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Tchad.

Publié le 10/12/2013

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tchad
Tchad. État de l'Afrique centrale sahélienne. Après le coup d'État de 1990, le processus de démocratisation n'a été mis en place qu'en 1993 et n'est devenu effectif qu'avec la Constitution ratifiée par référendum et promulguée en 1996. Aux côtés du président de la République, l'armée continue de jouer un rôle qui suscite des interrogations sur le respect des droits de l'homme. Géographie. Le pays s'étend sur la partie orientale de la cuvette tchadienne. Le lac Tchad, qui n'en occupe pas le point le plus bas, reçoit les eaux méridionales du Logone et du Chari, qui coulent dans de larges vallées à faible pente et marécageuses. Lac endoréique peu profond, il est plus ou moins étendu selon les saisons. La périphérie de la cuvette est entourée de montagnes : à l'est se succèdent les massifs du Ouaddaï et de l'Ennedi ; au nord, le massif volcanique du Tibesti culmine à 3 415 m à l'Emi Koussi. Le climat, désertique dans la moitié nord, devient progressivement sahélien, puis soudano-guinéen avec une longue saison des pluies au sud, ce qui y explique la présence d'une savane arborée. Deux grands groupes peuplent le pays : musulmans de culture arabe au nord, chrétiens et animistes, parmi lesquels domine l'ethnie Sara, au sud. Si les plaines du Logone, au sudouest, sont relativement peuplées, le sud-est est inhabité. Moins arrosées, les montagnes refuges du Ouaddaï sont bien occupées. La population est rurale à près de 70 %. Les contraintes climatiques sont fortes. Les paysans du Sud cultivent millet, manioc, maïs, riz, et le coton, qui forme 90 % des exportations nationales. Au nord, l'élevage nomade est la principale activité. Le pays est très pauvre, situation renforcée encore par les conséquences de la guerre civile ayant opposé Nord et Sud, mais aussi les clans du Nord entre eux. Le « Tchad utile » correspond au Sud-Ouest, et N'Djamena, déjà ville du Nord, en forme l'extrême limite. Mais les pistes des vallées marécageuses y sont difficilement praticables pendant la saison des pluies. Le Tchad souffre d'un fort enclavement : le transit vers la mer exige de longs trajets et le franchissement de frontières. Plusieurs voies sont possibles pour les échanges extérieurs : camerounaise, méridionale ou nigériane. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Sahara - Géographie Sahara - Introduction Les livres Tchad - l'Ennedi, haut plateau gréseux situé dans le nord-est du pays, page 5055, volume 9 Tchad - une minoterie à N'Djamena, page 5056, volume 9 Histoire. Le territoire fut habité au néolithique, avant l'assèchement du Sahara. Puis, vers 800 avant J.-C., les Toubous du Tibesti fondèrent le royaume du Kanem. Islamisé au XIe siècle, le Kanem, qui contrôlait le trafic d'esclaves vers Tripoli, s'étendit vers le Soudan au XIVe siècle. Des envahisseurs, les Boulalas, obligèrent la dynastie à se replier à l'ouest du lac Tchad et à fonder un nouveau royaume, le Bornou. Au XVIe siècle, les rois du Bornou parvinrent à reconquérir le Kanem et à reconstituer un empire, le Kanem-Bornou, qui perdura jusqu'au XIXe siècle. Sa décadence profita à la France, qui prit prétexte de l'avancée du chef de guerre Rabah pour intervenir. Rabah fut battu à Kousseri en 1900. La paix rétablie, le Tchad fut placé sous protectorat puis rattaché à l'Afrique-Équatoriale française en 1910. Le Tchad fut la première colonie à rallier la France libre en 1940. Le pays obtint l'indépendance en 1960. D'emblée, le pouvoir fut l'objet d'âpres luttes. Des rebelles toubous (ou tédas) créèrent en 1966 le Front de libération nationale (FROLINAT), opposé au président François Tombalbaye. La révolte du Tibesti entraîna l'intervention des troupes françaises en 1968. En 1975, le général Félix Malloum s'empara du pouvoir. Il nomma en 1978 Hissène Habré, ancien chef toubou, au poste de Premier ministre, mais leurs dissensions déclenchèrent la guerre civile. Une scission entre Habré et Goukouni Oueddeï, président du FROLINAT, envenima encore la situation. En 1979, la conférence de réconciliation nationale de Kano mit en place un gouvernement d'union nationale présidé par Oueddeï. Mais l'union ne tint pas : Hissène Habré, chassé du pouvoir, reprit les armes en 1981. Bénéficiant du soutien français, il fut proclamé président en 1982, mais fut renversé en 1990 par Idriss Deby, qui est devenu le chef de l'État. La guerre civile se doubla très vite d'une guerre larvée contre la Libye, qui avait annexé en 1973 la bande d'Aouzou, dans le nord du pays, provoquant une nouvelle intervention française aux côtés de son allié tchadien. En 1994, la Cour internationale de justice de La Haye l'a restituée au Tchad. Président élu en 1996, Idriss Deby doit encore faire face à une rébellion armée autour du lac Tchad. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Tchad - distribution de vivres par la Croix-Rouge en 1984, page 5056, volume 9 Tchad - le président Hissène Habré, page 5056, volume 9 Afrique - la révolte des Toubous au Tibesti (nord du Tchad), en 1976, page 73, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique-Équatoriale française (A-ÉF) Bornou Éboué Félix Faya-Largeau Habré Hissène Kousseri Libye Logone N'Djamena Sahara - Géographie Saras Sarh Tibesti Tombalbaye (François, puis Ngarta) Toubous Les médias Tchad - tableau en bref Tchad - carte physique Tchad - tableau en chiffres Afrique - carte politique
tchad

« parvinrent à reconquérir le Kanem et à reconstituer un empire, le Kanem-Bornou, qui perdura jusqu'au XIX e siècle.

Sa décadence profita à la France, qui prit prétexte de l'avancée du chef de guerre Rabah pour intervenir.

Rabah fut battu à Kousseri en 1900.

La paix rétablie, le Tchad fut placé sous protectorat puis rattaché à l'Afrique-Équatoriale française en 1910. Le Tchad fut la première colonie à rallier la France libre en 1940.

Le pays obtint l'indépendance en 1960.

D'emblée, le pouvoir fut l'objet d'âpres luttes.

Des rebelles toubous (ou tédas) créèrent en 1966 le Front de libération nationale (FROLINAT), opposé au président François Tombalbaye.

La révolte du Tibesti entraîna l'intervention des troupes françaises en 1968.

En 1975, le général Félix Malloum s'empara du pouvoir.

Il nomma en 1978 Hissène Habré, ancien chef toubou, au poste de Premier ministre, mais leurs dissensions déclenchèrent la guerre civile.

Une scission entre Habré et Goukouni Oueddeï, président du FROLINAT, envenima encore la situation.

En 1979, la conférence de réconciliation nationale de Kano mit en place un gouvernement d'union nationale présidé par Oueddeï.

Mais l'union ne tint pas : Hissène Habré, chassé du pouvoir, reprit les armes en 1981.

Bénéficiant du soutien français, il fut proclamé président en 1982, mais fut renversé en 1990 par Idriss Deby, qui est devenu le chef de l'État.

La guerre civile se doubla très vite d'une guerre larvée contre la Libye, qui avait annexé en 1973 la bande d'Aouzou, dans le nord du pays, provoquant une nouvelle intervention française aux côtés de son allié tchadien.

En 1994, la Cour internationale de justice de La Haye l'a restituée au Tchad.

Président élu en 1996, Idriss Deby doit encore faire face à une rébellion armée autour du lac Tchad. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Tchad - distribution de vivres par la Croix-Rouge en 1984, page 5056, volume 9 Tchad - le président Hissène Habré, page 5056, volume 9 Afrique - la révolte des Toubous au Tibesti (nord du Tchad), en 1976, page 73, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique-Équatoriale française (A-ÉF) Bornou Éboué Félix Faya-Largeau Habré Hissène Kousseri Libye Logone N'Djamena Sahara - Géographie Saras Sarh Tibesti Tombalbaye (François, puis Ngarta) Toubous Les médias Tchad - tableau en bref Tchad - carte physique Tchad - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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