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templiers.

Publié le 10/12/2013

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templiers. membres de l'ordre du Temple, également appelés Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ; cet ordre constituait l'un des ordres religieux et militaires du Moyen Âge. Dans le royaume latin de Jérusalem, fondé en 1099 lors de la première croisade, deux chevaliers français, Hugues de Payns, ou Payens, et Geoffroi de Saint-Omer, décidèrent de se vouer à la défense des pèlerins qui, sur le chemin de la Terre sainte, étaient menacés par les Sarrasins. Ils s'organisèrent en un ordre dont la vocation était à la fois monastique et militaire, et se placèrent sous la protection du roi de Jérusalem, Baudouin II : celui-ci les installa dans le Temple de Salomon, qui leur a valu leur nom. D'autres chevaliers se joignirent à eux. En 1128, le concile de Troyes reconnut officiellement l'ordre et le dota d'une règle dérivée de celle des moines cisterciens. Les templiers, devenus très nombreux, jouèrent un rôle militaire important au cours des croisades et combattirent également dans la péninsule Ibérique pour la Reconquista. Le Temple, puissance financière. Parallèlement, les templiers amassèrent une fortune considérable et ouvrirent des couvents un peu partout en Europe (chacune de leurs maisons recevant le nom de « Temple »). La sûreté des châteaux de l'ordre incita de nombreux grands à confier la garde de leurs richesses aux templiers, et ceux-ci devinrent en quelque sorte les banquiers de la chrétienté. Leur puissance et le mystère qui les entourait (leurs membres étaient tenus par le secret) fascinaient les imaginations et inquiétaient autant le pape que les souverains. Le roi de France Philippe II Auguste les avait chargés de veiller sur le trésor royal, mais en 1295 Philippe IV le Bel leur retira cette charge. Le roi, sensible aux accusations qui circulaient sur les moeurs dissolues des templiers, était surtout désireux de briser le pouvoir de l'ordre, véritable État dans l'État, et de s'emparer, pour le royaume, de ses immenses richesses. Aussi lança-t-il contre eux une implacable persécution. Il les fit arrêter en 1307, engagea leur procès avec le concours de l'Inquisition. Ils furent accusés de pratiquer l'idolâtrie et la sodomie, et d'outrager le Christ en crachant sur la croix lors des cérémonies d'admission de nouveaux membres. Sous la torture, de nombreux templiers avouèrent, puis se rétractèrent, ce qui leur valut de périr sur le bûcher, non en tant qu'hérétiques, mais en tant que relaps. Le pape Clément V créa une commission de cardinaux pour enquêter sur les templiers et ordonna la suppression de leur ordre en 1312. Le grand maître de l'ordre, Jacques de Molay, fut brûlé à son tour en 1314. Sur le bûcher, il aurait cité le pape et le roi à comparaître dans quarante jours devant le tribunal de Dieu et aurait maudit les Capétiens jusqu'à la treizième génération. Clément V et Philippe le Bel moururent effectivement la même année, ce qui frappa les esprits. Les biens de l'ordre du Temple furent alors attribués aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Par la suite, plusieurs communautés se réclamèrent encore de l'ordre du Temple, notamment certaines loges maçonniques. Complétez votre recherche en consultant : Les livres templiers, page 5112, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Baudouin - Baudouin II du Bourg Clément - Clément V croisades - Conséquences historiques des croisades Molay (Jacques de) ordre de chevalerie Les livres croisades - le départ des croisés pour la Syrie, page 1325, volume 3

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