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Valadier, Giuseppe

Publié le 07/04/2015

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Valadier, Giuseppe (Rome 1762-1839). Architecte, urbaniste et archéologue italien. Il travaille à Rome et dans d'autres villes de l'état pontifical, et c'est l'un des principaux architectes néoclassiques italiens. Il construit nombre d'édifices (théâtre Valle, 1819; façade de l'église San Rocco a Ripetta, 1831) et restaure des monuments antiques, dont le pont Milvius (1805) et l'arc de Titus (1819). Mais c'est sans doute dans les travaux d'urbanisme qu'il donne le meilleur de lui-même (aménagement de la voie Flaminia et de la place Saint-Jean-de-Latran; projet d'ensemble de la promenade publique des Forums impériaux, 1811). Sa réalisation la plus importante est l'aménagement de la piazza del Popolo, dont le projet définitif est approuvé en 1816.

 

 

Vanvitelli, Luigi (Naples 1700-Caserte 1773). Architecte, ingénieur et peintre italien. A Rome, il assimile très tôt la leçon de Juvara et celle de l'Antiquité. Il est nommé architecte de la fabrique de Saint-Pierre en 1726, et exécute pour le compte de Clément XII différentes œuvres dans les Marches: le lazzaretto et l'église du Gesù à Ancône, Santa Maria Maddalena à Pesaro. En 1751, il s'installe à Naples à la demande de Charles III de Bourbon pour lequel il crée son chef-d'œuvre, le palais royal de Caserte, un énorme ensemble à plan rectangulaire donnant sur un parc magnifique. Vanvitelli est un des représentants du classicisme européen, au sein duquel il se distingue par un style architectonique équilibré et rigoureux, qui mêle des éléments de la tradition antique, de la Renaissance et de l'art baroque.

 

 

VELASQUEZ, DIEGO RODRIGUEZ DE SILVA Y

 

 

VELDE, HENRI VAN DE

 

 

VERMEER, JAN

 

 

VERONESE, PAOLO CALIARI dit le

 

 

Verrocchio, Andrea di Francesco di Cione, dit (Florence 1435-Venise 1488). Peintre et sculpteur italien. Actif tout d'abord comme orfèvre et protégé par les Médicis, il est avec Pollaiolo l'un des protagonistes du milieu artistique florentin de la seconde moitié du XVe siècle, à la tête d'un important atelier qui compte des élèves illustres tels que Léonard de Vinci. Les sculptures de Verrocchio allient l'influence marquée de Donatello à des effets de clair-obscur: La Dame au bouquet (Florence, Mus. nat. du Bargello), David (Florence, Mus. nat. du Bargello). On distingue l'influence de Pollaiolo dans le relief en argent représentant La Décollation de saint Jean-Baptiste, exécuté pour l'autel de San Giovanni (Florence, Musée de l'Œuvre de la cathédrale). Invité par la République de Venise à réaliser le monument équestre de Bartolomeo Colleoni (1489-88), il réinterprète l'équilibre mesuré du Gattamelata de Donatello en une recherche d'effets de mouvements agiles et d'une vigoureuse puissance expressive.

 

 

Vignole, Jacopo Barozzi, dit (Vignola 1507-Rome 1573). Architecte italien et auteur de traités. Formé en Emilie comme peintre et décorateur, il se consacre bientôt à l'architecture, suivant la tradition Renaissance à partir d'Alberti. Après une brève période romaine et un séjour à Fontainebleau (1541-43) avec le Primatice, il est à nouveau à Bologne avant de s'installer définitivement à Rome, où il devient l'architecte des Farnèse. Pour le pape Jules III, il travaille à la villa Giulia à partir de 1550; il développe ensuite la conception de cette construction dans la villa Farnèse de Caprarola (à partir de 1559), dont le plan pentagonal est déterminé par la présence des fondations d'une forteresse d'Antonio da Sangallo le Jeune. Vignole réalise également l'ensemble des édifices, du jardin et du parc de la villa Lante de Bagnaia (à partir de 1566) et nombre d'édifices religieux. Parmi ces derniers, son chef-d'œuvre est l'église du Gesù à Rome, commencée en 1568, qui inaugure un type d'église à une seule nef, mieux adapté aux exigences liturgiques de la Contre-Réforme et en particulier à la prédication jésuite. L'ouvrage théorique de Vignole, la Règle des cinq ordres architecturaux (1562) connaîtra jusqu'au XIXe siècle une large diffusion dans toute l'Europe.

 

 

Villanueva, Juan de (Madrid 1739-1811). Architecte espagnol. Après avoir étudié à l'Académie de Madrid et après avoir gagné un voyage à Rome (1758-65), il entre au service de la cour d'Espagne, devenant l'architecte en chef des palais royaux (1789-1808). A l'Escorial, il réalise en particulier la Casa de Infantes (1771), la Casa del ministro de Estado (1785), la Casita del Principe et la Casita Arriba (1773); le palais d'El Pardo date de 1784. Le musée du Prado (1785-1819), son œuvre la plus célèbre, est d'inspiration néoclassique, tout comme ses dernières réalisations (siège de l'Académie d'Histoire, 1788; oratoire du Caballero de Gracia, 1789-95, etc), qui ont contribué à transformer l'aspect de Madrid.

 

 

Villard de Honnecourt (XIIIe siècle). Architecte français et auteur de traités. Originaire de Picardie. Bien que l'on sache qu'il fît des voyages en France, en Suisse, en Allemagne et en Hongrie, on ne dispose pas de témoignages certains de son activité d'architecte, qui dut pourtant être importante. Sa renommée est liée au Livre de portraiture, un carnet de croquis accompagnés d'inscriptions de sa main (33 feuilles de parchemin, Paris, Bibliothèque nationale) ayant trait aux techniques architectoniques utilisées dans les chantiers gothiques, ainsi qu'à la représentation de la figure humaine (construite selon des grilles géométriques), des animaux et des plantes.

 

 

Viollet-le-Duc, Eugène (Paris 1814-Lausanne 1879). Architecte, ingénieur et écrivain français. A partir de 1840 il travaille à la restauration de l'église de la Madeleine à Vézelay, de la Sainte-Chapelle et de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Au cours des décennies suivantes, il exécute des travaux sur des monuments de Narbonne, d'Amiens, de Saint-Denis, de Chartres et de Sens. Nommé en 1853 inspecteur général des monuments diocésains, il se consacre à sa restauration la plus importante, celle de la ville de Carcassonne, et rédige le Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle (1854-68), son principal ouvrage. Contre le classicisme académique alors dominant, il propose comme modèle de style national les exemples de l'architecture gothique française. Dans ses restaurations, il cherche avant tout à retrouver la structure d'origine, souvent hypothétique, de l'édifice, ce qui entraînera fréquemment des reconstructions arbitraires et, chose encore plus grave, la destruction de témoignages importants datant d'époques postérieures.

 

 

Vitale da Bologna, Vitale degli Equi, dit (1309?-avant 1361). Peintre italien. On n'a que peu d'informations à propos de cet artiste, l'un des plus importants du XIVe siècle. Il se forme dans le milieu gothique bolonais (fresque de la Cène, exécutée en 1340 pour le couvent San Francesco, à présent fragmentaire, Bologne, Pin. Nat.), où il se distingue par un caractère dramatique marqué et une intensité de couleurs sensuelle et presque plastique. Par la suite, il oscillera entre d'évidentes reprises du style gothique, comme dans la Vierge des dents (1345, Bologne, gal. Davia Bargelli) et des éléments giottesques (fresque représentant les Episodes de la vie de saint Nicolas, 1348-49, cathédrale d'Udine). Vitale a jeté les bases de ce courant de peinture qui, des siècles durant, sera florissant à Bologne, caractérisé par le rendu dramatique de la réalité et par une extrême liberté de composition. En ce sens, Saint Georges et le dragon constitue le chef-d'œuvre absolu de l'artiste. Dans la dernière phase de son activité, il exécute des œuvres comme la Vierge à l'Enfant (Milan, Mus. Poldi Pezzoli), l'Adoration des mages (Edimbourg, Nat. Gall.) et la Crucifixion (Lugano, coll. Thyssen-Bornemisza).

 

 

Vouet, Simon (Paris 1590-1649). Peintre français. Au cours d'un long séjour en Italie (1612-27), il entre en contact avec les courants les plus représentatifs de la peinture italienne de l'époque, du naturalisme caravagesque aux couleurs vénitiennes, les fondant en un style mesuré, d'inspiration classique (Saint François renonçant à ses biens et La Tentation de saint François, vers 1624, Rome, San Lorenzo in Lucina). Il diffusera ce style en France (il dirige un important atelier à Paris) en l'adaptant au goût des grandes décorations voulues par la cour de Louis XIII et en se rapprochant du classicisme de Poussin. Les décorations du château de Chilly et de l'hôtel Séguier à Paris ont disparu, mais il reste nombre de toiles et de dessins (Madeleine, Amiens, Mus. de Picardie; Saint Charles Borromée, Bruxelles, Mus. Royaux des Beaux-Arts; Présentation au Temple, 1641, Paris, Louvre).

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