; en 1928, les épreuves féminines de 100 m, 800 m (supprimé ensuite), de 4 × 100 m, de hauteur, de disque ; en 1932, le 50 km marche masculin, le 80 m haies et le javelot féminins ; en 1948, le 200 m, la longueur et le poids féminins ; en 1956, le 20 km marche masculin (remplaçant le 10 km) ; en 1960, le 800 m féminin, alors rétabli ; en 1964, le 400 m et le pentathlon féminins ; en 1972, le 1 500 m, le 100 m haies (remplaçant le 80 m haies) et le 4 × 400 m féminins ; en 1984, le 3 000 m, le 400 m haies, le marathon et l'heptathlon féminins ; en 1988, le 10 000 m féminin. Aujourd'hui, le programme olympique masculin se compose comme suit. Courses de plat : 100 m et 200 m (courses de sprint), 400 m, 800 m et 1 500 m (courses de demifond), 5 000 m et 10 000 m (courses de fond), relais 4 × 100 m et 4 × 400 m, marathon sur route (42,195 km) ; courses d'obstacles : 110 m haies, 400 m haies et 3 000 m steeple ; marche : 20 km et 50 km ; sauts : en longueur, en hauteur, à la perche et triple saut ; lancers : poids, javelot, disque et marteau ; décathlon (dix épreuves combinées). Le programme féminin fut admis en 1928 à Amsterdam. Il se disputait alors sur cinq épreuves, mais il n'a cessé d'augmenter. Il est cependant plus réduit que celui des hommes : 100 m, 200 m, 400 m, 800 m, 1 500 m, 3 000 m et 10 000 m plat, relais 4 × 100 m et 4 × 400 m, marathon ; 100 m et 400 m haies ; sauts en longueur et en hauteur ; lancers du poids, du javelot et du disque ; heptathlon (sept épreuves combinées). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats course à pied décathlon demi-fond disque - 1.SPORTS fond heptathlon javelot marathon marche - 2.SPORT marteau (lancer du) Olympiques (jeux) - Les programmes olympiques pentathlon perche (saut à la) poids (lancer du) relais - 2.SPORT saut Les livres athlétisme - le Marocain Saïd Aouita, page 437, volume 1 athlétisme - le Kenyan Kipchoge Keino, page 437, volume 1 athlétisme - l'arrivée du 400 m féminin aux jeux Olympiques de Barcelone, en 1992, page 437, volume 1 athlétisme - Carl Lewis, le meilleur sprinter américain depuis Jesse Owens, page 439, volume 1 athlétisme - Edwin Moses, champion incontesté du 400 m haies, page 439, volume 1 athlétisme - Florence Griffith-Joyner, surnommée la « Gazelle noire «, page 439, volume 1 Olympiques (jeux) - Willy Ritola et Paavo Nurmi, page 3575, volume 7 Olympiques (jeux) - Jesse Owens, page 3575, volume 7 Olympiques (jeux) - Emil Zatopek, page 3575, volume 7 Olympiques (jeux) - l'athlète italien Pietro Mennea, page 3577, volume 7 Olympiques (jeux) - finale du 100 m masculin aux jeux Olympiques de Séoul en 1988, page 3579, volume 7 athlétisme - le 1500m féminin des championnats du monde de Göteborg, en 1995, page 437, volume 1 Les autres épreuves principales En dehors des jeux Olympiques, un grand nombre d'épreuves d'athlétisme se déroulent sous l'égide de la Fédération internationale (IAAF), créée en 1912. Les championnats du monde se disputent tous les quatre ans avec le même programme que celui des jeux Olympiques ; les premiers ont eu lieu en 1983 à Helsinki. Les championnats continentaux, tels que les championnats d'Europe, sont disputés également tous les quatre ans ; les premiers ont eu lieu en 1934 à Turin. Depuis 1977 est organisée une Coupe du monde ; la Coupe d'Europe des nations existe depuis 1965. Il existe aussi un championnat du monde juniors, dont la première édition eut lieu en 1986 à Athènes ; les premiers championnats d'Europe se déroulèrent en 1964 à Varsovie. En salle, les championnats du monde d'athlétisme ont vu le jour en 1985 au Palais omnisports de Paris-Bercy. Les championnats d'Europe sont organisés depuis 1966. Des coupes du monde sont également organisées pour le marathon et les épreuves de marche. Il existe enfin une coupe d'Europe des épreuves combinées. En hiver ont lieu des épreuves de cross-country, à travers champs avec obstacles naturels et artificiels. Un cross des nations fut organisé dès 1903 à Hamilton, en Écosse, pour désigner la meilleure formation de la discipline. L'épreuve s'est transformée en International de cross et les juniors y ont fait leur apparition en 1961, à Nantes. C'est en 1967, à Barry (pays de Galles), que les femmes ont également participé à l'épreuve, avant que celle-ci ne devienne un véritable championnat du monde en 1973, à Waregem, en Belgique. Les juniors féminines ont disputé leur premier titre en 1989 à Stavanger, en Norvège. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cross-country pentathlon Les médias athlétisme - records du monde : quelques grandes dates L'athlétisme en France L'athlétisme est régi en France par la Fédération française d'athlétisme, créée le 21 novembre 1920. Elle est affiliée à la Fédération internationale d'athlétisme, qui est seule accréditée pour valider les résultats. La première réunion d'athlétisme en France fut organisée à Boulogne-sur-Mer par des étudiants britanniques en 1867. Il fallut cependant attendre le 29 avril 1888 pour voir organiser, à La Croix-Catelan, le premier championnat national et un an de plus pour voir un concurrent du Stade Français, Bersin, gagner le premier championnat national de cross. Entre-temps, il y avait eu une lente évolution qui était passée par la création éphémère du « club des coureurs «, fondé en 1875, puis par celle, en 1882, du Racing-Club, transformé en Racing-Club de France (RCF) en 1885, et par celle, en 1883, au jardin du Luxembourg, du Stade Français, qui transféra ses quartiers sur les terrasses de l'Orangerie aux Tuileries. La première victoire internationale française fut remportée par le RCF face à une équipe de Belgique. Le premier cross-country fut organisé le 26 décembre 1885 à Ville-d'Avray. La création de l'Union des sociétés françaises des sports athlétiques se trouve à l'origine de toutes les fédérations, avec comme membres fondateurs le Racing-Club de France, le Stade Français, auxquels se joignirent bientôt les « Francs Coureurs «, qui accrurent le renom de la spécialité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats fédération - 2.SPORT Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aouita Saïd Bouin Jean Bubka Sergueï Elliott Herbert Jazy Michel Juantorena Alberto Ladoumègue Jules Lewis (Carlton McHinley, dit Carl) Mimoun Alain Moses Edwin Ostermeyer Micheline Owens (James Cleveland, dit Jesse) Powell Mike Rudolph Wilma Saneïev Viktor Danilovitch Snell Peter sport Les livres athlétisme athlétisme athlétisme athlétisme - planche illustrée, page 435, volume 1 - l'Américain Dick Fosbury, page 436, volume 1 - le Britannique Daley Thompson, page 436, volume 1 - l'Allemande Rose-Marie Ackermann, page 436, volume 1 Les indications bibliographiques A. Gardien, l'Athlétisme, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1982. J.-L. Hubiche et M. Pradet, Comprendre l'athlétisme : sa pratique, son enseignement, INSEP, Paris, 1993.

« Les corrélats course à pied lancers Madison Square Garden saut Les médias athlétisme - Dithyrambe Les livres athlétisme - le discobole, page 434, volume 1 athlétisme - Jean Bouin (couverture du Petit Journal du 10 juin 1923), page 434, volume 1 L'athlétisme aux jeux Olympiques L'athlétisme constitue le sport primordial des jeux Olympiques modernes, créés en 1896. Lors de la première célébration, il n'y avait que treize nations participantes, alors qu'on en a compté cent soixante-douze aux Jeux de Barcelone en 1992.

L'enrichissement de la gamme athlétique a été la première conséquence de cet accroissement. Ainsi sont apparus successivement : en 1900, le 200 m, le 400 m haies, le marteau ; en 1908, le javelot ; en 1912, le 5 000 m, le 10 000 m, les relais 4 × 100 m et le 4 × 400 m, le décathlon, le 10 km marche ; en 1920, le 3 000 m steeple ; en 1928, les épreuves féminines de 100 m, 800 m (supprimé ensuite), de 4 × 100 m, de hauteur, de disque ; en 1932, le 50 km marche masculin, le 80 m haies et le javelot féminins ; en 1948, le 200 m, la longueur et le poids féminins ; en 1956, le 20 km marche masculin (remplaçant le 10 km) ; en 1960, le 800 m féminin, alors rétabli ; en 1964, le 400 m et le pentathlon féminins ; en 1972, le 1 500 m, le 100 m haies (remplaçant le 80 m haies) et le 4 × 400 m féminins ; en 1984, le 3 000 m, le 400 m haies, le marathon et l'heptathlon féminins ; en 1988, le 10 000 m féminin. Aujourd'hui, le programme olympique masculin se compose comme suit.

Courses de plat : 100 m et 200 m (courses de sprint), 400 m, 800 m et 1 500 m (courses de demi- fond), 5 000 m et 10 000 m (courses de fond), relais 4 × 100 m et 4 × 400 m, marathon sur route (42,195 km) ; courses d'obstacles : 110 m haies, 400 m haies et 3 000 m steeple ; marche : 20 km et 50 km ; sauts : en longueur, en hauteur, à la perche et triple saut ; lancers : poids, javelot, disque et marteau ; décathlon (dix épreuves combinées). Le programme féminin fut admis en 1928 à Amsterdam.

Il se disputait alors sur cinq épreuves, mais il n'a cessé d'augmenter.

Il est cependant plus réduit que celui des hommes : 100 m, 200 m, 400 m, 800 m, 1 500 m, 3 000 m et 10 000 m plat, relais 4 × 100 m et 4 × 400 m, marathon ; 100 m et 400 m haies ; sauts en longueur et en hauteur ; lancers du poids, du javelot et du disque ; heptathlon (sept épreuves combinées). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats course à pied décathlon demi-fond disque - 1.SPORTS fond heptathlon javelot marathon marche - 2.SPORT marteau (lancer du) Olympiques (jeux) - Les programmes olympiques pentathlon perche (saut à la) poids (lancer du) relais - 2.SPORT saut Les livres. »

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