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stade.

Publié le 10/12/2013

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stade. n.m. 1. SPORT : dans l'Antiquité grecque, mesure itinéraire qui valait 600 pieds (soit de 162 à 198 m environ, selon les villes) et, par extension, piste mesurant un stade de long, où les athlètes s'exerçaient à la course et à la lutte. En forme de quadrilatère, le stade était entouré de gradins pour les spectateurs. Il existait des stades dans tous les sanctuaires (Olympie, Delphes, Épidaure) et à Athènes. Quand la mode des jeux grecs pénétra dans le monde romain, on y construisit également des stades. Aujourd'hui, le stade est un terrain de sport destiné à diverses manifestations sportives et entouré de gradins. 2. PSYCHOLOGIE : période ou moment caractérisé d'une évolution. Le concept est devenu central en psychologie de l'enfant dès lors qu'on s'est mis à concevoir le développement mental de celui-ci comme devant passer nécessairement par une série d'étapes successives. Cette conception s'étaye sur les théories biologiques de l'évolution des espèces. La détermination des stades implique, d'une part, un modèle théorique de l'évolution considérée et, d'autre part, la stabilité de l'ordre d'apparition des caractéristiques des différents stades d'une même série évolutive, d'un sujet à l'autre ; mais cette détermination n'implique pas nécessairement de discontinuité entre les stades. Les premiers psychologues qui ont considéré le développement mental de l'enfant comme une succession de stades sont Wilhelm Preyer, puis James Mark Baldwin, à la fin du XIXe siècle. Ce sont pourtant respectivement Sigmund Freud et Jean Piaget qui ont donné naissance aux théories génétiques les plus célèbres, celle du développement de la libido déterminant le développement de la sexualité et celle du développement des opérations cognitives. Dans l'un et l'autre cas, la notion de stade est liée aux transformations qualitatives qui émergent à la fois des comportements et de la pensée humaine. Comme la nature du stade est une qualité qui se développe, et que le passage d'un stade à un autre consiste en un changement de qualité, le véritable enjeu de l'étude de la succession des stades dans le développement de l'enfant consiste à déterminer les facteurs et les conditions de l'apparition de la nouvelle qualité qui inaugure le nouveau stade, ainsi que leur action et interaction sur son développement. Les théories de Freud et de Piaget. Sous l'égide du concept de libido, la psychanalyse se propose de définir les stades de l'évolution du « moi ». Le premier stade de l'évolution libidinale est le stade oral, où le plaisir sexuel est lié avant tout à l'excitation de l'activité buccale et des lèvres qui accompagne la nutrition. Freud décrit ensuite le stade sadique-anal, qui survient chez l'enfant entre 2 et 4 ans. La libido s'organise alors sous le primat de la zone érogène anale à partir des fonctions de défécation (expulsion-rétention), qui confèrent aux fèces leur valeur symbolique. Le stade phallique apparaît ensuite ; la libido s'y organise sous le primat des organes génitaux. Mais, à ce stade, garçons et filles ne se représentent que l'organe génital mâle, l'opposition des sexes étant alors équivalente à l'opposition « phallique-châtré ». Le stade phallique correspond au déclin du complexe d'OEdipe. Il débouche sur une période transitionnelle, dite de latence, qui s'estompe elle-même au moment de la puberté, période où l'adolescent revit, désormais sous un autre mode, les conflits intrapsychiques de son enfance. Le système de Piaget propose, quant à lui, de décrire les étapes du développement de l'intelligence. Il identifie d'abord le stade de l'intelligence sensori-motrice, de 0 à 2 ans, au cours duquel les actions de l'enfant portent directement sur les objets. L'intelligence sensori-motrice ne tend qu'à la satisfaction pratique, c'est-à-dire au succès de l'action, et non à la connaissance en tant que telle. Elle s'estompe devant l'émergence du stade opératoire concret, de 2 à 11 ou 12 ans, où l'enfant accède progressivement à la représentation des catégories d'objets, puis d'espace, de temps et de causalité. De 12 à 16 ans environ progresse le stade de l'intelligence opératoire formelle ; l'aptitude à la pensée formelle et au raisonnement hypothético-déductif apparaît. L'intelligence de l'adolescent opère dès lors sur un matériel symbolique tel que les systèmes de signes conventionnels que sont, par exemple, le langage et le symbolisme mathématique. Cette conception a été partiellement remise en cause dans les dernières décennies du XX e siècle, quand on s'est aperçu qu'il n'existe pas en réalité de compétences pures, complètement indépendantes de leur champ d'application, même pour ce qui concerne l'intelligence formelle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Freud Sigmund intelligence Piaget Jean sexualité

« leur valeur symbolique.

Le stade phallique apparaît ensuite ; la libido s'y organise sous le primat des organes génitaux.

Mais, à ce stade, garçons et filles ne se représentent que l'organe génital mâle, l'opposition des sexes étant alors équivalente à l'opposition « phallique-châtré ».

Le stade phallique correspond au déclin du complexe d'Œdipe.

Il débouche sur une période transitionnelle, dite de latence, qui s'estompe elle-même au moment de la puberté, période où l'adolescent revit, désormais sous un autre mode, les conflits intrapsychiques de son enfance. Le système de Piaget propose, quant à lui, de décrire les étapes du développement de l'intelligence.

Il identifie d'abord le stade de l'intelligence sensori-motrice, de 0 à 2 ans, au cours duquel les actions de l'enfant portent directement sur les objets.

L'intelligence sensori-motrice ne tend qu'à la satisfaction pratique, c'est-à-dire au succès de l'action, et non à la connaissance en tant que telle.

Elle s'estompe devant l'émergence du stade opératoire concret, de 2 à 11 ou 12 ans, où l'enfant accède progressivement à la représentation des catégories d'objets, puis d'espace, de temps et de causalité.

De 12 à 16 ans environ progresse le stade de l'intelligence opératoire formelle ; l'aptitude à la pensée formelle et au raisonnement hypothético-déductif apparaît.

L'intelligence de l'adolescent opère dès lors sur un matériel symbolique tel que les systèmes de signes conventionnels que sont, par exemple, le langage et le symbolisme mathématique. Cette conception a été partiellement remise en cause dans les dernières décennies du XX e siècle, quand on s'est aperçu qu'il n'existe pas en réalité de compétences pures, complètement indépendantes de leur champ d'application, même pour ce qui concerne l'intelligence formelle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Freud Sigmund intelligence Piaget Jean sexualité. »

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