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Verlaine Paul Marie, 1844-1896, né à Metz (Moselle), poète français.

Publié le 14/12/2013

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Verlaine Paul Marie, 1844-1896, né à Metz (Moselle), poète français. Son père, militaire, l'entraîna dans la suite de ses affectations avant de se fixer à Paris à partir de 1851. Verlaine fit de brillantes études classiques et commença, après son baccalauréat, à suivre des cours de droit, illusoire occupation qui l'amenait à fréquenter en fait les cafés et surtout les poètes. Passionné par la poésie de Hugo, de Baudelaire, de Gautier, de Banville, il publia un sonnet (Monsieur Prudhomme), en 1863, dans la revue de son ami Louis Xavier de Ricard, l'Art. En 1864, il renonça à ses études et trouva une place de fonctionnaire à la mairie du IXe arrondissement. L'année suivante, son père s'éteignit après une longue maladie. Verlaine donna quelques poèmes au Parnasse contemporain, et, la même année, publia à compte d'auteur ses Poèmes saturniens (1866) dont on ne vit pas à l'époque (sauf, sans doute, Mallarmé) l'originalité par rapport aux parnassiens : travail de l'expression au plus près des sens et de l'émotion, musique très aérienne. En 1867, son seul véritable appui familial, sa cousine Élisa, disparaissait. Miné par la douleur et l'alcool, il publia pourtant, toujours à compte d'auteur, ses Fêtes galantes (1869), dont la thématique (nuit, tristesse, fantôme) et la recherche rythmique hors des règles souveraines poursuivaient la même quête que celle des Poèmes saturniens : espace d'un pur sentir, d'une rêverie lascive où le moi semble s'abolir pour ne plus être qu'une immédiate sensation de vivre. La lumière et le masque. En 1869, Verlaine chercha l'assagissement dans le mariage avec Mathilde Mauté de Fleurville (août 1870). Quelques mois plus tard, il reçut les premières lettres de Rimbaud. En juillet 1872, les deux compères, menant une vie plutôt dissolue, partirent ensemble, tandis que Mathilde, en octobre, demandait le divorce. Dans ses relations sentimentales comme dans sa manière de vivre, Verlaine ne fit qu'osciller, trouvant la lumière tantôt du côté de sa femme et de la sagesse sociale, tantôt du côté de la poésie sauvage et de la musique de l'ivresse avec Rimbaud - prenant à chaque fois la lumière rejetée pour un masque, tantôt le masque de la bonne conscience de la société, tantôt celui de la fausse ivresse des sens. C'est ainsi qu'à la Bonne chanson (1870) composée pour Mathilde succédèrent les Ariettes oubliées et les Paysages belges (1872), et surtout les Romances sans paroles (1874) destinées à Rimbaud, poésie d'une fluidité sans pareille où l'angoisse du monde vient de ce qu'on ne peut plus en arrêter le sens : le mouvement de va-et-vient qui caractérise l'indécision de Verlaine entre société et ivresse, sagesse et sens, Mathilde et Rimbaud, caractérise aussi sa démarche poétique qui oscille entre le Je et l'Autre sans parvenir à se projeter tout entière d'un côté ou de l'autre (à la différence de la poésie rimbaldienne). En 1873, un coup de pistolet mit cependant fin aux relations entre les deux amis : tiré par Verlaine, il valut à celui-ci deux ans de prison et suscita sa conversion au catholicisme. La religion devint pour lui la nouvelle sagesse, la lumière qui permettait de saisir sa poésie antérieure comme un masque de plus (Sagesse, 1880). Mais l'oscillation ne s'arrêta pas pour autant : sans revenir sur sa conversion, Verlaine retournait périodiquement à sa vie de cabaret, avant d'errer d'hôpital en hôpital (Mes hôpitaux, 1892). Il multiplia les publications de textes anciens et nouveaux (Jadis et naguère, 1884 ; Mémoires d'un veuf, 1886 ; Amour, 1888 ; Bonheur, 1891), et attira l'attention sur les poètes de son temps (Mallarmé, Rimbaud, Tristan Corbière, puis Villiers de L'Isle-Adam et le « pauvre Lélian », c'est-à-dire lui-même), contribuant ainsi à forger le mythe des Poètes maudits ( 1883-1888). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Carrière Eugène Corbière (Édouard Joachim, dit Tristan) décadence Dehmel Richard Dierx Léon France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Mallarmé Stéphane Parnasse poétique Rimbaud Arthur rime symbolisme - Le symbolisme en littérature symbolisme - Le symbolisme en littérature - La multiplicité du symbolisme symbolisme - Le symbolisme en littérature - Le temps du symbole Les médias Verlaine - citations Les livres Rimbaud Arthur, page 4395, volume 8 symbolisme - Un coin de table (1872), de Fantin-Latour, page 4983, volume 9 Verlaine Paul, page 5467, volume 10
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« 1892).

Il multiplia les publications de textes anciens et nouveaux ( Jadis et naguère , 1884 ; Mémoires d'un veuf , 1886 ; Amour , 1888 ; Bonheur , 1891), et attira l'attention sur les poètes de son temps (Mallarmé, Rimbaud, Tristan Corbière, puis Villiers de L'Isle-Adam et le « pauvre Lélian », c'est-à-dire lui-même), contribuant ainsi à forger le mythe des Poètes maudits (1883-1888). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Carrière Eugène Corbière (Édouard Joachim, dit Tristan) décadence Dehmel Richard Dierx Léon France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Mallarmé Stéphane Parnasse poétique Rimbaud Arthur rime symbolisme - Le symbolisme en littérature symbolisme - Le symbolisme en littérature - La multiplicité du symbolisme symbolisme - Le symbolisme en littérature - Le temps du symbole Les médias Verlaine - citations Les livres Rimbaud Arthur, page 4395, volume 8 symbolisme - Un coin de table (1872), de Fantin-Latour, page 4983, volume 9 Verlaine Paul, page 5467, volume 10. »

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