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Vélasquez Diego, en espagnol Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, 1599-1660, né à Séville, peintre espagnol.

Publié le 14/12/2013

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Vélasquez Diego, en espagnol Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, 1599-1660, né à Séville, peintre espagnol. Il se forma dans la Séville du début du XVIIe siècle, « nouvelle Rome » où régnait une grande effervescence intellectuelle et artistique autour de son maître Francisco Pacheco, dont il épousa la fille Juana en 1618, un an après avoir réussi l'examen qui le consacrait peintre. Il réalisa à ses débuts de nombreuses natures mortes, des scènes de genre et des tableaux religieux. Son audace s'affirma dans le Christ chez Marthe et Marie (1619-1620) : le sujet religieux est placé au second plan, « tableau dans le tableau » avec un jeu subtil de l'espace, la scène principale étant une cuisine où une servante prépare le repas, prétexte à une superbe nature morte. Peintre de la cour et peintre novateur. De ce milieu sévillan, il put accéder à la cour grâce au comte-duc d'Olivares. En 1623, il obtint la commande du portrait de Philippe IV et fut nommé peintre du roi, puis huissier de la Chambre, charge qui lui conférait une plus grande dignité et lui permettait d'avoir un seul mécène, le roi. En 1628, il rencontra Rubens, en mission diplomatique à Madrid, qui lui conseilla d'aller en Italie, où il séjourna d'août 1629 à janvier 1631 avec l'autorisation du roi. Il visita Venise, Rome et Naples où il rencontra José de Ribera. Il peignit avant son départ les Buveurs, audacieuse interprétation de Bacchus entouré d'ivrognes, et à Rome, la Forge de Vulcain (1630), jeu ironique sur la mythologie. La Reddition de Breda (appelée aussi les Lances, 1634-1635) faisait partie d'un ensemble pour le Buen Retiro, destiné à exalter les victoires de la monarchie. Peintre du palais, Vélasquez s'intéressait à l'insolite ; ses portraits de nains et de bouffons livrent l'autre face de ce monde de la cour, le contraste entre le privilège et la disgrâce (le Prince Baltasar Carlos avec son nain, 1631). En février 1649, il repartit pour l'Italie (Rome, Venise). Ce deuxième voyage fut à l'origine d'oeuvres fascinantes (1650), Vénus au miroir, les deux paysages de la villa Médicis, les portraits de Juan de Pareja et du Pape Innocent X. De retour à Madrid, il fit de somptueux portraits des infants, Marie-Thérèse, Marguerite, Philippe Prosper, et les grandes compositions des Ménines (1656) et des Fileuses (vers 1657), scène d'atelier royal en subtil contrepoint avec la tapisserie du fond montrant, comme au théâtre, Arachné, fileuse exemplaire de la mythologie. Mort en 1660, après avoir accédé à la condition de gentilhomme et à l'ordre de Santiago, Vélasquez eut une grande influence sur l'école madrilène de peinture, et peut être considéré comme l'un des précurseurs de l'art moderne. Voir aussi Ménines (les). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Vélasquez - les Buveurs ou le Triomphe de Bacchus (1629), page 5438, volume 10 Vélasquez - Portrait équestre du prince Baltasar Carlos (1635-1636), page 5438, volume 10 Vélasquez - le Bouffon Juan Calabazas, page 5438, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats baroque - Beaux-arts - Le baroque à travers le monde Espagne - Arts - Beaux-arts Espagne - Arts - Beaux-arts - Les temps modernes genre (peinture de) Innocent - Innocent X Ménines (les) Olivares (Gaspar de Guzmán, comte-duc d') Pacheco Francisco peinture - Le travail du peintre - La révolution de la peinture à l'huile Séville Les livres Ménines (les), page 3144, volume 6 Espagne - Vélasquez, la Reddition de Breda, ou les Lances (1599-1600), page 1723, volume 3

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