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synchronisation.

Publié le 10/12/2013

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synchronisation. n.f. ÉLEC'RICITÉ : opération consistant à connecter une machine synchrone qui démarre à un réseau électrique alternatif polyphasé. Le rotor d'une machine synchrone en régime permanent tourne, en effet, à la vitesse du champ tournant statorique et se trouve calé dans une position donnée par rapport à lui, en fonction de la puissance active transmise ; la maîtrise du régime transitoire séparant l'arrêt complet du régime permanent nécessite la mise en oeuvre de dispositions particulières. La synchronisation des moteurs. Un moteur asynchrone démarre par simple mise sous tension de ses bobinages statoriques. Le champ magnétique tournant ainsi engendré induit des courants à la fréquence du champ statorique dans la cage d'écureuil ou dans le bobinage qui équipe le rotor alors arrêté ; ces courants induisent à leur tour un champ rotorique, tournant à la vitesse du champ statorique et pouvant ainsi être accroché par lui. Le rotor démarre et accélère, la fréquence du courant rotorique décroît, mais la vitesse du champ rotorique reste constante. Le rotor se rapproche alors du synchronisme sans l'atteindre, un léger glissement étant nécessaire à l'entretien d'un courant rotorique résiduel, qui maintient le champ nécessaire à l'entraînement du rotor. Tel n'est pas le cas des moteurs synchrones. Si l'on établit un champ rotorique fixe (courant continu) et un champ statorique tournant à sa vitesse normale (par mise sous tension du stator), ce dernier n'accroche pas le champ rotorique fixe et le moteur ne démarre pas. Les rotors des moteurs asynchrones modernes possèdent donc tous, en dehors de leur bobinage à courant continu, une cage d'écureuil supplémentaire. Le moteur démarre alors comme un moteur asynchrone, par simple mise sous tension du stator, le courant d'excitation rotorique étant coupé. Lorsque sa vitesse s'est stabilisée un peu audessous du synchronisme, on lance le courant d'excitation : le champ rotorique s'établit, et son faible écart de vitesse avec le champ statorique lui permet de s'accrocher, faisant alors passer le rotor au synchronisme et rendant de ce fait la cage d'écureuil totalement inerte. La synchronisation des alternateurs. Elle est subordonnée à une mise en vitesse préalable, par la turbine d'entraînement, de l'ensemble de la ligne d'arbre du groupe turboalternateur. Pendant cette opération, le stator de l'alternateur est isolé du réseau par son disjoncteur de couplage et le courant d'excitation n'est pas lancé. Lorsque la vitesse de synchronisme est approximativement atteinte, on établit progressivement le courant d'excitation. Une tension alternative apparaît alors aux bornes de l'alternateur, tension dont on fait croître la valeur efficace jusqu'à ce qu'elle soit identique à la valeur efficace de la tension du réseau. On mesure alors les différences de tension instantanée apparaissant sur chaque phase (ou sur deux d'entre elles au moins) de part et d'autre du disjoncteur. En raison de la différence de vitesse résiduelle, ces différences s'annulent, puis s'amplifient jusqu'à une valeur élevée (opposition de phases), puis décroissent à nouveau, etc. On procède alors à un ajustage fin de la vitesse du groupe, afin que cette pulsation soit suffisamment lente, et l'on profite du passage par un point d'annulation pour fermer le disjoncteur de couplage. L'alternateur est alors synchronisé et le groupe turboalternateur peut commencer sa montée en puissance. Dans les centrales modernes, cette procédure est automatisée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alternateur asynchrone moteur - Les moteurs électriques - Les moteurs à courant alternatif triphasé, à champ tournant

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