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Toulouse-Lautrec (Henri de), 1864-1901, né à Albi (Tarn), peintre, dessinateur, lithographe et affichiste français.

Publié le 11/12/2013

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Toulouse-Lautrec (Henri de), 1864-1901, né à Albi (Tarn), peintre, dessinateur, lithographe et affichiste français. Descendant des comtes de Toulouse, il dut renoncer à mener une vie de grand seigneur terrien à la suite d'un double accident qui le rendit infirme à l'adolescence. Sa passion pour le dessin (il couvrait déjà ses cahiers de classe de croquis d'une vie étonnante) le conduisit à entrer dans l'atelier de Léon Bonnat, puis dans celui de Cormon. Un art original. Soucieux de « faire vrai et non idéal », il échappa vite à toute école et se créa une manière personnelle, un style qui reste encore aujourd'hui unique par sa force et son originalité : s'inspirant des estampes japonaises, il soulignait certains traits caractéristiques d'une attitude, d'une posture, d'un mouvement, mettant ainsi à nu la psychologie du modèle avec une pénétration et une acuité remarquables. Son dessin est d'une telle force expressive qu'il n'a guère besoin de l'apport de la couleur, placée en quelques rares touches unies ou appliquée au lavis. Portraitiste raffiné de son entourage (il fit notamment de très beaux portraits de sa mère), Toulouse-Lautrec ne tarda pas à devenir le peintre de la bohème ; en 1885, il s'installa à Montmartre, et il illustra par ses dessins, ses toiles, ses lithographies, les plaisirs de la Belle Époque : music-halls, cafés-concerts, cirques, vélodromes, courses de chevaux, scènes de maisons closes (Au salon de la rue des Moulins, 1894). Il a fixé pour l'histoire l'image des artistes de cette époque : la Goulue, Valentin le Désossé, Jane Avril, Yvette Guilbert, Aristide Bruant, etc. Ses couvertures de programme et ses affiches entraînèrent une révolution dans la technique de l'affiche : leur dessin cursif, d'une apparente rapidité d'exécution, résultait souvent de calques successifs ou de longues études, voire de peintures. Il fut le premier artiste à concevoir un « art de la rue » pour le grand public. Miné par l'alcool et surmené, Toulouse-Lautrec mourut prématurément. La plus grande partie de son oeuvre se trouve réunie aujourd'hui au musée Toulouse-Lautrec, à Albi. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Toulouse-Lautrec - la comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec (1883), page 5232, volume 10 Toulouse-Lautrec - Jane Avril (1893), page 5232, volume 10 Toulouse-Lautrec - la Danse mauresque ou les Almées (1895), page 5232, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albi cirque - 1.SPECTACLE France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture Goulue (Louise Weber, dite la) gravure - Une histoire prestigieuse - Un art à part entière Guilbert Yvette japonisme réalisme - Le réalisme en art - Le mouvement réaliste Les livres esquisse, page 1729, volume 4 Guilbert Yvette, page 2278, volume 4 Toulouse-Lautrec - Autoportrait devant un miroir (1880), page 5232, volume 10 France - Toulouse-Lautrec, Aux courses (1899), page 2032, volume 4 Paris - le Moulin-Rouge à la fin du XIXe siècle, page 3724, volume 7

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