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Uruguay.

Publié le 13/12/2013

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uruguay
Uruguay. en espagnol República Oriental del Uruguay. État de l'Amérique du Sud. Entre les immenses territoires du Brésil et de l'Argentine, l'Uruguay est un petit pays, dont la superficie correspond à un peu plus du tiers de celle de la France et dont la population, pour l'essentiel d'origine européenne, jouit d'un niveau de vie assez élevé. La Constitution de 1966, suspendue par un coup d'État militaire en 1973, est à nouveau en vigueur depuis 1984, après onze ans de dictature. Le pouvoir exécutif appartient au président de la République, élu pour cinq ans au scrutin majoritaire à un tour, et le pouvoir législatif à un Sénat de 30 membres et à une Chambre des députés de 99 membres, élus pour cinq ans au suffrage universel. Géographie. Le milieu physique homogène est favorable à une exploitation intensive (85 % des terres sont exploitées). Le relief uniforme se compose de plaines et de collines arrondies de 200 à 400 m d'altitude, faisant transition entre la partie méridionale du bouclier brésilien et les pampas d'Argentine. Le climat subtropical favorise les formations végétales herbacées de la prairie. Caractérisé par un hiver doux (10 o C en moyenne) et un été chaud (23 o C), et par des précipitations de 800 à 1 200 mm par an, le climat comporte aussi de fortes irrégularités. L'Uruguay fut mis en valeur tardivement : la demande européenne de produits agricoles au cours du XIXe siècle a entraîné l'arrivée d'immigrants de l'Europe méridionale dans ce pays occupé jusque-là par quelques milliers de colons espagnols. L'absence de ressources minières et les conditions naturelles ont orienté le développement agricole vers l'élevage extensif, pratiqué dans de vastes estancias qui couvrent la plus grande partie du pays. Toutefois, l'élevage traditionnel des bovins pour la viande est de plus en plus remplacé par l'élevage des ovins pour la laine, ce dernier fournissant désormais 35 % de la valeur de la production agricole. La part prépondérante revient aux céréales (surtout le riz, qui est exporté). Les cultures de betterave à sucre, d'oléagineux, d'agrumes dans la vallée du rio Uruguay, celles de légumes et de fruits dans la région méridionale, proche de Montevideo, permettent la diversification d'un secteur agricole qui compte désormais pour 11 % dans le produit national brut. Il entretient toute une filière agroalimentaire qui occupe le premier poste dans le secteur industriel et dont plus d'un tiers de la production est exporté. Deuxième branche d'activité, le textile est davantage encore exportateur. Le gouvernement s'est lancé dans la création de zones franches, dont deux publiques sur le Río de la Plata, afin d'attirer les investissements étrangers, mais ceux-ci sont freinés par l'absence de politique de privatisation. Plus de la moitié des échanges de l'Uruguay se font dans le cadre du marché commun (le MERCOSUR) mis en place, en 1994, avec l'Argentine, le Brésil et le Paraguay. Afin de les accélérer avec l'Argentine, un pont routier doit franchir le Río de la Plata. L'organisation de l'espace est entièrement tournée vers la capitale, dont l'agglomération rassemble à elle seule la moitié de la population. Dès que l'on quitte la région métropolitaine, les densités sont très faibles, parfois inférieures à 1 habitant/km 2. Les petites villes abritent les propriétaires terriens et les activités tertiaires de détail. La capitale se définit par sa fonction portuaire et marchande, pivot de l'économie d'exportation. Elle exerce un quasi-monopole sur les activités industrielles et les services de haut niveau. Le littoral atlantique autour de Montevideo et celui du Río de la Plata forment une zone balnéaire prospère, avec notamment Punta del Este, centre de tourisme international. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Uruguay - avenue du 18-juillet, à Montevideo, page 5368, volume 10 Uruguay - gauchos et troupeau de moutons dans une estancia, page 5369, volume 10 Uruguay - usine de filature de la laine à Montevideo, page 5369, volume 10 Histoire. Découvert en 1516 par Díaz de Solís, le rivage nord du Río de la Plata intéressa peu les colonisateurs. Les Indiens nomades restèrent donc maîtres du territoire, jusqu'à ce qu'il devînt un objet de rivalité entre Portugais installés au Brésil et Espagnols ayant pour base Buenos Aires. Ces derniers l'emportèrent en 1777, après avoir introduit l'élevage du mouton, converti les Indiens Charrúas au catholicisme et fondé la forteresse qui allait devenir Montevideo (1726). À ce terne âge colonial (qui fut appelé l'« âge du cuir » parce que les gauchos développèrent l'exportation de ce produit) succédèrent les guerres, civiles et extérieures, du XIXe siècle. L'indépendance ne fut obtenue qu'au terme d'un long processus, dont Gervasio Artigas fut l'artisan et qui ne réussit, face aux tentatives hégémoniques de l'Argentine, que par le grand exode du peuple oriental de l'Uruguay vers le nord du pays, base de départ pour une reconquête qui demeure le moment lyrique de l'histoire du pays (1811-1814). Après avoir été intégré dans le nouvel empire du Brésil (1821-1827) sous le nom de Province cisplatine, l'Uruguay fut reconnu indépendant en 1828. Il se dota d'une Constitution républicaine et unitaire en 1830. Se formèrent alors deux partis politiques qui n'allaient pas cesser de s'opposer : les blancos, conservateurs représentant le monde agraire de l'intérieur, et les colorados, issus de l'élite libérale et commerçante. En prenant le pouvoir en 1865, le parti « colorado » de Venancio Flores mit fin à l'incessante guerre civile qui minait le régime, mais impliqua le pays dans le conflit contre le Paraguay que menaient le Brésil et l'Argentine (1865-1870). En 1876, le colonel Lorenzo Latorre instaura une dictature militaire, et l'Uruguay, lancé dans une politique de modernisation, connut un véritable essor à la charnière du siècle (élevage, immigration européenne). Après son élection, le président José Batlle y Ordóñez (1903-1907 et 1911-1915) institua un pouvoir exécutif collégial. Le « Batllisme », qui conjuguait démocratie politique et démocratie sociale, considéré comme l'âge d'or de l'Uruguay, fut interrompu par la crise des années trente et la dictature du président Terra (1933-1938). Mais la tendance la plus libérale l'emporta à nouveau en 1946 et rétablit la démocratie au début des années cinquante. Gouvernèrent alors en alternance le parti « blanco » (exclu du pouvoir depuis 1865) et les colorados. Mais cet équilibre fut brisé en 1973 : le président Bordaberry, pour lutter contre la guérilla urbaine d'extrême gauche menée par les Tupamaros (mouvement créé en 1962), suspendit le Parlement sous la pression de l'armée. La junte militaire, qui destitua le président et prit le pouvoir en 1976, n'engagea un processus de démocratisation qu'en 1984. Cette même année, l'élection du colorado Julio Sanguinetti, puis celle, en 1989, du blanco Luis Lacalle ont alors permis de renouer avec la tradition démocratique uruguayenne, mais l'alliance conclue en 1990 entre les deux vieux partis rivaux, au sein de la Coïncidence nationale, a été très critiquée par l'opinion publique. Elle a échoué en 1992, devant les divisions qu'a suscitées la nouvelle politique de libéralisation du secteur public et de rigueur fiscale. En 1994, l'élection présidentielle a permis le retour au pouvoir de Julio Sanguinetti, qui l'a emporté de justesse sur le candidat du parti blanco et sur celui de la gauche. La politique de rigueur budgétaire qu'il a mise en place a accentué les tensions avec son opposition. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Uruguay - investiture du président Sanguinetti, le 1er mars 1985, page 5369, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Sud État-tampon Galeano Eduardo Montevideo Onetti Juan Carlos Punta del Este Rodó José Enrique Torrés-Garcia Joaquín Tupamaros Tupis Les médias Uruguay - tableau en bref Uruguay - carte physique Uruguay - tableau en chiffres
uruguay

« Río de la Plata. L'organisation de l'espace est entièrement tournée vers la capitale, dont l'agglomération rassemble à elle seule la moitié de la population.

Dès que l'on quitte la région métropolitaine, les densités sont très faibles, parfois inférieures à 1 habitant/km 2. Les petites villes abritent les propriétaires terriens et les activités tertiaires de détail.

La capitale se définit par sa fonction portuaire et marchande, pivot de l'économie d'exportation.

Elle exerce un quasi-monopole sur les activités industrielles et les services de haut niveau.

Le littoral atlantique autour de Montevideo et celui du Río de la Plata forment une zone balnéaire prospère, avec notamment Punta del Este, centre de tourisme international. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Uruguay - avenue du 18-juillet, à Montevideo, page 5368, volume 10 Uruguay - gauchos et troupeau de moutons dans une estancia, page 5369, volume 10 Uruguay - usine de filature de la laine à Montevideo, page 5369, volume 10 Histoire. Découvert en 1516 par Díaz de Solís, le rivage nord du Río de la Plata intéressa peu les colonisateurs.

Les Indiens nomades restèrent donc maîtres du territoire, jusqu'à ce qu'il devînt un objet de rivalité entre Portugais installés au Brésil et Espagnols ayant pour base Buenos Aires.

Ces derniers l'emportèrent en 1777, après avoir introduit l'élevage du mouton, converti les Indiens Charrúas au catholicisme et fondé la forteresse qui allait devenir Montevideo (1726). À ce terne âge colonial (qui fut appelé l'« âge du cuir » parce que les gauchos développèrent l'exportation de ce produit) succédèrent les guerres, civiles et extérieures, du XIX e siècle.

L'indépendance ne fut obtenue qu'au terme d'un long processus, dont Gervasio Artigas fut l'artisan et qui ne réussit, face aux tentatives hégémoniques de l'Argentine, que par le grand exode du peuple oriental de l'Uruguay vers le nord du pays, base de départ pour une reconquête qui demeure le moment lyrique de l'histoire du pays (1811-1814).

Après avoir été intégré dans le nouvel empire du Brésil (1821-1827) sous le nom de Province cisplatine, l'Uruguay fut reconnu indépendant en 1828.

Il se dota d'une Constitution républicaine et unitaire en 1830.

Se formèrent alors deux partis politiques qui n'allaient pas cesser de s'opposer : les blancos , conservateurs représentant le monde agraire de l'intérieur, et les colorados , issus de l'élite libérale et commerçante.

En prenant le pouvoir en 1865, le parti « colorado » de Venancio Flores mit fin à l'incessante guerre civile qui minait le régime, mais impliqua le pays dans le conflit contre le Paraguay que menaient le Brésil et l'Argentine (1865-1870).

En 1876, le colonel Lorenzo Latorre instaura une dictature militaire, et l'Uruguay, lancé dans une politique de modernisation, connut un véritable essor à la charnière du siècle (élevage, immigration européenne).

Après son élection, le président José Batlle y Ordóñez (1903-1907 et 1911-1915) institua un pouvoir exécutif collégial.

Le « Batllisme », qui conjuguait démocratie politique et démocratie sociale, considéré comme l'âge d'or de l'Uruguay, fut interrompu par la crise des années trente et la dictature du président Terra (1933-1938).

Mais la tendance la plus libérale l'emporta à nouveau en 1946 et rétablit la démocratie au début des années cinquante.

Gouvernèrent alors en alternance le parti « blanco » (exclu du pouvoir depuis 1865) et les colorados.

Mais cet équilibre fut brisé en 1973 : le président Bordaberry, pour lutter contre la guérilla urbaine d'extrême gauche menée par les Tupamaros (mouvement. »

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